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4,17

sur 637 notes
Un livre bien construit et bien écrit mais un peu trop descriptif et contemplatif à mon goût mais avec une fin très réussie.
Peu de personnages, peu d'actions et une histoire qui avance lentement.
La dernière partie du livre s'accélère et elle est très réussie.
En résumé, il faut s'accrocher à cette lecture mais la fin en vaut la chandelle.
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Une cabane dans le nord des Appalaches. Cooper et sa fille Finch vivent reclus au milieu de la forêt, cachés et vivant simplement entre nature et livres. Mais pour qu'elles raisons vivent ils coupés du monde?

J'ai aimé l'écriture de cet ouvrage, l'avancée vers la vérité, la crainte de ce qui va arriver tout en comprenant que ce drôle de couple est protégé par un voisin bourru mais bienveillant.
De l'émotion, du suspense et l'envie d'en savoir plus ont guidé ma lecture
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J'ai adoré ce roman et je trouve la référence à Ron Rash de la couverture, parfaitement seyante. Une histoire de rédemption, d'amour filiale, mais pas que. C'est du nature writing de très bonne facture. La nature est un véritable personnage. L'immensité sauvage, à la fois hostile pour les intrus, et protectrice pour ses habitants représente, par les détails décrits avec une grande sensibilité, une grande partie de ce voyage en immersion totale dans le massif magnifique des Appalaches. Et s'il n'y avait que ça, j'aurais déjà adhéré, mais en plus on a droit à une tension psychologique palpable de bout en bout. Sans rentrer dans les détails pour ne pas spoiler, pour nos personnages principaux Cooper, et sa fille de 8 ans Finch, toute manifestation infime d'une activité humaine est une alerte traitée avec une grande précaution, toute aventure dans dans le monde "civilisé" un périple ultra dangereux. Cette tension va crescendo au fur et à mesure, qu'on en apprend sur le passé de Cooper, et l'autrice de grand talent nous concocte une fin crédible que j'ai trouvé parfaite.
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Dans la lignée de Pete Fromm, Kimi Cunnigham Grant signe un roman sur la survie d'un père et de sa fille dans une forêt, loin de toutes civilisations, loin des hommes. Cette survie choisie est avant tout une fuite. Fuite de la réalité, fuite des responsabilités. Tous les ingrédients sont là. La nature, l'amour et un peu de suspens.
Le silence des repentis n'est pas un thriller, c'est un roman un peu nature writing, un peu feel-good, pas toujours très crédible, mais les personnages sont sympathiques, la plume agréable, de quoi passer un bon moment pour les amateurs.
Un premier roman qui se laisse lire.
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Dès le départ j'ai été conquise par l'écriture de l'auteur. Une très belle découverte et je suis très heureuse d'avoir eu l'occasion de la découvrir.

L'intrigue s'est mise en place petit à petit avec une belle description du décor et de l'atmosphère. Pas évident de faire d'une sorte de huis clos une réussite. Quand je parle de huis clos, je ne parle pas de ce qu'on entend par ce terme, mais plus une histoire narrée dans un espace défini avec des personnages qui ne vagabondent pas. le récit est maintenu dans la forêt (ou presque) durant une longue période, et à aucun moment je n'ai souffert du manque d'ouverture sur le reste du monde.

Cela a été un exercice réussi, car on ne souhaite qu'une chose : en savoir davantage et l'auteur fait évoluer la situation d'une très belle façon. J'ai ressenti beaucoup d'émotions différentes au cours de ma lecture. Ce qui en fait une expérience réussie. Car ce qui compte pour moi en premier, c'est le ressenti, les émotions que l'auteur nous fait passer à travers les chapitres.
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Créer du suspens, cela dépend d'autres éléments que de la dextérité de l'auteur en matière de thriller, de la mise en place d'un crescendo, la capacité à créer des lieux, des situations et des événements dont on craint le dénouement.
Pour qu'il y ait cette angoisse, cette incertitude, il faut qu'il y ait attachement aux personnages, voir de l'empathie même quand la victime est pas entièrement aimable. Ce que dernièrement je retrouve de moins en moins souvent dans les polars, avec des personnages dont finalement on se moque un peu qu'ils finissent heureux et mariés ou dans le coffre d'une voiture.
Quant au dénouement , il faut qu'il soit à la hauteur du crescendo créé (dans le meilleur des cas qu'il s'avère inattendu)
Ici on a tout ça : un père et sa fille, seuls au monde dans une cabane perdue au milieu d'une forêt, dont il est très facile de partager la vie merveilleuse dans les bois et de craindre de voir une tempête les en arracher. de les voir séparer et perdre cet entre deux père-fille... La preuve, c'est que chaque bourgeon d'indépendance de l'enfant nous devient tout aussi douloureux qu'au père... Face à tous ces dangers qui s'accumulent dans le ciel, on ne peut qu'être plongés au côté de cet ancien soldat, les armes aux mains, tout en se sachant, en tant que simple lecteur, irrémédiablement impuissant...

