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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un petit air de cape et d'épée

D'emblée, à la lecture de ce livre, il faut admettre que le peuple, cette populace est faite de gueux laids , sales , ignobles, affreux, puants, crassouilleux sous leurs bonnets phrygiens, les dents pourries (les sans dents), ivrognes , stupides et je ne vous parle pas des sans-culottes charognards, vinassés, assoiffés de sang. Les nobles, au contraire, sont délicats, propres ( ils prennent un bain chaque jour), beaux (de véritables apollons à la chevelure brillante) et supérieurement intelligents. Ceci sans parti pris aucun.

Une fois admis ce principe, passons à l'intrigue dont le scénario tiendrait sur un timbre poste. On pense, espère, à un MacGuffin à la Alfred Hitchcock, ce fameux prétexte pour raconter une histoire mais, ici, malheureusement d'histoire, il n'y a point.

Cela ressemble plus à un de ces vieux films de cape et d'épée produits dans les années 50 où l'on suivait un preux chevalier accompagné de son facétieux valet (ici, c'est un aide de camp) avec l'inévitable jolie gourgandine et la happy end toujours de rigueur.

Reste le soit disant "parlé" de l'époque qui agrémente la lecture et retient l'attention un temps mais rien qu'un temps.

Si vous aimez les romans historiques sur cette période, préférez les ouvrages de Erckmann-Chatrian ainsi que ceux de Robert Margerit qui vous feront vraiment vivre les évènements de cette époque.

Je remercie Babélio ainsi que les éditions Larousse qui, je l'espère, ne me tiendront pas rigueur de cette critique, il faut bien le dire, négative.

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Je remercie Babelio et aux Editions Larousse pour l'envoi de ce roman.

La construction de 30, rue de Saintonge est plutôt sinueuse, difficile, un écheveau flou et vraiment déstabilisante.

J'ai attendu patiemment que cela démarre, que l'intrigue se pose, mais la frustration a fini par prendre la place de la persévérance et j'en sors un peu frustrée.

Pourtant le sujet était prometteur et l'auteure connaît certainement un rayon sur la thématique.
Mais il n'est pas lesté, l'intrigue manque de consistance, les personnages ne sont pas assez développés et la lassitude s'installe très rapidement.

Une lecture qui n'aura malheureusement pas su me séduire.


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Je remercie Masse Critique et les Éditions Larousse pour l'envoi de cet ouvrage .
Le thème évoqué était prometteur mais le plaisir de lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes ...

Axel de Sainte Croix, lieutenant des Dragons de Paris est sommé de retrouver son ancien capitaine Villiers, soupçonné de trahison par le redoutable le Bon , exécuteur sans pitié des ordres de Robespierre , nous sommes en 1794 et la Terreur ne fait aucun cadeau et raccourcit les têtes.

Raconté à la première personne par le fougueux Axel, le récit se veut trépidant, certes, les péripéties se succèdent mais en accumulant les invraisemblances tant les coïncidences semblent grossières .

Les descriptions se complaisent à évoquer des ruelles coupe-gorge , des auberges sordides et des gens du peuple répugnants .

Le parti pris d'employer le langage de l'époque étonne au début puis agace rapidement rendant les phrases souvent lourdes , le pire étant le parler populaire pénible à lire .

L'intrigue , quant à elle , s'égare bien souvent et finalement est expédiée en une page comme un couperet et ce 30 rue de Saintonge laisse un gout de " tout ça pour ça " .

