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sur 179 notes
Sachez chasser ces chats de Fatchakulla, chat serait chouette !

Quel rapport avec le roman « La Bouffe est chouette à Fatchakulla ! » ? Vous pensez aux chasseurs, aux chouettes ou aux chats, oui un peu c'est vrai… mais c'est surtout dans les deux titres, un texte improbable et une prononciation impossible … Essayez encore, à voix haute bien sûr : «La Bouffe est chouette à Fatchakulla !». Cela fait une semaine que j'essaie de me rappeler du titre et encore plus de tenter de le prononcer. Impossible, je n'y arriverai jamais…

Son auteur Ned Crabb, né peut-être un jour en Alabama, est un mystère comme son roman. Il aurait été journaliste et aurait publié cet unique roman, publié en 1978. Donc vous savez désormais tout sur cet auteur dont on ne sait rien…
En résumé, côté coulisses, un titre et un auteur sortis de nulle part !

Si vous ouvrez le rideau, la découverte du pittoresque village de Fatchakulla Springs s'ouvre à vous, dans une région marécageuse pleine de serpents, au bord d'une rivière La Bogie, infestée de bestioles diverses la nuit tombée. La bourgade est réputée tranquille, hormis le vieux Orven Purvis, détesté par tous les habitants, les gosses et tous les chats du coin. Tranquille, tranquille, j'allais oublier, le vieux Zack, l'alligator, soupçonné à tort de manger les chihuahuas de Miss Tatum…alors que le vrai coupable était le vieil indien fou, Whahoo Goatsong, mangeur d'oiseaux, mulots ou autres belettes. Bref, Fatchakulla Springs est le paradis sur terre... pour les animaux.

Et puis, un soir vers vingt-deux heures, allant chercher des appâts pour la chasse du lendemain près de la rivière, Module lunaire, le gamin surnommé M. L. également, découvre sur le chemin la tête de Purvis, gisant sur le sol sans vie; Oui, oui, vous avez bien lu…, le nom du gosse est Module Lunaire car ce neuvième enfant de la famille Barlow est né le jour où Apollo XI a atterri sur la lune.
Pour mener l'enquête, un trio gagnant est constitué d'Arlie Beemis, shérif de Fatchakulla Springs, Doc Bobo, médecin déprimé et trouillard, et enfin Linwood Spivey, le génial Sherlock Holmes du coin, la plupart du temps bourré à la bière.
Nos trois fanfarons commenceront par inspecter la demeure de Purvis, où son fils Ju-Jube, un peu dingue sur les bords et un fantôme au 2ième étage dit-on, habitent cloitrés jour et nuit. Pour la suite, à vous de découvrir le mystérieux tueur fou, qui ne laisse aucun indice flagrant sur les lieux du crime…sinon des têtes, jambes, fesses et autres membres…humains je précise.

Si vous avez déjà lu «Les marécages» de Lansdale, vous retrouvez exactement le même univers et des évènements tout à fait semblables : Willie le Siffleur chez Crabb rodant la nuit comme l'homme-chèvre chez Lansdale, des meurtres atroces inexpliqués, des marécages impénétrables et une rivière dangereuse dès le coucher du soleil. J'avais l'impression que le style si particulier de la série Hap et Leonard, en moins cru, s'était glissé dans «Les marécages» pour obtenir ce roman hallucinant « La Bouffe est chouette à Fatchakulla ! ».
Un roman complétement loufoque, aux fausses pistes et rebondissements multiples, toujours bien orchestrés par Ned Crabb. Une fin surprenante mais pas assez travaillée à mon goût. Revers de la médaille pour ce livre venu d'ailleurs, j'ai été gêné par le nombre d'invraisemblances relevées durant tout le récit. Passe encore le voyage surréaliste en bateau, plutôt en radeau de fortune, sur la Bogie ou encore l'irruption de la grande femme fatale dans ce bled perdu. Mais, pour moi, les procédures de perquisitions des différentes propriétés des principaux suspects sont complétement invraisemblables… et nuisent à la qualité de l'intrigue tout de même. Ne parlons même pas de la police du canton, une sorte de FBI de l'époque, en dessous de tout et invisible trois heures après le meurtre !

