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4,17

sur 637 notes
Je ne sais pas si je vais réussir à retranscrire à quel point l'histoire, l'univers et la plume m'ont envoûtée.

On est ici dans un thriller atmosphérique où il n'y a pas beaucoup d'action mais pour autant le suspens est présent du début à la fin.

Cooper et sa fille de 8 ans, Finch, vivent coupés du monde dans une cabane au nord des Appalaches. La petite fille a grandi au milieu des livres et de la forêt, respectant les dures règles de la vie sauvage.
Cooper est hanté par les démons qui l'ont poussé à fuir un passé qui le ronge et qu'il ne peut en aucun cas partager avec sa fille. Dans le silence de la forêt, leur seul compagnon est un étrange « voisin » du nom de Scotland, dont l'omniprésence bienveillante ressemble curieusement à une menace, et Jake, un vieil ami de Cooper qui leur apporte des vivres chaque hiver. Sauf que cette année, Jake ne vient pas. 

L'histoire nous est contée à travers le regard de Cooper et c'est avec émotion que l'on découvre les raisons qui l'ont mené à vivre reclus avec sa fille.

Je me suis attachée à ces personnages pour lesquels j'ai ressenti énormément d'empathie tant leur histoire est poignante et leurs relations bouleversantes. J'étais en immersion totale avec eux dans leur cabane et dans la forêt tant la plume est réaliste et visuelle. J'ai vécu aussi avec angoisse la menace que représente chaque homme approchant leur « territoire ».

C'est un roman absolument magnifique tant par l'histoire que par les lieux où se déroule l'action, le récit est captivant et l'écriture d'une grande sensibilité. Je le conseille absolument. C'est un énorme coup de coeur.
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Un beau petit roman (environ 250 pages) dans lequel on plonge facilement. L'atmosphère à la fois intriguante, reposante, apaisante du silence des grandes forêts, la culpabilité des erreurs du passé les sacrifices que l'on fait instinctivement par amour pour son enfant.

Un père et sa fille de 8 ans vivent dans un chalet perdu au milieu d'une énorme forêt, totalement coupé du monde. Seul un voisin, espèce d'homme des bois bouru et un peu flippant débarque parfois à l'improviste et une fois par an, Jack, l'éternel ami, apporte des vivres pour tenir une année.
Un père ne quitte pas le monde avec son enfant en bas âge sans une bonne raison. Mais on ne peut vivre éternellement dans le secret et empêcher une petite fille de grandir et de vivre isolée.

Je me suis fait surprendre par la fin que j'attendais plus téléphonée... tant mieux. Je ne me suis pas ennuyé et n'ai pas vu les chapitres passer alors que nous ne quittons quasi jamais cette cabane durant toute l'histoire.
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Je débute bien 2024 avec ce roman qui oscille entre thriller et nature writing.

Finch est une petite fille de 8 ans, intelligente et déjà bien en avance pour son âge.
Elle vit dans une cabane au milieu des forêts dans le nord des Appalaches avec son père Cooper, c'est lui qui lui a tout appris, à lire et à écrire, la chasse, la pêche, faire face à cette nature parfois hostile et dangereuse.

Ils sont loin de tout, ils vivent en autarcie, ils se cachent pour n'attirer l'attention de personne, il n'y a que Jake qui vient une fois par an pour leur livrer les vivres pour l'année.

Seulement Finch grandit et elle veut savoir pourquoi son père prend tant de précautions, elle rêve de découvrir ce monde qui lui est interdit.

Je ne pourrais vous en dire davantage sans trop en dévoiler ce qui gacherait le plaisir de découvrir trop tôt les raisons de cet isolement que nous raconte au fil des pages Cooper.

J'ai adoré cette histoire de paternité magnifique, Cooper prêt à tout pour protéger son enfant, le personnage de Finch petite fille hyper attachante, intelligente, drôle, impulsive et ce voisin étrange Scotland qui semble être une menace.... 

Sans oublier les descriptions magnifiques de cette nature vivante qui les entourent.

Je vous invite à lire cette belle histoire qui m'a parfois émue aux larmes, j'ai adoré!!

Merci à @vivianelafeedu29 qui avec sa chronique m'a vraiment tenté, encore un bel exemple de partage avec cette jolie communauté #bookstagram

Avez-vous lu ce roman? Et quel a été votre ressenti ?

