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BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Soliman fils prodigue d'un grand alchimiste passe de taverne en prison. C'est d'ailleurs en prison qu'il noue une relation particulière avec un colosse expert en survie, la sienne, comme celle des autres, qui est carrément une caricature de Conan le Cimmérien. Et il aura bien besoin de son nouvel ami pour remplacer son père et sauver son pays. Car les amateurs de Fantasy connaissent bien l'équation Conan + Aladin = Fafhrd + le Souricier Gris ("Le Cycle des Epée de Fritz Leiber", les vrais savent !)…
Cela aurait pu être mieux, mais l'humour de Nicolas Jarry plein d'hommages et de clins d'oeil est hautement sympathique. Et puis les dessins d'Andrea Cuneo encrés par Umberto Giampa et colorisés par Nanjan nous offrent une jolie ambiance mille et une nuits. Bref, de la Série B fantasy qui fait passer un bon moment !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Nazarem.

Vous connaissez cette merveilleuse cité qui, d'après les prêtres, serait pour vous une bénédiction si vous aviez la chance d'y naître ?

Mais la populace, cette ingrate, ne partage guère l'avis des prêtres. Elle trouve ses ruelles puantes. N'allez pas croire que c'est là le seul reproche que ses habitants adresseraient à leur cité, mais qui oserait ouvrir sa bouche pour proférer la moindre critique ? Qui aurait envie de terminer ses jours, exposé à l'ardeur du soleil, dans une cage à corbeaux ? Qui, à part un inconscient sur le cerveau duquel le soleil aurait tapé sans discontinuer ?

C'est dans un bouge de cette riante cité que j'ai fait la connaissance d'un de ces chacals du sud, un de ces immondes gorets. Moi, le petit noble, mage alchimiste raté et bâtard, j'ignorais alors à quel point j'allais devoir vivre avec ce porc abject…

Critique :

Dès le départ, le ton est donné : les échanges de politesses plus innovants les uns que les autres tranchent avec le ton habituel du langage utilisé dans la bande dessinée, BD qui pourrait se retrouver entre les mains d'un public non averti. Compris, fils de truies, élevés dans des bouges où les gobelins en cavale, eux-mêmes, refuseraient de glisser leurs sales pattes d'un gris-vert issu des marais les plus puants de la plus infâme zone de ces Terres d'Arran ou des Terres d'Ogon ? (Nous prions nos lecteurs d'excuser ces écarts de langage, inhabituels, qui hélas sont dus à un abus de gnôle, frelatée, de dattes ayant macéré dans l'urine de porc.)

Bref ! Nous avons ici un jeune mage incompétent qui, par suite d'un tas d'événements le dépassant complètement, se retrouve à devoir remplacer, dans les plus hautes fonctions qu'un mage peut exercer, son pseudo « père » … car tous les mages de la cour ont été occis par une attaque menée traitreusement par un nécromancien qui devait être mort mais ne l'était pas… Oui, je sais, dit comme cela, ça a l'air un peu compliqué, mais rassurez-vous, vermines issues de la pisse d'une truie… Oups ! Pardon ! Ce n'est pas le syndrome de Gilles de la Tourette, mais l'influence du scénario qui me pousse à proférer ces gros-mots…

Parlons-en ! Un excellent scénario de Nicolas Jarry, des dessins au top d'Andrea Cuneo, un encrage digne des meilleurs de Umberto Giampa et des couleurs de J. Nanjan qui ne dévalorise pas le superbe travail de ses collaborateurs… Quoi ? Qu'est-ce que vous fichez encore là, bande de lombrics puants ! Allez ! Courrez ! Filez l'acheter ! Fissa ! Fissa !
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Soliman, ça sent l'Orient et j'avais bien vu : direction la ville de Nazarem, avec ses minarets, ses décorations orientales, marocaines…

La première image donne envie de s'évader. Déjà que la couverture m'avait attirée tout de suite, alors que je ne cherchais pas le dernier tome de la saga Mages en librairie (je ne savais même pas qu'il était déjà sorti).

