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3,8

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Incapable de faire le deuil de son épouse, Silvestre Vitalicio décide de quitter le monde en entrainant ses deux fils Ntunzi et Mwanito dans un exil intérieur. Accompagné d'un ami soldat, Zakaria, il enferme ce qui lui reste de famille dans une garnison abandonnée, rebaptisée Jésusalem, loin du monde, loin de la guerre, loin des hommes, et surtout loin des femmes. le petit groupe vit dans le dénuement, et est parfois ravitaillé par l'oncle Aproximado. le quintet est complété par une ânesse, seul élément « féminin » de cet univers. Enfermé dans sa folie tyrannique il tente d'entraîner ce petit monde dans ses délires. Un jour arrive une femme, la première que Mwanito rencontrera.

Certes l'écriture est poétique, a parfois du souffle. Certes l'atmosphère est particulière, créant une tension et même un malaise. Chaque chapitre commence par un poème. Les allégories sont nombreuses dans ce récit fait par la voix d'un enfant qui ne connaît que cet isolement imposé par le père mais qui soupçonne qu'il existe un ailleurs, au-delà du portail, au-delà du fleuve. Mais l'ensemble m'a paru obscur. J'ai essayé de trouver de l'empathie pour le désespoir de Silvestre, pour la quête d'amour de ses fils, mais je suis restée hermétique à ce texte énigmatique et déroutant. Jusqu'à la dernière ligne j'ai attendu la surprise, le déclic, mais, même si je m'en suis approché dans les dernières pages, le sentiment de frustration domine lorsque je referme le livre.
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