La bouffe est chouette à Fatchakulla

Un livre que je ne regretterai jamais d'avoir choisi à la librairie.
Avec un sens de l'humour très bien manipulé et agréablement noir, l'auteur nous fait suivre ses personnages à travers leur enquête - c'est sûr que retrouver les morceaux de ses voisins éparpillés dans les bois demande réflexion.
La fin était plutôt prévisible, le dénouement pas très surprenant ; pourtant j'ai énormément apprécié l'écriture donc je suis contente de cette petite trouvaille.
Je le conseille vivement !

Il y a des patelins où l'on s'emmerde presque, mais pas totalement. Parce qu'il y a deux ou trois trucs à y faire, malgré tout. Comme élever des chats à 6 doigts de pied, jouer du banjo, bouffer des chihuahuas, vider des cannettes de bière ou s'exercer la carabine sur les gosses des voisins.
C'est le cas de Fatchakulla. Un bled paumé en Floride. Avec tout ce qu'il faut. Des marécages, un alligator cacochyme et placide, un fantôme siffleur, un indien bouffeur de rats, un shérif bougon et un gosse nommé Module Lunaire qui cherche des appâts pour la pêche.
Puis la figure locale, le type que tout le monde déteste. Oren Purvis. Enfin, feu Oren Purvis. Puisqu'il survit durant une quinzaine de pages, avant de finir en pièces détachées. Façon puzzle gore.
Le souci, c'est que les 184 habitants de Fatchakulla ont de bonnes raisons de haïr la victime.
Voilà donc 184 suspects potentiels ....
.
Si l'on s'emmerde à Fatchakulla, on s'amuse beaucoup à lire ce livre, et de meurtre en meurtre, on se surprend à éprouver de la sympathie pour les ploucs de là-bas, qui valent bien les nôtres. Une lecture vite faite, mais qui donne le sourire !

Foncez sur ce roman noir absolument extraordinaire tant les situations et les personnages sont délirants. le narrateur manie l'humour avec brio. On ne s'ennuie à aucun moment à la lecture de ce livre, au contraire : on tourne les pages convulsivement. On suit l'enquête menée par trois pieds nickelés, en l'occurrence le shérif, le médecin du coin et le détective amateur qui est censé être le plus intelligent des trois. Des morceaux de corps sont retrouvés dans les marécages et aucune piste ne se dégage. Aucun témoin, aucun indice. Les suspects sont complètement barrés. le narrateur entraîne même le lecteur vers des pistes surnaturelles. Je n'avais jamais rien lu de pareil auparavant. Pollock peut-être mais sans l'humour.
Encore une fois, foncez ! Ce roman est inénarrable et la fin est indescriptible.

Quelle belle surprise ce court roman!
Acheté par hasard et rapidement, en confondant l'auteur avec celui de l'aliénisteCaleb CARR. Rien à voir mais belle surprise quand même.
Ici pas de coïncidences improbables, pas de super héros, tout se déroule en quelques jours, lorsque des meurtres horribles secouent le petit village fictif de Fatchakulla, village isolé où les habitants vivent en autarcie les uns avec les autres, et dont on comprend qu'il se situe au coeur du Missouri non loin du chef-lieu du canton, Platt City (sans e) .
Dans ce village tout le monde est pécheur ou chasseur et chacun vit dans la peur de Willie le Siffleur, un esprit versatile, « muni ou non d'une tête » et qui hante les marais.
Pas de livres ni d'intellectuels dans ce village, à part Doc Bobo le médecin du village, et la peur s'empare du village lorsque le plus fieffé salaud du canton est retrouvé mort dans des conditions atroces.
On est plongé au coeur de l'atmosphère oppressante de village ou tous les habitants peuvent être suspects, et l'auteur nous emmène avec lui , dans un humour décapant, une écriture simple et efficace en compagnie des figures du village , à la recherche du coupable.
Livre conseillé sans modération !

Une lecture ancienne mais inoubliable car hallucinée et délirante. Une description du Sud des Etats-Unis très classique et assez familière. Une intrigue et des personnages totalement pittoresques.

Bonne écriture qui m'a emmenée loin de mon quotidien

deuxième fois que je le lis, je me marre toute seule dans le train, et franchement , quel regret qu'il n'en ai écrit qu'un seul !

deuxième fois que je le lis, je me marre toute seule dans le train, et franchement , quel regret qu'il n'en ai écrit qu'un seul !

deuxième fois que je le lis, je me marre toute seule dans le train, et franchement , quel regret qu'il n'en ai écrit qu'un seul !

deuxième fois que je le lis, je me marre toute seule dans le train, et franchement , quel regret qu'il n'en ai écrit qu'un seul !