Le cirque Tockburger a franchi l'Atlantique.
Au Rockfeller Center, la foule se presse pour sa première représentation de gala.
Lorsque Teddy, accompagné de Maggy et de Pom, entre en scène, il est remarqué par Jimmy Mac Lodd, l'agent de la société "Galaxy films" d'Hollywood.
Teddy est pressenti pour un rôle dans "Texas boy", la nouvelle superproduction !
Pour lui, c'est une passionnante aventure qui commence ...
Mais pour Jack Tonetti et Bud Evans, c'est la catastrophe.
Les deux imprésarii d'Allan Burns, la jeune vedette des studios, n'ont plus qu'à s'inscrire au chômage.
Alors ils n'hésiteront pas à faire saboter le bout d'essai que passe Teddy ...
Ce nouveau chapitre des aventures de Pom et Teddy est le le sixième.
Il a été publié, en 1959, dans "Tintin", le journal des jeunes de 7 à 77 ans en deux épisodes : "Alerte à Hollywood" et "Plein feu sur Teddy".
Une chance exceptionnelle s'offre à Teddy. Hollywood lui ouvre ses portes dorées.
Mais déjà des intrigues se nouent.
Toutes les armes seront bonnes pour anéantir sa carrière naissante.
Fouchtra ! ... Teddy et Tarass-Boulba vont vivre des aventures passionnantes !
Un mystère plane autour de la villa où nos héros ont pris pension.
Larry Brighton, un vieil original au visage tragique prétend qu'elle est marquée par une malédiction.
Il fut un temps où Larry Brighton faisait la pluie ou le beau temps à Hollywood.
Les producteurs se l'arrachaient à prix d'or.
C'est une bien triste et bien étrange histoire que la sienne.
Aujourd'hui, vieilli, ruiné méconnaissable, il tient des propos incohérents sur la vanité et l'ingratitude des hommes.
Il parle sans cesse d'un trésor que Bella Pearl, une artiste morte pendant qu'il était en Europe, aurait caché dans cette villa de Santa Monica ...
Le récit est prenant.
Le dessin est soigné.
Une fois de plus l'on retrouve les personnages de François Craenhals avec beaucoup de plaisir.
Cette excellente série est désormais ancrée dans la durée.
Elle va devenir, en 1961, un classique du Lombard avec "Le léopard des neiges", son épisode le plus marquant ...
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Il y a 35 ans, Brighton était l'idole des foules. Sa popularité dépassait de loin celle dont jouit aujourd'hui un Marlon Brando, par exemple ...
Il faisait merveille dans tous les rôles.
Il se sentait aussi à l'aise dans les drames historiques que dans les westerns à grande mise en scène.
Puis est venu le cinéma parlant.
Pour beaucoup de vedettes du muet, ce fut le début de la dégringolade.
Brighton ne parvint pas à s'adapter à la nouvelle technique.
Sa popularité baissa très vite.
Les producteurs, découragés, n'osaient plus lui proposer de contrats.
Un beau jour, on apprit que Larry Brighton était parti pour l'Europe afin de remonter le courant. ... Peine perdue !
Il en arriva bientôt, pour ne pas mourir de faim, à devoir se contenter de petits bouts de rôles qu'on lui abandonnait comme une aumône, après qu'il eût fait antichambre pendant deux ou trois heures dans la salle d'attente de l'un ou l'autre imprésario.
Il est revenu aux États-Unis cinq ou six ans plus tard, vieilli, méconnaissable ...
Sa ruine et sa brutale déchéance lui avaient fait perdre la raison.
Il tenait des discours incohérents sur la vanité et l'ingratitude des hommes.
Il parlait sans cesse de je ne sais quel trésor que Bella Pearl, une artiste morte pendant qu'il était en Europe, aurait caché dans sa villa de Santa Monica ....