Petit bémol : les mots dans la bouche de cette petite fille de huit ans parfois s'écartent de ce qu'ils pourraient être dans "la vraie vie". Par contre les rapports père-filles eux ont de vraies couleurs de vécus, notamment la première faille dans le regard d'une fillette sur son papa adoré (adoré au sens où l'on imagine des tribus primitives face à des idoles en terre modelée, représentantes du Soleil, de la Terre ou des Colères Naturelles)

Et cerise sur le gâteau : le personnage de ce voisin inquiétant dont je n'en dirai pas plus...
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Cooper et Finch sont père et fille. Ils vivent dans un cabanon dans la montagne, loin du monde, avec pour seule compagnie un vieil homme, Scotland, aussi mystérieux que furtif.
Une fois par an, Jake, ami de Cooper, vient leur faire une gigantesque livraison de nourriture, fournitures et autres produits pour vivre. Jake est leur seul lien en dehors de leur cachette. Car, ils se cachent effectivement.
Cooper s'occupe parfaitement bien de sa fille de huit ans. La petite fille est parfaitement instruite et soignée. Mais elle grandit et commence à poser des questions.
Et puis, un hiver, Jake ne vient pas.
Il va falloir faire autrement pour se ravitailler et descendre en ville...
Ce récit est un véritable joyau dans un écrin de velours. D'une intensité comme je n'en ai pas lue depuis longtemps. Comment rester insensible à ce père qui protège sa fillette du monde et cette petite à l'intelligence acérée, vive et réfléchie ?
Même si les faits qui les ont conduits dans cette montagne inhospitalière ne semblent pas gravissimes à nos esprits conventionnels, on ne peut qu'être entièrement absorbés par cette histoire, jusqu'à en verser des larmes.
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Un très beau roman. Je pense que d'une certaine manière il peut être considéré comme un roman naturaliste.
De belles descriptions, une magnifique relation père-fille, un passé compliqué. Je viens de le terminer et j'ai encore un peu les yeux qui piquent.

J'ai beaucoup aimé le style narratif, les allers retours dans le passé qui expliquent cette tension qu'on ressent tout au long des pages.

Il faudra que je surveille les prochains récits de cette auteure. Une très belle découverte.
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Cooper et sa fille de huit ans, Finch, vivent dans une petite cabane perdue en plein milieu des bois dans les Appalaches. Isolés du monde, ils vivent une vie simple, au rythme des ballades en forêt, du froid, de la chasse. Un petit potager et leurs quelques poules leur fournissent les légumes et les protéines nécessaires. La cabane ne dispose pas de l'eau courante ni de l'électricité. Ils ne sortent jamais pour aller en ville faire les courses, les règles sont strictes. C'est Jake, un ami de Cooper, que vient les voir une fois par an pour leur porter les réserves de nourriture et de matériel pour l'année. Mais cette année, Jake ne vient pas, les réserves s'amenuisent et l'hiver approche inéluctablement...

Qui est cet homme, Kenny qui se fait désormais appeler Cooper ? Que fait-il avec sa petite fille depuis bientôt huit ans caché dans la forêt ? Que fuient-ils ? Cooper, hanté par les démons de son passé, reste sur le qui-vive, toujours prêt à devoir prendre la fuite, allant même jusqu'à établir un code avec Finch. Si un étranger approche de la maison il crie "terrier" afin que la petite aille se cacher dans le garde manger et qu'il saisisse son arme ou encore si quelqu'un approche alors qu'ils sont à l'extérieur, le cri de l'engoulevent est leur code d'alerte.
Dans le silence de la forêt, outre la visite annuelle de Jake, leur seul compagnon est Scotland, un voisin un peu trop bienveillant, qui les surveille régulièrement avec sa longue-vue et apparaît à chaque fois par surprise. Finch aime beaucoup Scotland mais Cooper se méfie et reste sur ses gardes.

La tension est palpable au fil du récit, plus nous en apprenons sur l'histoire de Cooper plus l'atmosphère devient tendue. Leur vie paisible est perturbée lorsque qu'ils aperçoivent dans la forêt une jeune fille rousse avec un appareil photo et qu'une voiture approche, à son bord une femme qui semble connaître l'emplacement du chalet. Leur monde n'a jamais semblé si proche de vaciller...

Ce roman est une très belle réussite, bien sûr, il y a le huis clos en pleine nature et le côté survie mais pas simplement, il y a aussi toute la tension dramatique jusqu'au point final magistral de l'histoire. C'est aussi un livre sur l'amour inconditionnel d'un père pour sa fille, prêt à tout pour défendre et protéger l'être qu'il aime le plus au monde. La fin est très émouvante mais j'en n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui voudraient lire ce très beau livre.

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Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas été convaincue par ce "thriller atmosphérique".

Le style est agréable mais il n'y a pas vraiment d'intrigue, pas d'histoire...

L'auteure raconte la vie de Cooper (ancien militaire en Afghanistan) et de sa fille. Une vie très paisible... (Même un peu trop car il faut attendre plus de 300 pages pour qu'il se passe afin quelque chose 😳)

Beaucoup de facilités même pour le survivalisme dans les bois.
Une touche de romance qui m'a paru tombé comme un cheveu sur une soupe bien fade.
Un unique rebondissement qui mène à une fin précipitée (qui manque de crédibilité comme l'ensemble de l'histoire).

J'ai frôlé à plusieurs reprises l'abandon. Et j'avoue que je ne sais pas pourquoi j'ai continué.
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