La bibliothèque des citrons

Une histoire pleine d'espoir, sur une famille perdue dans les livres qui va retrouver sa joie de vivre grâce à la magie de l'entraide et de l'amitié.

En me lançant dans La Bibliothèques des Citrons, je n'attendais pas grand chose de ma lecture. J'espérais seulement passer un bon moment et, au final, j'ai été très agréablement surprise. Sous une couverture pétillante et un style tout en sensibilité mais adapté aux 9-12 ans, se cache une histoire plus grave qu'elle n'y paraît. En effet, si certains moments sont particulièrement joyeux et heureux, nos protagonistes passent aussi par des moments plus dramatiques où on se demande si tout le monde va se relever. Au début du roman, Calypso est totalement enfermée dans sa bulle très littéraire et son père lui apprend qu'on ne peut compter que sur soi-même, l'amitié n'étant qu'un concept inutile. Elle passe alors, à côté d'énormément de petites choses et on ne peut que s'attacher à cette petite famille que la vie n'a pas épargnée. Quant à Mae, comment ne pas l'aimer aussi ? L'avantage de son statut de « nouvelle élève », c'est qu'elle ne connait pas l'histoire de Calypso et ne se laisse pas abattre par ses premières réactions. On ne peut qu'admirer ces trois personnages, malgré les pétages de plombs et tout le reste.

Ce roman traite de sujets aussi graves que poignants du deuil à la reconstruction, en passant par la dépression, mais, sans cacher qu'il faut du temps pour se relever, le récit reste bourré d'optimisme et d'espoir.
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Résumé : Calypso est une jeune fille qui vit seule avec son père. A l'école, elle n'a pas d'amies. Elle adore se réfugier dans la lecture, tandis que son père traduit des livres et écrit un livre sur les citrons, sa passion. L'arrivée de Mae à l'école va bouleverser la vie de Calypso, qui va découvrir l'amitié, et une vie de famille différente.

Mon avis : J'ai lu ce livre, attirée par le titre et la couverture jaune citron.

L'histoire est celle d'une jeune fille solitaire, Calypso, qui adore la lecture, et vit seule avec son père depuis la mort de sa mère il y a cinq ans.

Son père vit retranché dans sa bibliothèque, passant des heures à traduire des livres pour gagner sa vie, mais écrivant aussi un livre documentaire sur les citrons, dont il espère qu'il sera publié et reconnu à sa juste valeur. D'ailleurs, le citron est devenu sa passion, des citronniers peuplant sa serre.
Mais il néglige souvent Calypso qui doit se débrouiller seule pour les repas et la lessive.

Mais peu importe, car Calypso croit en ce que son père lui a dit, que la seule force intérieure nous suffit, sans avoir besoin des autres.

Mais tout son univers va être bouleversé par l'arrivée de Mae, une nouvelle à l'école. Dès le début, Mae veut devenir amie avec elle, et Calypso va alors découvrir ce qu'est l'amitié, partageant avec Mae sa passion pour la lecture et l'écriture, ainsi que les confidences entre amies.

Calypso va découvrir une autre façon de vivre en famille avec celle de Mae, avec un petit frère qui fait rire, des disputes qui ne durent pas, des repas préparés par la maman. Calypso commence alors à comparer à sa vie avec son père, comprenant que quelque chose ne va peut-être pas.

Et un jour, elle découvre l'incroyable secret de son père, qui va remettre en cause toutes ses certitudes.

Un roman beaucoup plus bouleversant que je n'aurais pu le penser de prime abord, à la saveur acide des citrons, dont l'amertume remonte à bouche à certains moments.

L'auteur aborde les thèmes de la vie en famille, du deuil, de la dépression, mais aussi de l'amitié, du plaisir de lire, et montre que vivre avec les autres est important, l'entraide permettant de surmonter les difficultés.

A lire !

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Au moment de commencer ce roman à la couverture pétillante et acidulée, je ne savais que deux choses de l'histoire : la petite héroïne aime beaucoup lire et son papa écrit un livre sur les citrons. Autant vous dire que je m'attendais à une histoire totalement loufoque, très drôle et vraiment légère, idéale pour récupérer après deux semaines fort studieuses et une crise de migraine fort douloureuse … Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses ! Derrière ce titre plutôt intriguant, dont on ne comprend la signification qu'au milieu de l'histoire, se cache quelque chose de bien plus profond, de bien plus sérieux que l'on ne peut le penser au premier abord … Et c'est vraiment une très belle surprise !

