Paradis perdu

L’être humain possède une faculté d’oubli et d’adaptation étonnante.

Une fille dont les fiançailles ont été rompues, même si c’est elle qui l’a décidé, aura toutes les peines du monde à trouver un autre homme dans son village.

Mieux vaut prévenir que guérir, suivant le bon vieux principe de la médecine chinoise.

Rien n’a la vie plus dure que les traditions.

Le problème de la corruption se résoudra lorsque les inégalités seront moins criantes. Le Vietnam découvre les joies du libéralisme et de la société de consommation à la mode orientale. L’ennui, c’est que ça se passe de façon sauvage, en dehors de toute organisation mûrement réfléchie.

La France est une vieille dame qui se repose sur ses lauriers. Le Vietnam est un pays jeune, qui regarde vers l’avenir, les yeux grands ouverts.

On s’habitue à tout, mais jamais à la chaleur. C’est une vraie plaie qui vous met les nerfs à vif ou totalement à plat.

La femme est par nature calme, tendre et douce, mais dès lors qu’elle s’unit à un homme, elle doit apprendre à devenir plus active ; elle doit développer son côté yang, symbolisé par le rouge de sa robe de mariée. L’homme, en revanche, de tempérament plus emporté, doit devenir plus paisible, développer son aspect yin, auquel est associé le bleu.

L’amour est une denrée rare. Il l’a toujours été… pourtant, il ne s’est jamais éteint, contrairement à certaines espèces plus communes et moins fragiles. C’est un peu comme l’amitié…

Vous voyez, moi aussi, il m’arrive de tomber dans les clichés. Ça n’a rien à voir avec le fait d’être Occidental ou Oriental. Je suis sûr que vous ne trouverez pas beaucoup d’Asiatiques capables d’autant d’amour.