Malgré tout, j'ai préféré cet ouvrage aux Marécages de Lansdale pour son humour, ses personnages déjantés et quelques tirades formidables, notamment du frère Walpurgis de l'université chrétienne de Fatchakulla. Un bon moment de lecture très, très divertissant.

PS : J'ajouterai une petite anecdote survenue à la fin du livre. Dernière page, je ferme le bouquin, je réfléchis deux secondes et je me dis « mais quel c… ? ». J'avais la solution depuis le début et je me suis fait avoir comme un bleu ! Je ne vous donnerai pas l'indice évidemment mais soyez plus attentif… que moi.
Lorsque vous aurez fini le roman, relisez ma critique et...
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Fatchakulla (à tes souhaits) Springs est une paisible bourgade de la Floride. Nous pourrions même la renommer "Ploucville" tellement ses habitants sont des imbéciles congénitaux, croyant encore que si vous sortez à la tombée de la nuit, Willie le Siffleur viendra pour vous prendre et vous manger tout cru !

C'est dans cet état d'esprit apeuré qu'était Module Lunaire, jeune gamin de 8 ans, lorsqu'il brava les interdits pour aller chercher des asticots de nuit, qui, comme le nom l'indique, ne se trouvent que la nuit ! S'il vous plaît ? Oui, j'ai oublié de vous préciser que le gamin se nomme "Module Lunaire". Pas de sa faute si, le jour de sa naissance, Apollo XI atterrissait sur la lune !

Déjà qu'il avait un peu la trouille, je ne vous raconte pas son état après être tombé sur la tête d'Oren Purvis qui se trouvait sur le chemin menant au bayou.

La tête ?? Mais il est où le reste du corps ? Ben, personne ne le sait… Willie le Siffleur aura sans doute dû tout manger, sauf la tête. Bon, on ne va pas lui en vouloir vu que Purvis était le plus salopard de toute la contrée.

Pour un roman déjanté, c'est un roman déjanté ! Déjà que nous sommes face à des crétins finis, superstitieux comme pas deux, trouillards à mort, pétris de vieilles légendes qui font peur aux enfants comme aux parents… et, éleveurs de chats tous aussi dégénérés qu'eux.

Ajoutons à cela des forces de l'ordre qui ressemblent à tout sauf à des flics, des morts dont on retrouve des morceaux mais pas l'entièreté du corps et pour résoudre toute cette sordide affaire, le trio constitué du shérif Arlie Beemis, du docteur Doc Bobo (ça s'invente pas, en plus, il est déprimé et trouillard) et de Linwood Spivey qui pourrait se prétendre digne émule de Sherlock Holmes s'il ne picolait pas autant…

Et un assassin insaisissable, qui ne laisse pas de traces de ses méfaits, hormis des morceaux de ses victimes, comme s'il avait bouffé tout le reste.

L'épisode de la fesse de la pauvre Flozetta est un pur moment jubilatoire ! Oui, une fesse, c'est tout ce qu'il restait d'elle, la pôvre. Et quand on sait que Flozetta était le cul le plus gros et le plus disponible pour tous les mâles du canton…

Je pense qu'avec tout ces éléments, vous aurez une vision assez juste de l'atmosphère de malade qui règne dans les 181 pages.

Ne cherchez pas de la logique, il n'y en a pas. On est dans le loufoque, on sourit durant la lecture, les bons mots sont légions, Buford, l'adjoint du shérif est un type qui finira chef d'escadrille le jour où les cons sauront voler et on ne peut pas dire que la procédure criminelle est respectée, mais on s'en moque, on ne l'ouvre pas pour ça.

Oubliez aussi les belles phrases… Nous sommes chez les bouseux qui élisent Miss Pêche à la Grenouille ! Ici, on bouffe ses lettres, on n'a pas beaucoup d'esprit mais on a de l'humour, de préférence, noir !

