Sisyphe condamné par Zeus a pousser indéfiniment un long rocher au sommet d'une colline pour l'avoir roulé dans la farine s'allie avec Perséphone pour délivrer les titans du tartare et ainsi provoquer la seconde Titanomachie. C'est ici l'histoire que nous narre Omer.
Le scénario comme dans les précédents tomes tient la route et nous embarque directement dans la Grèce mythologique, avec ces dieux cruels et sanguinaires. Je suis toujours transportée quand j'ouvre ces BD de l'oracle.
Les graphismes sont intéressants et bien adaptés a la BD. Mais j'ai quand même un petit regret dans la finesse des dessins . J'ai trouvé les détails des visages pas suffissament travaillés a mon goût d'autant que la couverture est juste une pure merveille. Mais bon, j'avoue que la je chipote car cela ne nuit en rien a la grande qualité de cette BD.
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Connaissez-vous le mythe de Sisyphe? Mais oui celui qui est condamné dans le tartare à rouler le long d'une cote sans fin un énorme rocher! Et pourquoi ? Et bien pour avoir essayer d'être plus malin que les dieux. C'est que c'est arrogant un dieu, ça n'aime pas se faire berner par un simple mortel, fut-il fondateur de corinthe!
La suite de l'histoire maintenant, celle que raconte le vieil oracle à un berger isolé un soir de tempête. Celle qui explique comment, une fois encore, Sisyphe a essayer de se jouer des dieux. Ben oui rouler une pierre pendant toute l'éternité de sa mort, ça laisse largement le temps d'imaginer un petit complot pour sortir de cet enfer!
Une bonne idée de scénario à la base mais encore une fois je trouve que le format en un tome ne convient pas. L'histoire mériterait de plus amples développements et de s'attarder un peu sur certains passages. le fait que tout passe un peu trop vite, enfin...
Sisyphe est le héros de l'histoire, celui qui se révolte contre la puissance des dieux, celui qui fait naitre le 2e combat entre dieux de l'olympe et les titans. Mais malgré ça les auteurs n'ont pas vraiment choisi d'en faire le sujet principal. il reste finalement très en retrait tout le long de l'histoire. On sait que c'est lui le point de départ à toute cette pagaille mais c'est un peu près tout. Il aurait mérité une présence un peu plus forte.
Personnellement je n'ai pas du tout accroché aux dessins. Les personnages sont extrêmement durs à identifier, très fluctuants d'une case à une autre. Bon en plus je les trouve moche mais ça c'est une affaire de gout uniquement. la colorisation pèche un peu également. celui qui a réalisé la couverture s'est beaucoup, beaucoup mieux débrouillé. Mais vous savez ce que c'est. La couverture est la pour vendre du rêve... et à l'intérieur c'est une autre surprise.
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Comment ne pas aimer cette bd ? Elle raconte l'histoire de Sisyphe (la partie connue et une autre rajoutée) et de sa ruse.
J'adore toujours autant voir les mortels essayer de triompher des Dieux.
Mais à présent je sais presque toujours comment ça va se terminer...
Bref, j'ai vraiment hâte que le prochain tome sorte.
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Sponsorisé par MARVEL ?
Ou l'inspiration de l'un aurait contribué au succès de l'autre ...
Trêve de plaisanterie, bien en deçà des cinq premiers tomes
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Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas plus accroché à ce tome 6 que je ne l'avais fait pour le précédent. L'amorce était pourtant bone et prometteuse. Sisyphe, condamné au tartare à rouler éternellement un rocher au sommet d'une butte entrevoit une occasion de se venger des dieux.Même constat que le tome précédent. La perspective de mettre en scène un personnage mtyhique tel que Sisyphe, certes connu mais peu mis en scène en littérature, laisser présager d'un bon récit. Force est de constater que ce n'est pas le cas. le déroulement du scénario est plus que décevant et je m'en explique.
Tout d'abord le traitement de certains personnages à commencer par la reine des enfers Perséphone, épouse d'Hadès. Pourquoi faut il que tous les personnages liés au monde des morts soient, dans nos sociétés occidentales, systématiquement et constamment ( et faussement) traités comme des personnages maléfiques? Pourquoi toujours dissocier le bien du mal là où il n'ont pas lieu d'être? Perséphone est ici réduite à une divinité malfaisante cherchant à se venger de son époux qui lui a imposé sa condition. Tous les récits mythologique autour de Perséphone sont d'accords sur le fait qu'elle a choisi elle même sa condition, qui est qu'elle passe 6 mois en enfer et 6 mois à la surface. Symboliquement, les grecs voyaient dans cette double appartenance aux monde des morts et à celui des vivants, le rythme régulier des saisons: l'automne et l'hiver lorsqu'elle est auprès d'hadès et le printemps et l'été auprès de sa mère. Perséphone est avant tout une déesse de la fertilité ( puisque fille de Démeter) et l'auteur gomme complètement cette part de la personnalité de la déesse. Pourquoi réduire maladroitement la déesse des enfers à une divinité malfaisante et vengeresse alors que la mythologie en regorge, qui auraient convenu parfaitement à son récit. Je pense à Hécate, Eris, Até ou Némésis...
Puis le récit n'est qu'une succession d'affrontements lourds dingues entre dieux et Titans, Sisyphe miraculeusement investi d'un pouvoir divin qui lui permet de prendre part aux combats. Tout ça pour nous dire que finalement Zeus et ses dieux de l'oLympe vont abdiquer en faveur des Titans qui revndiquent "seulement" les Champs Elysées. Rien que ça!
En lieu et place de la promesse d'une épique et gigantesque nouvelle Titanomachie, on nous sert un "blast fight" ridiculement brutal et rendu inutile et caduque par la conclusion.
Je ne m'attarderais pas non plus sur les dessins, que je trouve excecrables mais ce n'est qu'histoire de goût...
Deux points positifs tout de même: le traitement graphique des Hécatonchires est intéressant. Ces personnages auraient mérités plus qu'une simple figuration en page 9.
Le dernier revirement scénaristique où il est dit que l'objectif des Titans n'est pas la reconquête de l'Olympe tant attendu, ce qui aruarit pu constituer une bien belle surprise si elle n'avait pas été gâché là encore par la conclusion. Dois je rappeler que les Titans sont dans les mythes grecs, la représentation symbvoliques des forces vives et brutes de la nature, comme les phénomènes les plus sauvages et violents que nous connaissons tels que séisme, éruption, tempête et autres ouragans.
Non désolé je n'adhère pas....
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