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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Persepolis Rising est le septième volume de la saga de science-fiction The Expanse signée James S.A. Corey, le nom de plume du duo composé des auteurs Daniel Abraham et Ty Franck.

Après un sixième volume sympathique mais un peu moins à mon goût que les précédents, j'attendais que celui-ci relance totalement mon intérêt pour la saga. Malheureusement, je garde un sentiment mitigé après ce septième tome.

Pourtant, cela commençait plutôt bien : après la multitude de narrateurs du précédent volume, j'ai d'abord été rassuré en parcourant la table des matières de voir que le nombre de points de vue était réduit. Hormis quelques rares chapitres isolés, l'action est recentrée sur quatre personnages et donc quatre points de vue :

- Holden, le boy-scout capitaine du Roccinante

- Bobbie, l'ancienne combattante des Marines martiens

- Drummer, désormais présidente de l'Union qui gère les transports entre les Anneaux

- Singh, un nouveau personnage venu de Laconia, le système où les rebelles martiens s'étaient exilés pendant que la Free Navy semait la terreur lors du cinquième tome

L'autre élément qui saute aux yeux dès les premières pages, c'est le bond dans le temps proposé par les auteurs. Alors que les dix premiers tomes se déroulaient l'espace de quelques années, celui-ci reprend le récit 30 ans après la fin du précédent volume. L'équipage du Roccinante a vieilli, Jim et Naomi rêvent de prendre une retraite bien méritée sur Titan quand l'anneau de Laconia, inactif depuis trois décennies, montre des signes d'activité.

Pourtant, je dois dire que j'ai eu un peu de mal à me passionner pour cette histoire. Nous sommes face à une histoire somme toute classique d'invasion par une puissance technologiquement supérieure et de résistance face à l'envahisseur. Cela pourrait être passionnant et bien traité dans un récit de science-fiction, mais je n'ai pas été emballé cette fois-ci. Il y a de bons moments, des passages réussis, mais j'ai aussi eu du mal à avancer parfois, un peu lassé par les actes prévisibles des personnages et par un récit sans grande surprise.

C'est d'autant plus dommage qu'il y a tout pour me plaire dans ce volume : un récit qui se veut épique, l'évocation de la vie dans une cité occupée, la guerre désespérée face à un ennemi nettement supérieur, et un antagoniste fascinante. Malheureusement j'ai été déçu par la façon dont les auteurs développent tous ces aspects prometteurs.

Espérons que le huitième et avant-dernier tome de la saga, Tiamath's Wrath, me réconciliera avec les auteurs de The Expanse, qui m'avaient habitué à bien mieux jusque là.
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Une troisième boucle narrative débute ici. Trois décennies se sont écoulées et tout le monde a pris de l'âge lorsqu'apparaît (réapparaît plutôt) Winston Duarte, d'origine martienne, retranché depuis tout ce temps derrière la porte de Laconia.
Duarte a de grandes ambitions, du genre de celles animant les empereurs et les dictateurs. Mieux, il a les moyens technologiques (grâce à ses scientifiques qui ont joué les apprentis sorciers avec la protomolécule) de les mettre en place.
Nos amis du Rossinante (qui envisageaient une retraite bien méritée) et leurs compagnons de route doivent reprendre le chemin de la lutte pour la liberté, mais dans le camp des soumis cette fois.
Si tous les mondes doivent se rééquilibrer dans ce nouvel ordre, il en est de même pour l'équipage du Rossi : des fractures se font jour entre les partisans de la diplomatie, de la lutte clandestine et de la lutte frontale. Chacun cherche sa place et les allégeances changent.
Sur cette partition archi-classique, les auteurs orchestrent les protagonistes avec finesse : Duarte est un jusqu'au-boutiste mais animé d'un idéal ; Naomi peine à reprendre son costume de résistante ; Bobby vit sa meilleure vie.
Et Holden me demanderez-vous ? Et bien il est complètement dépassé et on lui a carrément coupé le sifflet !
« Le Soulèvement de Persépolis » rentre dans le rang des romans manichéens traditionnels : Star Wars, David et Goliath...
L'essoufflement de la série se confirme.
Après, ça se lit facilement et sans déplaisir, mais avec un petit goût de regret.
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