De la rigolade, du suspense, des fausses pistes et de la loufoquerie au menu de ce polar qui, bien que ne cassant pas la tête à Willie le Siffleur, a eu le mérite de me faire passer quelques heures fort plaisantes.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Pour qui cherche un roman policier bourré d'intellos bon chic bon genre, Fatchakulla n'est vraiment pas un bon plan. En revanche, amateurs de roman et humour noirs, de portraits fond de terroir et de bière au litre, n'hésitez pas et foncez-y.

C'est en effet l'ambiance générale qui donne toute sa saveur à cette chouette bouffe. Fatchakulla est un bled paumé au fin fond de la Floride. Vu les descriptions de la population, on est en droit de se demander si la consanguinité ne serait pas une tradition séculaire du coin. Je n'ai pu réunir suffisamment de preuves pour confirmer cette hypothèse; toutefois le doute subsiste. Et pas qu'un peu!

Au milieu de cette sympathique contrée est retrouvé un corps horriblement mutilé. Déchiqueté. Certes, le défunt n'était pas très apprécié par ses concitoyens et on peut être sûr qu'il ne manquera à personne. Néanmoins trouver le responsable du carnage paraît une bonne idée, des fois qu'il recommencerait. Et justement...

Et c'est parti pour une intrigue assez barrée, drôle à sa façon. Ned Crabb possède un talent indéniable pour rendre presque plausible et cohérente son histoire pourtant outrée et excessive. Je me suis régalée avec ses bouseux plus prompts à faire le coup de poing qu'à aligner deux pensées. Je n'en ferais pas forcément une destination de voyage. Mais la lecture de ce roman est un bon moment qui détend les zygomatiques. On rit, on se réchauffe au deuxième, troisième degré et plus, on écarquille les yeux, on se dit "Non..." mais si...
Bref, un petit bouquin qui fait du bien.
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Bienvenue à Fatchakulla, bled au milieu des marais de la Floride peuplé de bouseux imbibés de bière, pétris de superstitions et passionnés de chats. La routine de la petite ville est brisée lorsque le corps déchiqueté d'Oren Jake Purvis est découvert. Tout le monde le détestait et avait une bonne raison de le tuer. Mais pas de cette façon là. Personne à Fatchakulla n'est capable d'une telle atrocité. D'autant plus qu'un autre morceau de corps est bientôt découvert.

Voilà une lecture jubilatoire !
Ned Crabb brosse une galerie de personnages pittoresques et farfelus. Il réussit l'exploit de rendre attachants ces ploucs qui ne brillent ni par leur intelligence ni par leur raffinement. Fatchakulla prend vraiment vie sous la plume de Ned Crabb, tant par la justesse des personnages que par ses paysages. On jurerait s'y être déjà promené.
L'intrigue, pleine de suspense et d'humour noir, est loufoque à souhait. de multiples péripéties nous emmènent jusqu'à un dénouement volontairement absurde et outrancier, ironique sans être cynique, comme un clin d'oeil au lecteur qui ne peut réprimer un sourire complice.
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Après la bête du Gévaudan voici celle de Fatchakulla; avec une verve rappelant les romans de J Lansdale, Ned Crabb nous conte une histoire se déroulant dans les années 70 au fin fond de la Floride, là où "grouillent" tout une faune terrestre et marécageuse, les unes n'ayant rien à envier aux autre. On passe un bon moment en compagnie du shérif, du Doc et de leur comparse près à jouer des pieds et des poings pou résoudre un triple meurtre tout aussi sanglant que déroutant.
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Quand on décide de lire un bouquin dont on ne sait rien, c'est parce qu'on est attiré par la couv, le titre ou la quatrième de couverture. Perso, le titre m'a fait marrer, la quatrième de couv aussi. Quand mon prêteur m'a confirmé que le contenu était du même acabit, je ne me suis pas fait prier. Donc, bienvenue à Fatchakulla, charmante petit bourgade floridienne !

