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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sans doute est-ce un plaisir coupable que d'aimer jPod de Douglas Coupland car la plupart des chroniques positives commencent par "Ce n'est pas de la grande littérature, mais...". Alors, écrivons-le encore une fois : ce n'est pas de la grande littérature mais c'est jubilatoire au possible. Et, accessoirement, fort déjanté avec ce grand délire textuel où les chiffres prennent parfois le pouvoir sur les mots (une dizaine de pages avec la liste complète des nombres premiers jusqu'à 100.000), des séances de brainstorming hilarantes, des pages remplies de noms de marques commerciales, en gras et en énormes caractères etc. Bref, c'est un roman cybernétique avec ses spams, ses mails incongrus (comment se vendre sur ebay !), ses fausses lettres d'amour (à Ronald, la mascotte de McDo)... Au-delà de la forme, jPod est aussi un roman classique avec sa description de personnages proches de la trentaine travaillant dans le monde du jeu vidéo, geeks intégraux et super autistes, et de leurs parents, normaux, eux, c'est à dire ultra névrosés ! Pour couronner le tout, Coupland s'invite dans le roman comme personnage secondaire, le comble de l'égocentrisme ou de l'auto-dérision, on ne sait plus trop. le plus étonnant est que ce livre reste en fin de compte cohérent sous couvert de trip hallucinatoire qui n'est rien d'autre qu'une vision acerbe et suprêmement amusante des dérives de notre société. Et honnêtement, que ce soit ou non de la grande littérature, on n'en a rien à faire (pour être poli).
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Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre avec ce roman. J'avais peur de me retrouver avec du charabia de Geek, une histoire ennuyeuse et de ne rien comprendre du tout...

Au final, ce fut une très bonne surprise !
C'est frais,c'est drôle et décalé.
Attention cependant : ce roman s'adresse plus particulièrement aux personnes nés dans les années 80 ! Les Cheerios, Ronald McDonald, Tétris...Que de beaux souvenirs !
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La fanatique (douce) des produits Apple a immédiatement réagit au titre de cet ouvrage. Comment ne pas faire le lien entre le iPod, le baladeur numérique de la marque à la pomme croquée et l'intitulé de ce récit : « jPod ». Même la majuscule est placée au même endroit, ce n'est donc pas un hasard ou alors je ne m'y connais vraiment plus ! (Bon ok page 63, l'auteur nous donne sa version des faits et le pourquoi du comment du jPod, mais je n'y crois pas un seul instant !).
Cela débutait donc plutôt pas mal.
La couverture était originale et ces six petits personnages représentés avec des legos (ou ce qui y ressemble franchement) donne ce côté adulescent que je recherche dans ma lecture.

Voici même le lien jPod : http://www.jpod.info/

Je souhaitais aussi trouver quelque chose d'original et bien je suis servie !
L'éditeur, tout comme l'auteur s'est « amusé » avec les polices de caractère. On passe de l'une à l'autre en fonction de ce que l'on lit. Il y en a une pour les mails, une autre pour ce que les protagonistes voient en face d'eux et qu'ils évoquent pour nous, une autre encore pour le corps de l'intrigue…Et pour ma part, c'est du jamais vu. Cette originalité est une bonne idée, même si je peux aussi lui trouver au moins un défaut. D'un point de vue positif, c'est plus clair pour le lecteur qui en un seul coup d'oeil sait replacer ce qu'il lit dans son contexte, mais c'est aussi lassant, voir fatiguant de devoir sans cesse s'adapter une police de caractère pas toujours des plus lisibles quand on est fatigué (oui, je lis le soir et parfois mes yeux font du tricot parce que je tombe de fatigue, mais je veux absolument avancer dans mes lectures).

Le récit est déjanté et je me demande où a bien pu pêcher toutes ces idées ce cher Douglas Coupland. Je sais bien que les geeks, en général, sont complètement décalés par rapport à la vie réelle, mais là quand même, c'est énorme ! Et que dire des géniteurs ???
J'ai trouvé cela hilarant, loufoque, complètement déjanté.
Jugez vous-même, l'auteur, Douglas devient même un des personnages de ce roman peu orthodoxe. C'est limite très narcissique quand même…

Ce pavé de plus de 500 pages est un OVNI. On le lit pour se dépayser, mais au final, on en ressort parfois avec la migraine tellement c'est tordu. On se perd, on se retrouve et l'on s'égare de nouveau. Wahou, cela en deviendrait presque indigeste.

