Le portrait de Dorian Gray, écrit par
Oscar Wilde, fait partie de mes romans préférés (j'en ai beaucoup). L'ayant lu deux fois, dont une dans sa version non censurée, il ne me restait plus que l'adaptation graphique (ou en film, mais je ne suis pas tentée).
Pour les graphismes, c'était loupé, je ne les ai pas aimés.
Par contre, ils rendaient bien les ambiances sombres et les atmosphères gothiques. Comme quoi ! de plus, Lord Henry avait un petit air méphitique, avec sa petite barbichette.
L'adaptation graphique est semblable au roman, du mois, de ce que je me souviens. Dorian est un personnage infect, qui ne pense qu'à lui et pas aux autres. Ayant passé, sans le savoir, un pacte faustien, il va découvrir le prix à payer (son âme) et les résultats sur le tableau.
Tout ce qui fait le sel du roman se retrouve dans l'adaptation : mystères, noirceur de l'âme, dialogues forts (faits d'
aphorismes comme les aimait Wilde), le côté gothique et fantastique, le côté angoissant.
Dans le roman, on "voit" Dorian Gray sombrer dans le péché, dans la noirceur, dans l'avilissement. Ici, c'est plus rapide, mais il n'y a que 70 pages de récit.
Ma préférence ira au roman original, même si, dans le fond, j'ai apprécié cette lecture.
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