Enfin, bienvenue, faut le dire vite. Si t'aimes pas la bière, déjà, t'es mal barré parce que c'est un peu la nourriture principale des habitants. Ensuite, si t'es un peu superstitieux, reprends tout de suite ta mobylette ou ton tricycle et barre-toi. Parce que la terreur locale, Willie le Siffleur, rôde dans le bayou pour choper un peu tout ce qui bouge. Et Willie, c'est pas un tendre, tu vois, il démembre, il arrache, il décapite et il éparpille. Façon puzzle aurait dit Audiard. Heureusement, y'a Arlie, le sheriff. En bon mec terre-à-terre, il y croit pas trop à ces croyances de pécores. Bon, d'un autre côté, des meurtres à Fatchakulla, il en a jamais vu. Alors, quand il retrouve la tête du vieux Purvis sur le chemin de la rivière, il fait pas le fier. Il va donc s'aider de Doc Bobo, pseudo-médecin légiste et de Linwood, pseudo-enquêteur éclairé pour retrouver le salopard qui a commis ça.

Roman policier déjanté, du début à la fin, La bouffe est chouette... réussit à accrocher par son style d'écriture loin d'être soutenu. Les personnages sont tous plus pittoresques les uns que les autres. J'ai même pas cherché à comprendre qui pouvait bien massacrer tout ce beau monde dans ce village de déglingos. Même si on peut émettre quelques hypothèses au fur et à mesure de l'histoire, on les abandonne bien vite pour se laisser porter par le style original et accrocheur de la narration. Il s'agit donc d'un roman surprenant, à l'image de ce dénouement qui pourrait en surprendre plus d'un. Mais quand on y songe, le fait que tout soit décalé voire déjanté fait que cette surprise finale laisse plus à sourire qu'à décevoir. Bref, un bon scénar pour les frères Coen ! Pis moi non plus, j'aime pas le banjo...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Un samedi soir, vers 10h, un jeune garçon du nom de Module Lunaire Barlow, ainsi nommé car né le même jour que l'atterrissage d'Apollo XI dans la mer de la tranquillité, s'en allait chercher des vers de nuit, pour aller pêcher à la perche le lendemain matin. Et pour ses appâts, il n'allait pas se laisser arrêter par la peur de Willie le Siffleur, fantôme selon la légende locale. Lors de sa marche, il sentit une présence, et se laissant gagner par la peur, commença à courir, jusqu'à buter sur un objet volumineux, ce qui était, il s'en aperçut ensuite, une tête humaine. le seul indice qu'il put donner par la suite aux enquêteurs est d'avoir entendu, sur le bayou, un ronronnement de moteur.

La tête humaine en question était celle d'Oren Purvis, le plus fieffé salaud du canton de Fatchakulla, dont le passe-temps favori était de tirer sur les chats, alors que les chats étaient unanimement appréciés par la population de Fatchakulla qui obtenait, par de subtils croisements des spécimens de chats bien originaux. Johnnie Pearl Eubanks possédait bien l'élite des chats, un spécimen pourvu de six doigts aux pattes avant et sept aux pattes de derrière. C'est dire…

Ce roman nous conduit dans une petite bourgade de la Floride, parmi une population de doux dingues absolument déjantés et plutôt portés sur la bouteille, pour une enquête particulièrement délirante.

Car après la tête d'Oren Purvis, on retrouvera le volumineux fessier de Flozetta Cooms, bien connue pour accorder facilement ses faveurs à tout ce qui porte culotte et enfin, dans son église aux murs et au sol dégoulinants de sang, la tête du révérend Walpurgis Goodpasture.