Une lecture pas banale, que je ne conseillerai pas à tout le monde. Je crois que pour l'apprécier, il faut connaître un peu le monde de l'informatique, des jeux vidéos ne serait-ce que par un proche. Si on n'y connaît vraiment rien, on risque de passer totalement à côté.
Mais pour tous les autres, essayez, rentrez dans la partie : Insert coin !
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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JPod de Douglas Coupland est un roman délirant, geek, surréaliste et hyper jouissif.

Inutile de raconter l'histoire, on est dans l'abracadabrantesque jusqu'au cou.

Si vous avez lu Then we came to the end (Open Space) de Joshua Ferris, c'est un peu la même chose: un bureau et une poignée de quasi autistes - des gages sous forme de lettres d'amour à Ronald McDonald ou auto-ventes sur Ebay, des recherches obsessives sur Google, l'achat hebdomadaire de baskets, des listes à n'en plus finir et quelques meurtres en plus.

Je recommande très chaudement cette lecture qui, c'est le moins que l'on puisse dire, sort des sentiers battus et plaira aux geeks mais aussi aux autres, dont je suis.
Lien : http://logresse.blogspot.com..
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Jpod, c'est une équipe de développement de jeu vidéo (constituée, par extension, de Jpoders) qui planche initialement sur une simple simulation de skateboard. Ca, c'est avant que ce programme ne soit saboté par Steve, le chef du projet qui souhaite ajouter une torture à ce jeu de planche à roulette. Pourquoi ? Parce que les tortues, c'est fun. le jeu sera rebaptisé BoardX, une véritable trouvaille en termes de communication à en croire ce dernier : « le message que le X adresse au monde, c'est : tendance et audace, punk et funky. Ca dit au monde qu'on n'est pas juste un jeu moyen. » Un tel constat est peut-être effarant aux yeux de l'équipe, n'empêche que Steve a sauvé Toblerone de la faillite, alors on peut bien lui faire un peu confiance.

Ethan Jarlewski, le protagoniste du roman en question est un des membres de cette fine équipe et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en est probablement le maillon le plus stable. Car il côtoie au sein de cette entreprise une nymphomane notoire, un collègue qui a été élevé dans une communauté lesbienne et n'a découvert le monde capitaliste qu'à la fin de sa puberté, ou encore un bonhomme que l'on a arbitrairement surnommé Mark le maléfique. Sans compter Kaitlin, la dernière arrivée qui se demande bien quelles exactions elle a pu commettre dans une vie antérieure pour se retrouver confinée avec une bande de loser pareils. Car on glande pas mal chez Jpod, et les joyeux drilles, quand ils n'échangent pas des propos stériles ou ne zonent pas sur la toile, s'en donnent à coeur joie pour inventer des distractions futiles.

Mais il n'y a pas qu'au travail qu'Ethan est entouré d'étranges personnages, puisqu'au sein même de sa famille gravitent des profils pour le moins perturbant. A commencer par sa mère qui lui demande de l'aider à enterrer le cadavre d'un biker sorti de nulle part. Et que dire de son quinquagénaire de père qui ne désespère pas d'effectuer une apparition dans un film, et qui, en désespoir de cause ne trouve rien de mieux à faire que de tringler toutes les jeunes femmes qui veulent bien se donner à lui... Sans compter Kam, le mafieux chinois qui n'aura de cesse, au fil du roman, de s'incruster dans l'environnement d'Ethan.

Jpod est un petit bijou dans lequel on croise Itchy et Scratchy, des jeux de nombres sous formes de devinette et Douglas Coupland lui-même, une autoréférence d'autant plus amusante qu'elle est principalement décriée par Ethan alors qu'elle trouve grâce aux yeux de tous les autres. Dans ce roman, on écrit à Ronald McDonald, on apprend le chinois, on demande aux uns et aux autres quel est leur personnage préféré dans les Simpson et on baigne dans l'univers des geeks. Il est ainsi fait référence à Chrono Trigger, Zaxxon ou Baldur's Gate, entres autres. Les gamers de tous poils se plairont à fréquenter un tel milieu avec des personnages aussi barrés et à suivre par-là même l'évolution du développement d'un jeu voué de toute évidence à un cuisant échec. On n'en dira pas davantage. Jpod est un roman totalement burlesque, décalé (en témoignent les nombreux jeux typographiques chers à Coupland) dont la lecture est tout simplement jubilatoire.
Lien : http://lelibrairetemeraire.b..
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Impigeable pour qui est allergique aux jeux videos et qui n'était pas né dans les années 80. Indispensable pour les autres
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