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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ai mis un peu de temps à commenter cette bande dessinée tirée du classique du roman d'anticipation du siècle dernier.
Graphiquement, c'est réussi, une atmosphère est créée, surtout pour ce qui concerne les lieux, le décor. J'ai un peu moins aimé les personnages, mais comment faire autrement ? Les couleurs sont très travaillées pour donner corps à cette société de surveillance généralisée.
Pour le scénario, pas de surprise (même si j'avoue avoir un peu oublié l'original avec le temps) et la relation avec Julia m'a semblé prendre une importance assez considérable dans cette version dessinée.
Mais l'essentiel est bien que les lignes de force principales du livre, comme la dénonciation de la surveillance de masse, la délation comme moyen de contrôle, la réécriture de l'histoire, la novlangue etc... sont bien présentes et surtout, pas un prétexte à se moquer, vu de haut, d'un régime passé.
Ce récit reste d'actualité, il pourra toujours servir à chacun de boussole morale, de sujet de réflexion, de questionnement sur les valeurs et c'est ce qui sort de ces images fortes. Bravo donc pour cet universalisme dessiné.
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La crainte, pour un roman adapté en BD, est l'appauvrissement par l'image.
En lisant, je crée mon univers imaginatif. Un autre lecteur ne verra probablement pas les situations et les personnages comme moi. C'est une capacité extraordinaire et une sensation intime.
Le roman 1984 de George Orwell est anxiogène : j'ai ressenti la peur du début à la fin du livre.
Alors en ouvrant la BD, j'étais plus que sceptique. Je ne voulais pas être déçu.
Mais il n'y a pas de trahison : l'univers obsédant de George Orwell est bien là.
Avec une rigueur chromatique, Xavier Coste a créé des planches d'une plastique étonnante.
Le graphisme, à la limite de l'épure, s'efface au profit du récit. L'environnement typé 1950 respecte bien l‘époque de la parution du livre.
Le roman de George Orwell est magnifié.
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Adaptation vraiment très bien faite, idéale pour ceux qui souhaitent lire une adaptation avant le roman lui-même. Elle est très fidèle au roman, tout en omettant des passages, qui peuvent (vers la fin) provoquer toutefois des incompréhensions lorsqu'on n'a pas lu le roman. du côté des dessins, et des couleurs, dans des tons de noir avec du rouge, du jaune ou du bleu, selon les "épisodes", c'est absolument parfait, ça colle totalement au récit.
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"Big Brother is watching you" Qui n'a pas entendu parlé de 1984 ? Oeuvre dystopique la plus connue de Georges Orwell.
Cette adaptation en BD est une grande réussite. Puissante, glaçante, visuellement superbe, des pages en monochrome rehaussées par moment d'une couleur (jaune, rouge, bleue). le dessin se suffit à lui-même, Xavier Coste réalise une prouesse en s'appropriant cette histoire, sans la dénaturer.
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N'ayant jamais lu le roman de Georges Orwell, je ne peux absolument pas vous dire si cette adaptation suit l'histoire originale ou pas. Par contre, je peux vous dire que cette version est déjà très percutante et sait nous plonger dans un univers noir, avec quatre tons très présents (jaune, bleu, noir et rouge). le dessin est sobre, sombre, il retranscrit parfaitement l'ambiance pesante du monde du roman.

Dans cette oeuvre, on découvre l'histoire de Winston, employé du ministère de la vérité de 39 ans, vivant à Londres. Ne pouvant faire confiance à personne, il a une vie solitaire et ne porte pas spécialement le Parti dans son coeur.

Mais dans ce monde où l'amour et la pensée ne peuvent exister, que va-t-il faire lors de sa rencontre avec Julia? Comment aimer quand chaque fait et geste est scruté? Comment penser librement quand rien ne vous le permet, même pas le language qui est voué à changer afin de restreindre les possibilités de s'exprimer? Et surtout, que se passera-t-il si Winston se fait attraper?

Cette lecture était vraiment prenante, impossible de m'arrêter avant de savoir comment va se finir cette histoire d'amour, amour de la liberté et de l'être humain.
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T'es vivant camarade, ça vient d'être un délit
Fais ton autocritique sur ton crâne poli
Inscris ton matricule, numéro du zombie

Big Brother te regarde de son oeil de plâtre
Parano et livide, décervelé noirâtre
On arrive bientôt, 1984

Ce sont des paroles de "big brother" de Bernard Lavilliers je l'écoutais quand j'étais ado sans vraiment tout comprendre, ensuite j ai entendu parlé d'Orwell, je pense qu'il fait partie des visionnaires avec Jules Verne...Hélas visionnaire...même si il visait l'ex URSS, même si on peut juxtaposer ce chef d'oeuvre à un régime totalitaire quel qu'il soit, il me semble que le gouvernement chinois et celui qui ressemble le plus à 1984 (pour la mise un place du contrat social avec les moyens technologique et Xi Jinping qui à dénoncé son propre père à Mao)....mais encore hélas le modèle chinois fait des adeptes....pour qui a vu l'excellent reportage "le monde selon Xi Xinping...



Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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C'est la seconde adaptation en bd que je lis sur 1984 et pour moi, celle ci est une franche réussite. Je ne m'attarde pas sur le récit, on le connaît à force.
Ici, ce qui m'a particulièrement accroché est le choix artistique. Un côté brossé où les formes n'ont pas de contours net, où le personnage principal n'a même pas de visage finalement (cela pourrait être n'importe qui). le choix des couleurs aussi est intéressant. Choix ou plutôt restriction puisque qu'on peut décompter 5 6 couleurs décliné dans différents tons. Ça donne une impression dnopress

Un joli travail qui mérite sa nomination au prix bd fnac france inter.
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J'ai vraiment adoré cette version, dominée par deux combinaisons de couleurs fortes : le jaune et le bleu foncé pour les scènes à l'intérieur du ministère, et le rouge et le noir pour celles en dehors. Des couleurs criardes, intenses, glaçantes, ancrées dans un décor plutôt moderne.

Avec des esquisses magnifiques, des illustrations qui en disent juste assez, et qui sont fortes et belles, Xavier Coste retrace à la perfection l'histoire et l'ambiance décrites par George Orwell. Les moments les plus emblématiques de l'oeuvre sont bien présents et tout aussi forts que dans le roman.

Vous l'aurez compris, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette adaptation, qui est de loin ma favorite pour le moment. le talent de Xavier Coste mêlé à l'incroyable récit d'Orwell nous offre une bande dessinée de qualité, envoûtante et inoubliable.
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1984 ~ Sarbacane ~ Xavier Coste
~~~~~
💬💬💬 ~ Ce que j'en pense ~
1984 est bien plus qu'un roman... Débuté en 1945 juste après la fin de la seconde guerre mondiale, Georges Orwell, écrivain journaliste attaché à la défense des droits de l'homme, l'a publié en 1948 juste après La ferme des animaux et ce sera son dernier livre.
Il y dénonce : les dictatures intrusives, la privation des libertés les plus élémentaires (même l'amour), les mensonges, la délation par la famille et la réécriture constante de l'Histoire pour coller au plus près des idéaux des partis.
C'est fou non ? Pourtant cet écrit est basé sur des faits réels ...
~
Xavier Coste avait depuis très longtemps envie d'adapter ce chef-d'oeuvre et c'est 70 ans après qu'il nous livre sa version. Et pour cela l'auteur a choisi un format carré assez inhabituel en BD.
Mais comment adapter une lecture si intense, si dense et si noire ? Comment montrer ce que tant de gens ont imaginé ? Comment être le reflet de l'histoire sans en être un miroir ? Pas simple ...
Pourtant Xavier Coste arrive merveilleusement à retranscrire l'atmosphère de l'époque en lui donnant une approche contemporaine. Il s'approprie cette histoire et arrive à nous faire entrer dans ce monde comme dans un film. le graphisme est somptueux et alterne les pages avec et sans texte pour rendre la lecture fluide et agréable.
Le petit plus de cette version un pop-up magnifique à la fin du livre (voir dernière diapo)
~
Je sais pas vous, mais moi j'aime quand les livres ne sont pas que des livres, quand ils deviennent au delà de l'histoire un objet que l'on a envie de posséder. C'est le cas pour ce livre, j'ai tout aimé, que dis-je, c'est un véritable coup de coeur que j'ai l'honneur de partager avec vous.
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J'avais un souvenir terrible de ce roman lu au lycée et du film vu alors que j'étais une jeune adulte. A ma grande surprise, j'ai ressenti le même effroi que par le passé en tournant les pages de ce roman graphique dont Xavier Coste maîtrise à la perfection la réalisation. Je termine cet album soufflée par sa puissance d'évocation de l'univers d'Orwell. Je ne m'attendais pas à une telle réussite. Pour tout dire, je n'imaginais pas que l'on puisse réussir à « illustrer » un roman aussi aride dont le propos au fond réside à disséquer le processus d'éradication pur et simple de la pensée individuelle par un régime totalitariste. J'y ai pourtant tout retrouver : cette société de blocs de béton brut où tout individu est effacé au profit de la masse, le souffle froid de l'oeil omniprésent des caméras, l'urgence de vivre l'étreinte encore une fois et la résonance insupportable du cri de l'humain qui périt broyé dans les caves du Ministère de L'Amour. Au final, mon souvenir des scènes du film de Michael Radford associé au moments forts du texte d'Orwell s'est trouvé colorisé – comme un vieux film en noir et blanc - par l'usage particulièrement juste que Xavier Coste fait des couleurs dans ses planches. Comme si par la force du trait des dessins où la violence surgit dans les angles durs des décors, le flouté des visages ou le contraste du noir et blanc dans la salle 101, Xavier Coste redonnait par son projet un nouveau relief dans le paysage Orwellien, un peu comme quand Annie Lennox matraquait son Sex crime dans le générique du film et donnait corps aux voix de la censure de Big Brother. Résolument un livre à avoir dans sa bibliothèque rangé à côté du roman du grand Maître car il permet une entrée en matière facilitée de ce roman parfois difficile et ardu dans le développement du propos et l'analyse des mécanismes qui se mettent en place. Il n'en réduit pas l'oeuvre et en respecte l'esprit fondamental. Il incite au contraire le lecteur à retourner lire 1984, le roman pour mieux percer à jour les secrets de ce roman à la justesse intemporelle.
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