« En l'espace de dix jours, trois personnes avaient été coupées en morceaux, et le démon qui avait fait le coup n'avait pas laissé la moindre trace de son passage. Et il y avait une belle liste d'objets perdus : deux têtes, trois torses, cinq bras et cinq jambes. Trois des meurtres les plus abominables dont il ait entendu parler, et il n'y avait ni suspect flagrant, ni indices ; on ne retrouvait même pas le reste des corps. »

Le shérif Arlie Beemis, son adjoint Buford Pluckett, un abruti notoire, accompagnés du médecin Doc Bobo se trouvent devant une situation dépassant, et de loin, leurs compétences. Ils vont donc s'adjoindre les services de Linwood Spivey, considéré comme un phénomène. de l'avis unanime, c'était un génie, une anomalie dans le marécage génétique de Fatchakulla. Un des nombreux talents qui lui étaient reconnus par la population était de « savoir tirer les choses au clair. »

N'avait-il pas découvert que c'était Whahoo Goatsong, l'indien fou, qui avait mangé le chichuahua de Miss Tatum, alors que tout le monde accusait le vieux Zack, le gros alligator, qui de mémoire d'homme, n'avait jamais quitté son coin de berge. Ceci était son fait d'armes le plus récent, parmi d'autres enquêtes brillamment réussies. Ils sont épaulés par deux membres de la police du canton, d'une inefficacité redoutable.

Les aventures de cet improbable quatuor nous sont contées avec un humour féroce, et l'auteur nous dépeint les habitants de ce coin de Floride sans complaisance. Il est à souhaiter que ce soit vraiment de la fiction ! Dans cette ambiance absolument loufoque, nos représentants de la loi, à grand renfort de bières, vont tenter de démêler cette embrouille. Les procédures et l'enquête sont menées avec un manque de rigueur absolument confondant, selon l'inspiration du moment.

Humour noir et macabre, plaisanteries rustiques donnent un ton particulier à ce roman et à ses personnages, attachants malgré tout. Et au bout du compte, après moult péripéties et rebondissements, nous sera donnée la clé de l'énigme, vraiment surprenante…
Bien que, à y réfléchir un peu…

Une lecture agréable, sans prétention, pour passer un bon moment de poilade (beaucoup) et d'effroi (un peu)….

Ce roman et son environnement sont du même tonneau que ceux de Carl Hiaasen, également situés en Floride, avec comme héros des énergumènes tout aussi déjantés que cette galerie de portraits.
Lien : http://thebigblowdown.wordpr..
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Un livre que je ne regretterai jamais d'avoir choisi à la librairie.
Avec un sens de l'humour très bien manipulé et agréablement noir, l'auteur nous fait suivre ses personnages à travers leur enquête - c'est sûr que retrouver les morceaux de ses voisins éparpillés dans les bois demande réflexion.
La fin était plutôt prévisible, le dénouement pas très surprenant ; pourtant j'ai énormément apprécié l'écriture donc je suis contente de cette petite trouvaille.
Je le conseille vivement !
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Coincé entre deux marécages, Fatchakulla regorge de sombres péquenots, de brutes crasses et d'alligators. Cette contrée du fin fond du Texas devient le théâtre d'abominables crimes laissant leurs victimes en charpies. le shérif local, flanquée d'un docteur généraliste-légiste-vétérinaire et d'un chasseur de ratons laveurs reconverti en détective, tous trois fortement portés sur la bouteille, vont tenter de retrouver leur auteur.
Véritable roman noir au ton humoristique, La bouffe est chouette à Fatchakulla possède une véritable ambiance à la "True detective". Retrouvez la chaleur des maisons en bois où le soleil filtre à travers les stores, les alcooliques patibulaires et consanguins, le silence glaçant de la nuit noire dans les marais.
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Si vous avez aimé le Lézard lubrique de Melancoly Cove, ce livre est tout à fait dans le même esprit. Une bête, sorte de félin mutant sorti de nulle part, sème la terreur dans une petite ville américaine. L'occasion pour l'auteur de dénoncer les travers de ses contemporains (racisme, ignorance crasse, fondamentalisme religieux...) en nous faisant beaucoup rire.

L'humour serait-elle une arme de destruction massive? Quand elle est bien utilisée, assurément!
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