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EAN : 978B004O91IK4
EDITIONS FRANCE REGIONS (30/11/-1)
5/5   1 notes
Résumé :
L'émouvante odyssée de la création d'un village à la fin du XVIe siècle. Fuyant les persécutions religieuses, seize familles protestantes se réfugient dans une forêt du Pays de Montbéliard.
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Dans la ville de Montbéliard la prédiction de l’Évangile (par Guillaume Farel) provoqua rapidement une certaine ébullition et l'opposition violente des Comtois et surtout celle de l'archevêque de Besançon. En même temps, d'avril à mai 1525, le phénomène insurrectionnel du « Bundschuh » alsacien, la « Guerre des Paysans », vint s'étendre puis mourir en Franche-Comté. Les faits sont presque simultanés. Farel est chassé de Montbéliard en mars 1525, lorsque la révolte arrive dans la ville. Partout l'incidence sociale, religieuse de la sédition apparaît, liée à une série de crises des subsistances. D'un côté, on pille les abbayes, les prieurés et les châteaux en détruisant les tires féodaux, de l'autre la répression menées par les nobles de Franche-Comté et l'archevêque est bien dirigée contre les « paysans » mais aussi contre l'hérésie luthérienne. La révolte fut écrasée en juillet dans le bailliage d'Amont, elle laissa des traces durables dans le Comté de Montbéliard.

1912 - [p. 38]
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En 1574, il y avait environ 290 fugitifs huguenots à Montbéliard, se répartissant en 105 Français, 153 Bisontins et 32 Lorrains. (...)

Beaucoup d'entre eux ne cessaient de réclamer justice et de fomenter des intrigues contre les pouvoirs qui les avaient obligés à fuir. Certains tentèrent même une opération militaire.

C'est la folle équipée du 21 juin 1575 contre Besançon, entreprise par les « Bisontinoys », huguenots chassés de cette ville en 1572. Placée sous le commandement de Paul de Beaujeu, la troupe comprenait d'autres réfugiés à Montbéliard. L'attaque échoua. Une blessure infligée à leur chef mit le désarroi dans les rangs des conjurés. Une partie d'entre eux périt dans des conditions particulièrement cruelles, après de longs sévices, tandis qu’à leur retour, les survivants se voyaient refuser l’asile montbéliardais.

1927 - [p. 98]
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Dans les manuscrits de cette époque (fin 16e, début 17e siècle), seul le prénom est précédé d'une lettre majuscule. Il s'agit d'une survivance de l'usage ancestral, selon lequel le prénom, donné au baptême, était le véritable nom. Le patronyme était d'abord un surnom (Claude Lejeune) ou un complément (Jehan du Rupt) permettant de distinguer les personnes de même prénom. Il ne s'établit qu'ultérieurement comme nom principal. 
L'orthographe des patronymes était naturellement évolutive, parce que non significative. Dans la même famille, voire pour une personne plusieurs citée dans la même phrase, elle pouvait prendre différentes formes : « Olivier Baillis, fils de Ragon Bailly ». 

1910 - [p. 12]
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Les années 1585 à 1588 furent particulièrement dramatiques pour la Principauté, comme une grande partie de l'Europe. Le pays connut une crise de subsistance aiguë à partir de la récolte médiocre de 1585, responsable des hausses vertigineuses du prix des grains durant l'hiver 1585-1586. Cette conjoncture compromit également les semailles et donc des récoltes de l'exercice suivant, qui furent mauvaises elles aussi.
[...)
La famine qui dura trois années s'accompagna dès 1586, d'une violente épidémie de peste. Très affaiblis par la sous-alimentation, les habitants devaient affronter les effets de la terrible maladie, comme ce fut le cas en 1575 et 1581.

1915 - [p. 69]
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(1582) Quand cette année-là, le pape Grégoire XIII imposa son calendrier (le calendrier grégorien d'aujourd'hui), les Etats protestants, dont la principauté de Montbéliard refusèrent en toute logique cette « réforme papiste ». Mais en 1700, las des difficultés inhérents à cette singularité, l'Empire décidait l'adoption du calendrier catholique grégorien. A Montbéliard, le changements officiel intervient le 18 novembre 1700, suivant « le vieux stil » comme le précisent certains documents, qui devint le 28 novembre du « nouveau stil ».

1911 - [p. 13]
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