Soliman, bâtard, mage sans grand talent (sauf pour tricher aux cartes) a grandi sous l'ombre d'un frère plus talentueux que lui. On se retrouve donc avec un mage sans vrais talents, sans courage, bref, pas le genre de type capable de sauver l'Empire !

Une fois de plus, nous sommes face à un duo improbable : un jeune mage sans talent et un colosse qu sait se battre, qui n'a peur de rien.

En plus des jolis dessins et des couleurs qui donnent à l'album des senteurs des Mille et une nuits, on a de l'humour, dans les réparties de ce duo mal assorti. Juste la dose qu'il fallait, jamais trop, nous ne sommes pas dans "Aladdin" de Disney.

Même si le nouvel "ami" de Soliman a un air de mauvais génie et que le nécromant pourrait passer pour Jafar, en version vraiment méchante...

Notre jeune mage incompétent, va devoir tricher pour prouver qu'il est capable de sortir le royaume de ce beau merdier et se faire pousser une paire de kiwis dans le pantalon pour aller affronter un nécromancien.

Le scénario, s'il est conventionnel, comporte de l'action, de la profondeur, de belles scènes de combats magiques et un beau final !

Si le tome 6 semblait être fait pour les ados, celui-ci, malgré le côté "je ne me prends pas au sérieux" affiché par ses personnages principaux, a de la profondeur et réservera de belles surprises.
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Soliman est un alchimiste pas franchement doué pour la magie et à peine meilleur pour tricher aux cartes. Plutôt que de faire fructifier son art, il préfère oublier dans les boissons des tavernes qu'il n'est qu'un batard. Sa mère a préféré se suicider pour laver son honneur, son père est un mage très puissant au service de sa cité et lui reprochera toute sa vie de ne pas être à la hauteur de ce demi-frère parti trop tôt.