Cela fait cinq ans que la mère de Calypso est morte, emportée par un cancer foudroyant. Cinq ans qu'elle vit avec son père, correcteur littéraire très occupé à finaliser l'oeuvre de sa vie : un ouvrage encyclopédique réunissant toutes les connaissances de l'humanité au sujet des citrons. Cinq ans qu'elle veille à ce qu'il n'oublie pas de diner et qu'il l'exhorte à trouver sa « force intérieure » pour ne pas avoir besoin des autres pour être heureuse … Solitaire, elle passe ses récréations à dévorer les nombreux romans que sa mère lui a légué. Mais tout bascule le jour où la nouvelle, Mae, l'aborde dans la cour. Comme Calypso, Mae aime lire, énormément. Comme Calypso, Mae aime écrire, secrètement. Petit à petit, elles deviennent amies … et toutes les certitudes de Calypso fondent comme neige au soleil.

Calypso est une petite fille incroyablement attachante que l'on a immédiatement envie de protéger : livrée à elle-même, elle souffre sans se l'admettre de l'attitude de son excentrique de père, trop absorbé par l'écriture de son ouvrage pour songer à préparer les repas, lancer une machine à laver ou aller faire les courses. Elle tente d'appliquer ses conseils et de se suffire à elle-même, de ne pas se laisser submerger par la tristesse ou le découragement, mais sans parvenir à trouver cette « force intérieure » auquel il croit si fort. Alors, ne pouvant se réfugier dans les bras de son père, elle se réfugie dans les livres, et je me suis aussitôt identifiée à elle : tout comme Calypso, je passais les récréations le nez plongé dans un roman, indifférente aux enfants qui couraient et hurlaient tout autour de moi ; tout comme elle, j'ai rapidement essayé d'écrire mes propres histoires dans mon cahier de brouillon ; tout comme elle j'estimais ne pas avoir besoin d'une amie pour être heureuse. Mais Calypso a eu plus de chance que moi : elle a rencontré Mae. On le sent rapidement, cette rencontre va bouleverser la vie de Calypso … mais on est bien loin de se douter comment.

Quel plaisir que de voir Calypso, jusqu'alors si discrète et sérieuse, s'ouvrir à l'amitié et aux rires, redevenir une petite fille de son âge avec ses rêves et son insouciance ! Quel bonheur que de voir ces deux fillettes jouer à reconstituer les scènes de leurs livres préférés, s'efforcer de remettre en état la vieille cabane du jardin pour en faire leur endroit secret, essayer d'écrire une histoire à quatre mains ! Quelle belle amitié, quelle belle complicité, quelle belle complémentarité ! Aux côtés de Mae l'intrépide, Mae l'impulsive, Mae la sensible, Calypso apprend à ne pas avoir peur de ses émotions, à ne pas les refouler ni les camoufler. Elle découvrir qu'on est tellement plus fort à deux, que cela fait parfois tellement de bien de laisser quelqu'un autre être fort à sa place, et que s'attacher à quelqu'un n'a rien de mal ou de dangereux, bien au contraire. Et au fur et à mesure que Calypso découvre la famille de Mae, elle se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans sa propre famille, même si celle-ci n'est plus composée que de deux membres ….

Et c'est à ce moment-là que le récit bascule. D'une belle histoire d'amitié pleine de rires et de sourires, on sombre dans quelque chose d'incroyablement plus profond … et de plus douloureux, également. Jusqu'à présent, aux yeux du lecteur, le père de Calypso n'était qu'un écrivain un peu extravagant et tête en l'air, passionné par les citrons et amoureux de la solitude. On se rend finalement compte que cet homme a été totalement brisé par la mort de sa femme, qu'il n'est jamais parvenu à faire totalement son deuil et qu'il s'est englué dans une dépression aux accents citronnés … Et on tombe de haut, car jusqu'alors, on le blâmait sévèrement d'être aussi distant avec sa fille, aussi indifférent, aussi absent. On avait envie de le secouer pour qu'il abandonne quelques heures son Histoire des citrons pour aller faire les courses, on avait envie de lui crier dessus pour qu'il s'occupe un peu de sa fille … et non pas le contraire. Car ce livre aborde finalement la question des enfants-veilleurs, obligés d'endosser le rôle d'adulte responsable pour pallier à la maladie d'un parent … Il l'aborde sans détour mais avec tendresse, avec sobriété mais sans maladresse. C'est à la fois déchirant et incroyablement émouvant !