#booksta #clubdelecture #instabook #passionlivre #lectricepassionnee #thriller #naturewriting #passionlivre #lesilencedesrepentis
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Le silence des repentis de Kimi Cunningham Grant m'a été offert il y a quelques temps et cette lecture s'est révélée un vrai coup de coeur !
Cooper, et sa fille, Finch, 8 ans, vivent en solitaire au fin fond de la forêt. Autour, il n'y a rien à des kilomètres à la ronde, à part des arbres, des animaux et Scotland, un voisin un peu bizarre, dont Cooper se méfie comme du lait sur le feu. Ils vivent quasiment en autarcie avec quelques poules, un petit potager qui a du mal à prendre et surtout le ravitaillement annuel de Jake, un vieil ami de Cooper. Mais cette année, Jake ne vient pas.
Après la non venue de Jake, Cooper doit prendre une décision qui va les mettre en danger, lui et sa fille. Et un enchaînement d'événements risque de mettre fin à la vie qu'il a construit avec Finch...

Dès le départ, j'ai été happée par le silence des repentis, par cette nature sauvage à la fois protectrice et dangereuse, par cette précarité, cette méfiance et surtout cet amour entre Finch et Cooper.
Kimi Cunningham Grant décrit avec émotion et puissance cette réalité, cet amour filial, ce danger qui rôde, à l'origine incertaine : la jeune fille à l'appareil photo, la mystérieuse voiture qui s'aventure sur leur chemin, Scotland, le voisin à la longue vue qui apparaît sans jamais faire le moindre bruit, l'homme de la station-service. On ignore d'où il vient et pourtant, on le sent omniprésent, pesant.
L'auteure raconte la vie de Coop et Finch mais aussi le passé de Cooper, quand Cindy était encore là et ce qu'il s'est passé avant aussi... ce qui l'a conduit, là, au coeur des Appalaches, à ne pouvoir vivre normalement. L'enquête policière est au second plan et arrive assez tardivement dans le roman. Ce qui est au centre, c'est la relation en symbiose avec la nature, l'amour qui unit une fille et son père. L'empathie que réussit à insuffler Kimi Cunningham Grant est bouleversante, ses descriptions prenantes, son écriture vivante, sans conteste le silence des repentis est un de mes coups de coeur de cette année !
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De retour d'Afghanistan, Cooper n'est plus le même et perd pied pour un rien. Alors quand la femme qu'il aime et avec qui il a une petite fille de quelques mois meurt d'un accident de voiture, il doit surmonter sa peine pour élever ce bébé.
Et lorsqu'il comprend que ses beaux parents vont tout faire pour récupérer leur petite fille, il décide de tout quitter pour aller s'installer avec elle dans « une petite cabane nichée au milieu de 50.000 hectares de forêt » que lui prête Jake, son frère d'armes.
C'est ici que se passe cette histoire, au Nord des Appalaches, dans un lieu loin de tout, où le père et la fille vivent en harmonie depuis 8 ans.
Mais cet équilibre va s'avérer bien fragile et il va suffire d'une petite pierre pour faire s'effondrer tout l'édifice. Comme un cerf a autrefois percuté une voiture, une jeune photographe disparaît en forêt, juste à côté du chalet où vivent Cooper et Finch. Et comme autrefois, la paix et le bonheur de cette petite famille, se trouve menacés.
Cette histoire n'a pas eu besoin d'être réaliste pour m'émouvoir et me faire rêver. J'ai aimé ce père débordant d'amour et cette petite fille en osmose avec la nature. Je les ai suivis dans leur vie simple et presque primitive, bercée par les recueils de poésie qui remplissent la cabane. Et autant j'ai aimé les voir s'épanouir dans cet endroit sauvage, autant l'idée qu'ils soient séparés m'a arraché des larmes.
Kimi Cunningham Grant sait à merveille nous faire partager sa connaissance de la faune et de la flore de ces immenses forêts des Etats-Unis et le mode de vie authentique qu'elle décrit si bien, est tout à fait captivant.
Alors voilà, j'ai rêvé, j'ai vibré, j'ai pleuré, en bref, je me suis régalée avec ce Silence des repentis.
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Une histoire d'amour puissante entre un père et sa fille de huit ans au milieu d'une situation de vie très complexe. Beaucoup d'idéalisme, de foi en l'homme, il est évident que l'auteur croit en l'humain. Un livre qui fait du bien à l'âme. Cela doit être ce que l'on appelle un roman feel-good. Evidemment l'histoire n'est pas trop crédible, en effet je m'attendais à ce que les méfaits de Cooper soient beaucoup plus graves que cela. Mais le récit, si simple soit-il, se tient bien et j'ai passé un bon moment de lecture. Un roman agréable bien construit et une jolie écriture.
Pendant toute ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser au roman « Dans la forêt « de Jean Hegland que j'avais beaucoup apprécié.
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Cooper vit avec Finch, sa fille de 8 ans, dans un chalet perdu dans les Appalaches. Cadre idyllique, me direz-vous ? Pas sûr… Pas d'électricité, pas de famille, aucun lien avec le monde extérieur. Finch ne connaît rien d'autre de la vie que les limites imposées par Cooper. Sa seule évasion, elle la trouve dans les livres. Si Cooper a choisi ce mode de vie, c'est parce qu'il a beaucoup à cacher…