Soliman n'a donc rien d'un héros. Mage raté, plutôt peureux, valise familiale lourde à porter mais une certaine propension à s'attirer les ennuis. Quand, un jour, son père décède et qu'il ne reste plus que lui pour défendre sa cité d'un terrible nécromancien alors il va affronter non seulement le terrible ennemi mais aussi sa culpabilité de la mort de ce frère aimé, son sentiment d'infériorité devant le talent familial dont il n'a pas hérité, et la déception chronique de son père qui ne voyait en lui qu'un fardeau. Bon avant de se relever les manches, il va commencer par fuir avec un barbare aux jurons fleuris...
Cette histoire, plutôt classique, est donc bien agrémentée d'histoire familiale compliquée et d'un peu d'humour qui, bien dosé, est toujours rafraichissant dans une lecture.
Le dessin de Cuneo confirme l'air oriental de l'histoire en créant une ville toute en minarets et en coupoles. le trait est sympathique et expressif.
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Comme toujours de la part de Nicolas Jarry, la famille est au coeur des récits qu'il propose et ce tome de Mages n'échappe pas à la règle.
Ici les valeurs autour de la famille et de la filiation tiennent une place à plusieurs niveaux, à la fois comme socle au contexte proposé et comme moteur, enjeu dramatique.
Le contenu de l'histoire n'est pas inconnue, il a déjà été traité, il s'agit ni plus ni moins qu'une quête initiatique, celle d'une jeune alchimiste, un peu gâté, tête brûlée et pas bon à grand chose, qui va devoir apprendre les rudesses de la vie, et ce à l'aide de grands coups de pompes dans le derrière.
Le contexte familial permet à la fois d"étoffer l'environnement et le personnage lui même. Nicolas Jarry a choisi d'en faire le bâtard issu d'une famille pour laquelle la filiation, et donc la réussite, et donc l'honneur de celle ci est au centre même de son importance. L'enjeu est d'autant plus grand que cette famille semble un peu à la ramasse au regard des autres. Entre en jeu alors l'aspect mythologique dont je parlerai plus loin. Voilà pour l'environnement.
Le personnage, maintenant est donc l'indésiré, le dernier espoir indigne de la noble lignée dont il est issu, et sur lequel pourtant va reposer la vie de toute la région. La recherche d'identité, de sa place au sein de cette famille qui n'est pas réellement la sienne mais dont c'est la seule, la reconnaissance du père et de ses pairs sont au coeur des préoccupations de Soliman ( patronyme sur lequel je reviendrai) et permettent d'étoffer le personnage, de lui donner une consistance certaine.
De plus, comme c'était déjà le cas dans le tome 4 de la série, les auteurs ont la bonne idée de développer et d'enrichir de manière assez originale le symbolisme ainsi que la caractérisation de ce que l'on connaît habituellement de la figure de l'alchimiste. Ce qui enrichit encore plus le personnage de Soliman tout en apportant des développement intéressants de la mythologie naissante de cette série, mais aussi de toute cette région des Terres d'Arran jusqu'ici peu développée et utilisée que dans certains tomes ( mages et Orcs et Gobelins). La voie qu'empruntent les auteurs autour de l'alchimie s'inscrit parfaitement dans la logique et la continuité initiées dans le tome 4.
Soliman est enfin une variante de Souleymane, prénom d'origine arabe, équivalent hébreu de Salomon, le roi Salomon. Ce n'est pas un hasard si Jarry a choisi ce patronyme pour son perso principal ( "celui qui apporte la paix"), et l'on remarquera tout au long du récit à quel point il s'attache à développer cet aspect là de sa personnalité, les événements le poussant à adopter la voie qu'il est destiné à emprunter.
Autre point qui m'a semblé important, et qui peut paraître secondaire, puisque traité de deux manières différentes et plutôt en arrière plan, c'est biensûr comme je le précisai au début, l'aspect initiatique de cette quête de soi. Elle passe bien entendu par la dimension filiale, présente à travers les personnage de son "père" et de son frère à qui il voue un amour et un respect sans bornes. Elle passe également par sa relation avec deux personnages qui ont une importance dans sa vie et sa construction et son évolution vers l'âge adulte, Iixos le barbare au premier abord rustre et violent, qui apparaît beaucoup plus fin et réfléchi qu'il ne le laisse présager et Alma, un amour de jeunesse qui pourrait bien devenir plus que cela, si les auteurs le veulent ainsi... Si le premier incarne l'amitié, le respect, la fratrie, le second incarne bien sûr l'amour et la responsabilité. Ces deux là sont tout aussi importants à mes yeux, sinon plus que son père et son frère, dans le sens où ils sont encore en vie. Chacun a sa manière apporte ce qu'il faut d'assurance et de confiance à Soliman pour réaliser ce qu'il doit réaliser.
L'histoire de ce tome revêt une résonance toute particulière à qui voudra bien la replacer dans le contexte que nous connaissons depuis presque deux ans maintenant, les événements, décisions menant à un clivage de notre société, clivage qui se retrouve malheureusement au sein des familles... Comprendra qui voudra...
C'est donc avec un certain émoi que je remercie Nicolas Jarry d'avoir produit ce tome à un moment où certaines personnes auraient bien besoin du message qu'il véhicule...
Chacun(e) trouvera ce qu'elle (il) veut bien y trouver, et c'est là toute la magie de l'écriture de Jarry.
Et Nicolas, si tu me lis, j'apprécierais beaucoup de revoir Soliman dans des suites aventureuses délicieusement concoctées par tes bons soins....
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Décidément je suis très souvent déçue par Mages.
Ce tome nous offre une histoire sans grands rebondissements avec beaucoup trop de facilités et des personnages stéréotypés. Après il y a assez d'action pour que ça reste agréable et facile à lire. Mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Je n'ai pas réussi à trouver Soliman attachant.
Même les dessins sont efficaces sans être renversants.
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Soliman est un un jeune homme sans grand talent, renié par son père, qui a découvert qu'il n'était pas son fils, par celle dont il était tombé amoureux, il vivote. Juste au moment où son père ainsi que les mages du roi de l'endroit sont assassinés. Il est le seul à pouvoir protéger un tant soit peu le roi. Même si ses talents sont limités. Son frère, très protecteur, savait utiliser la magie, mais pas lui. Il est pourtant l'ultime rempart face à un nécromancien qui arrive pour éradiquer tout le monde. Allié à un barbare violent, il va devoir faire face et utiliser ses maigres talents, sa lacheté intrinsèque, son ingéniosité pour se battre et gagner, une idée dont il n'a pas l'habitude. Une intrigue classique (le vilain petit canard qui va sauver tout le monde) avec des personnages sympathiques, avec quelques pointes d'humour. Pas mal du tout.
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Troisième album de la deuxième saison de la série "Mages" et il n'est pas sur les nécromanciens mais sur les alchimistes. Tiens, tiens, inversion des albums donc, ce n'est jamais arrivé sur les séries soeurs. Y aurait-il eu un problème dans la réalisation du tome sur les nécromanciens ?
Un nécromancien, il y en a bien un dans ce septième tome mais c'est le super méchant et pas le héros. Non, Soliman, le héros est plutôt du type looser. Niveau magie, il se classerait illusionniste de foire. C'est le bâtard du mage de la ville de Nazarem, port de l'empire Assanide. Puisqu'il est rejeté par son père et que son talent est tout riquiqui, présentement, il est en train de se bourrer la gueule dans une taverne de la ville. Il enquille les verres et il joue, pardon, il triche aux cartes (ça lui sert au moins à ça ses petits tours de magie). Qui dit triche, dit bagarre, surtout quand l'adversaire est une armoire à glace qui lui-même triche honnêtement (avec des cartes dans les manches, quoi !). Puis, qui dit bagarre, dit prison. C'est ce qui va lui sauver la vie à notre petit père Soliman. En effet, pendant qu'il croupissait en cellule en compagnie de son partenaire de jeu, le palais a été attaqué. Son père, au prix de sa propre vie, a repoussé les créatures magiques, sauvant la famille régnante. Résultat, Soliman le naze se retrouve le seul mage en vie à des kilomètres à la ronde et est bombardé officiellement mage du palais !

