Nous ne vivons plus comme des primitifs, n'empêche que ceux-ci avaient compris que la séparation d'avec la mère à la puberté représente une étape essentielle pour le garçon. Voilà pourquoi ils rendaient cette séparation officielle par des rites très élaborés. Ces rites s'avéraient d'ailleurs aussi importants pour la mère que pour le fils. Le fils entrait en contact avec des figures paternelles qui facilitaient son entrée dans le monde adulte, la mère avait droit pour sa part à des cérémonies qui exprimaient la douleur d'être séparée de son fils et pouvait, de cette façon, consentir au sacrifice, car sacrifice il y a.
L'importance de la puberté nous échappe grandement. Les observateurs de la courbe de vie actuelle des individus notent d'ailleurs qu'aujourd'hui l'adolescence se prolonge souvent jusqu'à trente ans. Sans doute parce que nous passons outre à la nature. Lorsque la séparation entre parents et enfants ne se prépare pas à la puberté, elle se fait souvent vingt ou trente ans plus tard à l'occasion de la crise du milieu de vie. Bien des conflits entre parents et enfants pourraient être évités si les parents se pénétraient d'une telle réalité psychologique.
L'importance de la puberté nous échappe grandement. Les observateurs de la courbe de vie actuelle des individus notent d'ailleurs qu'aujourd'hui l'adolescence se prolonge souvent jusqu'à trente ans. Sans doute parce que nous passons outre à la nature. Lorsque la séparation entre parents et enfants ne se prépare pas à la puberté, elle se fait souvent vingt ou trente ans plus tard à l'occasion de la crise du milieu de vie. Bien des conflits entre parents et enfants pourraient être évités si les parents se pénétraient d'une telle réalité psychologique.
En réalité les grandes transmissions entre parents et enfants doivent se faire avant l'âge de quatorze ans parce qu'après les enfants ne sont plus sur la même longueur d'ondes qu'eux. Ils captent les messages de la société et sont souvent rebelles à ceux des parents. En conséquence, l'encadrement parental devrait commencer à s'alléger. La confiance des parents devrait remplacer la prise en charge des enfants, les négociations et la compréhension remplacer les interdictions. Il est essentiel de comprendre que la sévérité extrême ou la surprotection après cet âge ne font que briser la force de vie de l'enfant.
Prendre conscience de ses désirs réels accélère leur réalisation concrète.
Quand cette colère est pleinement reconnue et intégrée, elle devient un pouvoir qui génère initiatives et décisions. Alors la vie devient beaucoup plus agréable, plus intense, plus lumineuse et plus joyeuse.
Il s'agit à toutes fins utiles d'accepter que l'on incarne aussi l'aspect le plus noir de l'humanité. Paradoxalement, cette acceptation s'accompagne d'une détente dans tout le système nerveux, car on n'a plus à se défendre d'être ceci ou cela. On est ce que l'on est, tout simplement, et on se reconnaît dans la grande sagesse de la nature qui a fait toute chose à la fois sombre et lumineuse.
Le véritable travail sur la colère consiste à répondre aux besoins qu'elle révèle ne nous. Lorsque la rage ne cesse de s'exprimer par des blâmes et des reproches de toutes sortes à l'endroit des bourreaux du passé, c'est qu'elle n'a pas été intégrée psychologiquement. Elle n'a pas été transformée. Elle est devenue une prison. Pour résoudre le problème intérieur, il faut aller plus loin.
Je pense pour ma part qu'il n'y a pas de processus de guérison qui ne passe en bonne partie par la colère.
L'éternelle adolescente a besoin de plaire à tout prix. Sa stratégie de suivre est d'attirer le regard des hommes par tous les moyens. A moins qu'il ne s'agisse d'un marginale désespérée qui ne s'accroche même plus à une telle illusion, sa stratégie se résume à peu près ainsi : se faire voir, se faire valoir, se faire vouloir et... se faire avoir !