En bref, vous l'aurez bien compris, ce petit roman jeunesse a été une très belle surprise ! Derrière ce titre farfelu et cette couverture acidulée se cache tout d'abord une très belle histoire d'amitié, mignonne et émouvante, légère et rafraichissante, qui donne envie de danser et de crier de joie. Mais La bibliothèque des citrons n'est pas une simple histoire d'amitié : c'est également une histoire de famille, bouleversante, troublante, touchante … et tellement belle, également. Car pas une seule fois l'autrice ne sont dans le pathétique, dans le tragique à outrance, dans le déprimant. Bien au contraire. C'est une histoire pleine d'espoir, de douceur et de poésie. C'est une histoire dont on tourne la dernière page avec un grand sourire, parce qu'on sait que Calypso et son père sont sur la bonne voie … Pour conclure, c'est un livre que je conseille aux petits comme aux grands : la narration est suffisamment « simple » pour s'adresser aux jeunes lecteurs et suffisamment « riche » pour satisfaire les adultes ! Un livre à offrir et à s'offrir absolument !
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Un très beau roman très émouvant et attachant qui explore à travers le personnage-narrateur de Calypso des thèmes légers, comme l'amitié ou l'amour de la lecture, mais aussi plus difficiles comme le deuil, la solitude ou encore la dépression. On s'attache à cette fillette de 10 ans, marquée par la mort de sa mère et le repli de son père pris de passion pour les citrons, qui apprend peu à peu à s'ouvrir aux autres grâce à son amitié avec l'espiègle Mae.


L'écriture est vraiment belle, toute en nuances, ni trop poussée dans le pathos, ni trop superficielle. Une histoire de guérison qui peut émouvoir les plus jeunes, cibles évidentes de ce roman, mais aussi les plus âgés.


Pour l'anecdote, j'ai vraiment apprécié les notes, probablement de la traductrice, qui donnent les références des ouvrages classiques anglais cités et expliquent certains termes se rapportant à la culture anglaise (BBC, Christmas Pudding, Bonfire Night....). Cet ouvrage étant un roman jeunesse, c'est plutôt bien vu de donner des clés qui paraissent évidentes à un adulte (ou à un anglophone).

Avec un titre aussi magique, La Bibliothèque des citrons ne pouvait être qu'un roman original et touchant !

Malgré le fait que ce livre s'adresse à jeune public à la base, je l'ai trouvé d'une très grande maturité et d'un fort réalisme. C'est une histoire terriblement émouvante qui dépeint le quotidien d'une jeune fille de 10 ans passionnée par les livres, solitaire, orpheline de sa mère et dont le père est plongé dans un chagrin silencieux. C'est l'histoire de Calypso qui va découvrir la puissance de l'amitié, la profondeur des sentiments, l'importance du lien avec autrui.

J'ai tout d'abord énormément ce livre parce que je me suis identifiée à son héroïne : sa passion dévorante pour les livres, sa faculté de s'enfuir dans des univers imaginaires, son côté solitaire mais aussi cette volonté inconsciente d'être comprise et de n'être plus seule. J'ai trouvé qu'elle était très mûre pour son âge, qu'elle donnait presque l'impression d'être une jeune femme du fait de sa capacité à comprendre et à s'occuper de son père.

Ce livre ne cherche pas à raconter une histoire candide, bien au contraire, il y a des moments très durs notamment dans la confrontation entre Calypso et son père, c'est un roman que je recommande chaudement car il est à la fois adapté pour le jeune public dans un style beau et épuré, mais aussi prêt à accueillir un lectorat plus adulte du fait des thématiques abordées.

En définitive, Jo Cotterill signe une histoire magnifique sur l'amour du livre, le deuil, l'amour paternel et l'amitié.