Cooper est un vétéran de l'armée souffrant de syndrome post traumatique. La mère de Finch, Cindy, est décédée de manière tragique alors que Finch n'était qu'un nourrisson. Cooper et Cindy n'étant pas mariés, les parents de la jeune femme ont obtenu la garde du bébé. Cooper, n'arrivant pas à se résoudre à une telle décision, a enlevé Finch et s'est installé dans la cabane appartenant à Jake, un ancien copain de l'armée. Jake vient chaque année leur apporter le stock de provisions pour l'hiver. Sauf cette année, où Cooper et Finch ont attendu sa venue…en vain.

Cooper essaie depuis longtemps de distancer ses démons, mais il va devoir les affronter s'il espère garder sa fille, la dernière personne sur Terre qui compte pour lui. La frontière entre le bien et le mal commence à s'estomper et la menace de tout perdre pourrait le pousser à prendre des décisions désespérées.

Le roman commence de manière assez calme et paisible, le lecteur se laissant porter par cette vie somme toute simple et tranquille que mènent nos deux protagonistes. J'en suis venue à les envier, à vouloir, moi aussi, ma cabane perdue au fond des bois, où je pourrai lire tout ce que je veux sans être dérangée…La nature est omniprésente, on la découvre absolument merveilleuse et magnifique, mais on plonge également dans son côté sombre et dangereux.

La tension grimpe par palier, magistralement, en commençant par l'absence de Jake à l'orée de l'hiver jusqu'à la fin où tous les paris étaient ouverts. Mais attention, pas de rythme s'affolant, on reste dans un thriller d'ambiance, le but étant de créer une charge émotive au lecteur. Et sur moi, cela a très bien fonctionné : j'ai eu l'impression qu'une chape de plomb s'abattait sur moi.

« C'est terrible de savoir qu'une chose dramatique se profile, que même si elle n'est pas encore là, elle se rapproche inéluctablement. Et de savoir que vous avez le choix en réalité : que tout repose sur vous. Vous pourriez changer d'avis. Vous pourriez reculer. Vous pourriez prendre la fuite. »

Kimi nous propose avec « le silence des repentis » un thriller psychologique intéressant qui exploite des personnages ne pouvant compter que sur eux-mêmes, dans un isolement total. La construction, avec un récit raconté à la première personne du point de vue de Cooper, implique une immersion totale du lecteur. Les passages se déroulant dans le passé de Cooper permettent de découvrir pourquoi cet homme en est arrivé là où il est aujourd'hui. Les personnages secondaires, peu nombreux, rajoutent à la sensation d'être perdu au milieu de nulle part. Cooper est un personnage riche, ses désirs entrent souvent en conflit avec les moyens qu'il a à sa disposition et les circonstances dans lesquelles il se trouve. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour lui. On peut dire que le passé de Cooper dans l'armée a provoqué ce « pétage de plomb », ce choix extrême, et qu'une fois pris dans l'engrenage, le retour en arrière s'est avéré tout simplement impossible et inenvisageable. Finch est une enfant sage, pas toujours consciente des enjeux de cette solitude, avide de découvrir le monde, mais qui a développé une relation particulière avec son père. L'amour entre le père et sa fille est absolument merveilleux, touchant au possible. Cooper a réellement été au bout du monde pour sa fille.

