Petit exercice "labruyèrien" sur six personnages masculins entrecoupés par la narration à la première personne de Nanou, la "pute de rue".
Les caractères masculins sont intéressants, stylistiquement parlant, car leur description pourrait émaner d'eux-mêmes. Paradoxalement, la narration de première personne est beaucoup moins caractérisée, en fait presque pas du tout. Toute interaction verbale (n'est-ce pas ? nous ne nous attendions pas à de la littérature pornographique...) entre la femme et les hommes est entièrement absente. Si c'était une thèse à défendre (incommunicabilité... ?) cela aurait pu être énoncé... le cas contraire était sans doute ce que je cherchais.
Il s'agit d'un premier roman d'un jeune auteur. Je me demande si le mode d'écriture n'est pas issu d'ateliers d'écriture à visée littéraire : ça en a l'air. Pas trop mal réussi, cependant.
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Lu en Août 2019
Les pages en italique sont les écrits de la prostituée dans son petit carnet. Il y a plusieurs chapitres qui présentent un homme et sa situation. Puis il va voir la prostituée et la suite du chapitre est alors en italique pour dévoiler les pensées de la fille "de joie". Les prostituées voient des hommes différents, ils ne sont pas tous "dans la même catégorie".
Le chapitre de Dominique m'a déplu. Mais les lignes correspondent bien au personnage : sa façon de parler, d'agir, sa vulgarité... Les chapitres suivants sont différents. J'ai eu peur que tout le livre soit vulgaire mais il ne s'agit que de ce chapitre, j'ai pu lire la suite du roman.
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Une lecture pour moi complètement inutile. Elle ne m'a rien apporté... Les personnages sont trop superficiellement présentés que pour être attachants. On ressent la solitude que l'auteur a voulu dégager mais elle ne nous contamine pas. Il y a beaucoup de répétitions. Encore un roman dont je ne comprends pas du tout le prix décerné.
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