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Aujourd'hui, il est pour moi difficile de faire cette critique car ce roman jeunesse traite d'un sujet difficile. La couverture jaune acidulée et le titre "la bibliothèque des citrons" m'ont plu mais ne m'ont pas préparé au contenu. La jeune héroïne, Calypso est une fillette de 10 ans, orpheline de mère et solitaire. Elle se réfugie dans la lecture et ne compte que sur elle-même comme son père le lui a appris. Ce père, présent dans sa vie mais qui est totalement obnubilé par son travail et l'écriture d'une encyclopédie sur les citrons. Un jour, Calypso fait la rencontre de Maé, passionnée comme elle de lecture. Petit à petit, une amitié naitra et Calypso va découvrir les joies de la vie de famille. Ce qui la renvoie au dysfonctionnement de la sienne. Un livre courageux car il aborde le thème de la dépression et les amoureux des livres auront des références pour compléter leur bibliothèque. Mais je ne sais pas à quelle tranche d'âge le conseiller pour ces mêmes raisons. Un roman jeunesse poignant loin de laisser indifférent. #Labibliothèquedescitrons #NetGalleyFrance

Calypso a 10 ans. Elle a perdu sa mère à 5 ans et se retrouve avec un père qui prône la solitude et l'autonomie, n'étant pas partisan des amitiés. Absorbé par son travail de correcteur dans l'édition et l'écriture de son livre il néglige les tâches quotidienne qui incombent à l'adulte et dont se charge Calypso comme les courses, le ménage, l'emploi du temps de sa fille. Laissant sa fille gérée plus qu'elle ne devrait. C'est grâce à la nouvelle élève, Mae, qu'elle arrive à retrouver sa part d'enfance et son insouciance en allant chez sa nouvelle amie mangeant mousse au chocolat, suivant les péripéties de son petit frère et en faisant un tournée de maisons pour halloween

Calypso plutôt calme et docile bascule dans l'incompréhension quand son père remplace ses précieux livres par des citrons. Elle sera amenée à rencontrer un groupe de veilleurs. Des enfants qui, comme elle, prennent le rôle de l'adulte dans leur foyer. Elle rencontre des enfants qui comme elle ont du prendre des responsabilités très tôt pour palier des parents malades.

Heureusement elle a ses livres et Mae, son amie. Douce Calypso qui gère le chagrin de son père mais également le sien, chagrin qu'elle surmonte avec ses livres. Et c'est autour de l'écriture que père et fille vont pouvoir échanger. Une très belle histoire d'amitié entre enfants mais également avec les livres. Une belle et touchante rencontre pour ma part. 

Un roman d'une sensibilité extrême, d'une intelligence magistrale, qui nous touche, nous bouleverse, nous transperce, le tout sans pathos. Une réussite et une véritable ode à la littérature, qui, en plus d'être le lieu de tous les voyages imaginaires, est également pour la protagoniste, la petite Calypso, un lien avec sa maman disparue.
Un ouvrage qui aborde des sujets difficiles tels que la mort, le deuil, les erreurs, les non-dits, mais aussi l'amotie, et la résilience
Un texte qui se termine sur une note d'espoir, à mettre entre toutes les mains !
#Labibliothèquedescitrons #NetGalleyFrance
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Les livres occupent une place très importante dans ce roman, c'est ce qui m'a particulièrement séduit.

J'ai beaucoup aime ce livre tres attachant. Je pense qu'il peut grandement aider tous les enfants qui sont orphelins et-ou qui prennent soin de leurs parents. Il existe en Angleterre des groupes de soutien pour les enfants "veilleurs" et je pense que si nous n'en avons pas en France, c'est par deni de l'enorme probleme social que posent ces familles qui reposent sur les enfants. Pourtant, je pense que nombre d'enfants prefereraient etre soutenus aupres de leurs parents en difficulte plutot que d'etre places en familles d'accueil avec les resultats que l'on sait. Je suis frappee de voir que la societe anglaise encourage la responsabilisation de ces enfants plutot que de les ignorer ou de disloquer les familles. Nous devrions suivre cet exemple magnifique de groupes d'enfants qui se comprennent et partagent leurs difficultes. Ce livre est tres bien ecrit et se lit d'une traite.