« (…) quand on devient parent, il y a cette chose en vous qui s'épanouit et grandit. On aime comme on n'a jamais aimé auparavant. »

Les descriptions sont magnifiquement tissées dans l'histoire, n'étant jamais ennuyeuses et n'alourdissant en rien le coeur du récit. La plume de Mimi est fluide, riche, elle arrive à retranscrire parfaitement les émotions. Elle signe ici un thriller tendu et bourré de suspense, une ode à l'amour et au sacrifice. Brillant !

Petit bémol, la crédibilité de l'ensemble. Peut-on vraiment enlever son bébé et disparaître de la société comme cela ? Certaines scènes m'ont paru totalement irréelles, je pense à celle sur le parking du supermarché ou à la station service. Mais cela n'a pas gâché ma lecture, cela reste du détail. le but premier d'un livre étant l'évasion, et non pas de coller parfaitement à une certaine réalité.

Je vous conseille vivement de vous plonger entre les pages de ce roman passionnant, à l'atmosphère bien particulière et aux personnages extrêmement bien développés.

« Si je vais jusqu'au bout, il n'y aura plus de retour en arrière possible. le monde, tous les secrets que j'ai gardés, cette vie étrange, fragile et belle que nous nous sommes construite, est en train de s'écrouler. A toute vitesse. »

Je remercie BePolar et les Éditions Buchet-Chastel pour cette lecture.

#Lesilencedesrepentis #KimiCunninghamGrant #BuchetChastel
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Bon bon bon. J'ai dû passer à côté. Cooper et sa fille de 8 ans vivent planqués au fin fond de la forêt dans une cabane en bois depuis que l'enfant a quelques mois. le roman commence quand leur organisation se grippe : l'ami qui vient les ravitailler annuellement manque au rendez-vous. Situation hautement improbable à laquelle on a du mal à croire (Quoi ? 8 années avec pour seule compagnie un bébé, puis un tête-à-tête permanent avec une petite fille, sans quitter cette forêt, et tout va bien ? Et pas une maladie, une chute, une blessure, qui auraient nécessité un médecin ?). Des longueurs dans la narration alourdissent encore le roman, une sorte de faux thriller niais. L'auteure remercie Dieu dans ses notes de fin... j'aurais dû commencer par là peut-être.
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Un mois que l'envie d'écrire avait complètement déserté mon esprit.

Et puis Finch et Cooper m'ont donné envie de leur consacrer plus de temps que le temps de lecture de leur histoire.

C'est une découverte pure et simple. Celle de Kimi Cunningham Grant qui offre un récit immersive dans le Nord des Appalaches.

Des les premières lignes, ma curiosité fut attisé, mon intérêt éveillé. Et j'ai été bouleversé par cette histoire si belle et laide à la fois.

Cooper et Finch vivent loin de tout, pour une raison qui les appartient. Jamais au grand jamais qui que ce soit ne doit découvrir où ils vivent.

La tension est palpable tout au long du récit, l'incertitude du dénouement est insoutenable presque oppressant. Et l'attachement du lecteur aux personnages frôle la déraison.

Une lecture coup de poing.
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J'ai toujours une certaine appréhension avant de commencer la lecture d'un nature writing car j'ai souvent été déçu par des romans appartenant à ce genre, à l'instar de Dans la Forêt de Jean Hegland, Dans la gueule de l'ours de James A McLaughlin et surtout Sukkwan Island de David Vann. Heureusement, j'en ai aimé certains autres (Terres Fauves de Patrice Gain et surtout Là où chantent les écrevisses de Delia Owens) et c'est pour retrouver les émotions procurées par les réussites du genre que je continue à lire ce genre de roman.
Le silence des repentis, selon moi, fait partie de ces réussites. Difficile d'expliquer, alors qu'il n'y a pas plus d'actions que dans ceux que je n'ai pas aimé, pourquoi j'ai aimé celui-ci mais voilà, à aucun moment je ne me suis ennuyé, les personnages m'ont plu et l'histoire m'a touché.
Alors certes, le roman n'est pas sans défaut , à commencer par la surprenante richesse de langage de Finch (qui du haut de ses 8 ans, s'exprime aussi bien qu'une adolescente qui en aurait le double), mais si on fait abstraction de ses défauts, on passe un très bon moment de lecture en compagnie de ce très bon roman.
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