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Citations sur Les heures (71)

Mais une seule journée dans la vie d’une femme ordinaire suffit-elle pour faire un livre ?
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On a en permanence en soi un meilleur livre que ce que l’on parvient à coucher sur le papier.
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[…] ces deux filles deviendront adultes puis vieilles, soit desséchées soit bouffies ; les cimetières où elles seront enterrées finiront par tomber en ruine, l’herbe y poussera, foulée la nuit par les chiens ; et lorsque d’elles il ne demeurera plus que quelques plombages enfouis dans le sol, la femme dans la caravane, qu’il s’agisse de Meryl Streep ou de Vanessa Redgrave ou même de Susan Sarandon, sera toujours célèbre. Elle existera dans les archives, dans les livres ; sa voix enregistrée sera conservée parmi d’autres objets précieux et vénérés.
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Ecrire dans cet état lui apporte la plus intense des satisfactions, mais elle ne sait jamais à quel moment elle pourra y accéder. Elle peut prendre son stylo et découvrir qu’elle est simplement elle-même, une femme en robe d’intérieur armé d’un stylo, craintive et indécise, moyennement compétente, ne sachant par où commencer ni quoi écrire.
Elle prend son stylo.
Mrs Dalloway dit qu’elle se chargerait d’acheter les fleurs.
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Si je te dis que je suis ravie de te voir maintenant, je suis sûre que tu imagineras combien j'aurais été enchantée de te voir à l'heure à laquelle je t'attendais
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Cet hôtel, ce hall, c'est précisément ce qu'elle recherche - la froideur impersonnelle, l'absence totale d'odeur, les allées et venues, rapides et indifférentes. Elle a l'impression immédiate de faire partie des lieux. Si fonctionnels, si neutres. Et, cependant, elle est là sous un faux prétexte, pour ne pas dire inexplicable - elle est là, confusément, pour échapper à un gâteau.
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Il reste à acheter les fleurs. [... ]
La porte du vestibule s'ouvre sur une matinée de juin si pure, si belle que Clarissa s'immobilise sur le seuil ainsi qu'elle le ferait au bord d'une piscine, regardant l'eau turquoise lécher la margelle,dans les profondeurs bleutées. Et, comme si elle se tenait debout au bord d'une piscine, elle retarde un instant le plongeon, l'étau subit du froid, le choc de l'immersion. New York, avec son vacarme [...]
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De l'autre côté, il y a le train. Il y a Londres et tout ce que Londres comporte de liberté, de baisers, les promesses artistiques et le sombre et secret miroitement de la folie. Mrs Dalloway, pense-t-elle, est une maison sur une colline où une réception se prépare ; la mort est la ville à ses pieds, que Mrs Dalloway chérit redoute et dans laquelle elle désire, en un sens, s'enfoncer si profondément qu'elle ne retrouvera jamais son chemin.
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Mais reste toujours les heures, n'est-ce pas ? Une heure et puis une autre, et il faut passer celle-ci et puis, oh mon Dieu, en voilà une autre. Je suis si malade.
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S'il arrive malheur à Clarissa, elle, Sally, continuera à vivre, cependant, au sens strict du terme, elle ne survivra pas. Elle n'ira plus jamais bien. Ce qu'elle voudrait dire concerne la félicité et également la peur constante, envahissante, qui est l'autre face de cette félicité. Elle peut supporter la pensée de sa propre mort, mais pas celle de Clarissa. Leur amour, avec ses habitudes casanières et ses silences confortables, sa permanence, a directement enchaîné Sally au processus même de la mortalité.

p. 194
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