Le monstre le plus dangereux n'est jamais celui auquel on s'attend.
Je me souviens de tout. On se souvient toujours de tout, le temps n'arrange rien, le temps déforme tout, mais n'efface rien. On dit n'importe quoi à propos du temps. Ceux qui en parlent n'ont jamais rien vécu. N'ont rien à oublier.
Quand tu es détenu, ou quand tu meurs, le monde continue de tourner sans toi.
Mais personne ne vit avec sa véritable identité. Sinon ça supposerait que l'on soit nous-mêmes, au fond. Sincères au quotidien avec nous-mêmes. Soyons honnêtes, personne ne l'est. Nous sommes tous des pseudonymes de nous-mêmes. Nous sommes tous des imposteurs.
Il y a toujours de la lumière aux Enfers !
On a besoin de bruit pour remplir nos vies, pas vrai ?
On se souvient toujours de tout, le temps n'arrange rien, le temps déforme tout, mais n'efface rien.
Le monde est filmé, le monde est surveillé, mais le monde est vide et les humains ont déserté le monde.
On isole les innocents, les faibles, ceux qui craignent pour leur vie ou leur intégrité physique . Et on isole les êtres abominables . C’est ça la prison .
C’est ça , la vie. On ne veut voir ni les plus sensibles ni les monstres . Les deux extrémités de l’humanité. Tout ce qui sort de la norme .
Je suis une parenthèse dans le monde, un signe typographique insignifiant. Je n’avais rien à faire ici , et on me le faisait comprendre. J’étais une coquille dans un texte , que personne ne devait remarquer. Une faute de frappe.