Hé, Nicolas Jarry, on la voit venir de loin ton histoire du vilain petit canard qui va se transformer en magnifique cygne. le fils rejeté par tous, mal dans sa peau, hanté par la mort de son demi-frère, qui va vouloir montrer que lui aussi il en a dans le... euh, sous la robe de mage.

Côté dessins, on retrouve l'italien Andrea Cuneo qui, chez Soleil, a déjà participé à trois-quatre albums de la série "Les maîtres inquisiteurs". Son travail est du niveau des standards de la série, ses personnages sont aisément reconnaissables et ses scènes de combat sont compréhensibles. de plus, il a bien rendu l'atmosphère digne de celle des contes des Mille et une nuits (empire Assanide of course).

Ah, j'allais oublier ce qui m'avait chagriné lors de ma lecture : les jurons proférés à tout bout de champ par Iixos. Ils sont aussi nombreux et inventifs que ceux du capitaine Haddock mais franchement orduriers. A la longue, ça m'a grandement saoulé.
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Encore un album assez prévisible, récit d'aventure mâtiné de cape et d'épée, avec un petit détour par la mer mais si peu. Les personnages sont des caricatures, et ne parlons pas de la place des femmes. de mon point de vue, sans suspense et décevant du début à la fin.
Bien dessiné cependant.
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7ème tome pour la saga Mages qui présente Soliman, un jeune mage alchimiste dans la belle ville de Nazarem aux couleurs orientales.

Les dessins sont magnifiques, notamment les gros plans sur les villes à l'architecture tout droit sortie des Mille et Une Nuits. le tandem entre Soliman et Iixos fonctionne plutôt bien. On reconnaît clairement la plume de Nicolas Jarry au scénario (relations entre les personnes, importance de la famille).

Soliman est un personnage intéressant et suffisamment attachant pour que cet album vous tienne en haleine. Bon et beau moment de lecture !
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