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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est après avoir lu une critique élogieuse dans les pages "livres" de "Elle" (oui, je suis un lecteur de Elle...), que me suis empressé de me procurer chez mon libraire "Demain Berlin" d'un jeune auteur de vingt-cinq ans Oscar Coop-Phane. L'article était court mais rempli de mots enthousiastes comme " de la littérature, de la pure !" ou "profondeur de vie digne de Tolstoï !" ou encore " Vous ne pourrez pas décrocher". Et comme je vais passer une semaine à Berlin cet été, l'occasion était trop tentante d'allier littérature et, peut être, vision intéressante de cette capitale devenue incontournable.
Las! comme aurait dit un poète du 16ème siècle, rien de tout cela ici (J'aurai du me méfier de cet article qui jouait à inclure le maximum de mots ayant trait à la défonce), ou tout du moins, je n'ai pas vraiment vu l'ombre de Tolstoï, ni une idée précise de ce qu'est Berlin aujourd'hui.
J'ai suivi la destinée de trois jeunes gens qui finiront par se croiser dans une de ces boîtes technos où une jeunesse désenchantée s'oublie des heures durant aux sons répétitifs d'une sono infernale et les corps bourrés d'ecstasy ou de cocaïne.
Bizarrement, durant les premiers chapitres, j'ai eu du mal à me situer temporellement. Est-on dans les années 30 quand il s'agit du jeune Franz ? Dans les années 60 pour Armand ? Cette impression passéiste vient de l'écriture classique et recherchée de l'auteur qui donne un démarrage au ton suranné. Evidemment, quand les paradis artificiels deviennent le moteur du roman, notre époque est bien là mais, l'intérêt faiblit aussi. Ces injections, inhalations, répétitives qui les rendent un peu plus zombie à chaque fois, tirent le livre vers une déambulation, cafardeuse et ennuyeuse. On me rétorquera que le livre suit l'état des trois héros qui ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes au bout d'une année de paradis artificiels technoïsés. Peut-être...mais si eux ne décrochent pas de la coke, moi, en tant que lecteur, clean de tout expédient, si. Heureusement que l'écriture classique et agréable permet d'arriver au bout de ces 174 pages, sans pour autant être emballé ni avoir envie de rechercher vite fait un dealer d'autres oeuvres de Mr Coop-Phane.
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La lecture de ce livre m'a laissé la sensation d'alterner entre le trop peu et le trop. J'aurais voulu qu'il soit plus long dans sa première partie pour développer la psychologie des personnages principaux qui sont au nombre de trois. Environ 70 pages, il me semble que c'est un peu juste pour se les approprier et entrer dans leur histoire, surtout que le propos est de montrer l'évolution qui va les amener à se droguer quotidiennement. Un amour de jeunesse est présenté comme idyllique, tournez la page et il sera devenu d'un ennui total, c'est le genre de situation qui me laisse sur ma faim. le format court ne permet pas d'aller dans toutes les directions me semble-t-il.
Une fois que les trois protagonistes arrivent à Berlin et se rencontrent, là on est dans le trop (certes, c'est voulu). J'aurais voulu trouver autre chose qu'une répétition d' errances dans des bars ou des boîtes branchées où il paraît presque normal de se défoncer et de baiser dans les toilettes avec le premier venu. Je comprends qu'il s'agit là de montrer l'univers des "druffis" pour qui se défoncer prend finalement la place des routines bourgeoises initialement refusées mais j'aurais préféré avoir un peu moins le catalogue des stupéfiants possibles qu'on se refile comme on se passe le sel et un peu plus d'analyse. Quant à la qualité de l'écriture, présentée comme belle et classique, je n'adhère pas particulièrement à l'enthousiasme de certains. Oui, j'ai lu quelques belles phrases mais l'ensemble m'a semblé bien inégal.
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Malgré de bonnes trouvailles, et une prose leste, légère et bienvenue, le roman demeure trop romancé à mon goût (notamment quand le mec se pointe chez lui et - comme de par hasard - croise son ami qui se fait embarquer au même de moment). À quelques endroits, on dirait sérieusement un mauvais film. Deuxio, l'entièreté du livre est comme contaminé par le venin chrétien de l'auteur, à sous entendre tout du long des banalités comme "la drogue, c'est mal m'voyez". Peut-être à ce dessein est-il préférable d'écrire directement des manuels d'éducation civique ?
Troisièmement, la fin est littéralement bâclée.
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