Et que dire de la préface , rédigée par le mari de l'autrice , drôle de façon de s'encenser en famille ...
Dommage !
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Tout d abord je remercie Babélio et les éditions Larousse pour l envoi de ce livre . Maintenant j ai lu ,ce que je ne fais jamais , les critiques d autres Babélionautes avant d écrire la mienne et là ......Il y a une marche Tout d abord l emploi systématique et a mon avis intempestif du langage fin XVIII° ( même s'il nous est facilement accessible ) n apporte rien ni au style , ni au scénario et devient rapidement lassant, puis ennuyeux , un mot par ci par là , une expression curieuse ou amusante d'époque cela suffit a orner le décor , voyez par exemple Druon dans les Rois Maudits . Ensuite l Histoire ......Ben en fait il n y en pas beaucoup .Cette mission confiée au héros par le Bon se déroule sans grosses surprises c est " le voyage d un ex -Dragon au travers de la France de la Révolution " .Et quelle France !!! dans les yeux du personnage ( de l auteure ? ) les Républicains sont tous laids,sales , puant avinés , voleurs, violeurs,débiles ,assassins assoiffés du rasoir national .Leurs femmes des prostituées de bas étages , l insulte aux lèvres , vulgaires , incultes , de vraies maritornes pouilleuses , alors qu'avant ( sous le roi )sans doute ces mêmes personnes étaient d une netteté de cygnes , le langage fleuri, nourris humanisme bienveillants etc etc .Ah cette ignoble République même les routes et les chemins en sont pervertis et les pavés brisés Les brigands pullulent alors que sous le règne de Monsieur XVI jamais on ne vous aurait homicidé par les vertes forêts des Capets Fi, fi fi, Mais soit croyons que cette lie de la terre ait pris le dessus cet alcoolisme , cette misère, cet abrutissement , ces famines , cet illettrisme en était -ils responsables a 100%.Ou bien les policés , les proprets , les titrés , les friqués , les courtisans qui peuplait ce monde ci , se moquaient totalement de la vie ou de la mort de ce monde là ( 2 expressions d'époque pour désigner la cour et le peuple )Avec l aide de ces si doux , bons , justes, généreux hommes d'église qui comme les autres tondaient les gueux ( Bonjour M. de Talleyrand )en les méprisants .Les curés dans les campagnes veillaient a la bien-pensance de leurs ouailles . AVERTISSEMENT Je vais révéler l énigme , si vous souhaitez lire ce bouquin n allez pas plus loin
Donc l Alpha et l'Oméga de ce récit est que Robespierre a eu une liaison Homosexuelle avec un officier des Dragons en 1790 et qu'il veut faire éliminer tous les éventuels témoins et bien sûr son amant de l époque n hésitant pas a faire massacrer au passage tout ce qui traîne au milieu des mauvais chemins , mais Saint Thermidor nous sauve et Hop a la trappe le vilain bonhomme couvert de sang . Pour m'être un peu penché sur le personnage je n ai lu nulle part qu il ait connu ce genre de relation , mais c est une licence historique comme Dumas en utilisait souvent ,et même ..... .Maximilien était plutôt semble -t-il comme le Rosier de Mme Husson ..Euh puceaux si vous préférez .Donc l horrible secret est révélé en une demi page et hop voguons vers le bonheur .D 'ailleurs notre bon Axel est nommé chevalier ?!! Sous le Directoire , la République pourtant, Atteint un haut grade protégé de l honnête Barras l un des dits Directeurs surnommé à son époque " le Roi Des Pourris "et se terminant un beau 18 Brumaire par le triomphe d'un " général vrai patriote " dixit Robespierre qui l 'avait prévu Je m aperçois que contrairement a mes habitudes j ai infligé a mes indulgents lecteurs, de biens longs gribouillis et encore me suis -je freiné , donc je vous prie de m en excuser .Pour enfin me taire je dirais que l on peut lire cette oeuvre mais en la prenant au 2° , 3° Voire 4° degré , un pastiche quoi ( j ai l impression sournoise que Larousse va me rayer de ses listes hihihi )
PS Au fait le 30 rue de Saintonge ne se fait guère visiter voire pas du tout .Juste une boite postale je suppose
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J'ai fait quelques très intéressantes découvertes d'auteurs grâce à Babelio qui, régulièrement, m'adresse un livre sous la contrainte bien agréable d'avoir à en rédiger une critique dans les 30 jours. Mais à ce jeu-là, on ne gagne pas à tous les coups ... Voici donc un livre que l'on peut ne pas lire ... comme on dit de certains films dans un célèbre hebdomadaire.

On n'est jamais mieux servi que par … son mari, écrivain d'histoire et verbicruciste attitré du Canard enchaîné. Voici donc le premier livre pour adultes d'une épouse, Françoise, préfacé par son mari Alain Dag'Naud …

Une aventure mettant en scène un fort joli aristocrate sans trait de caractère vraiment marquant, dans les derniers jours de la Terreur de Robespierre, à travers les lignes des troupes autrichiennes qui se pressent au nord de la France pour abattre la Révolution.

Une course poursuite avec heurs et malheurs, égorgements et guillottinages, avec une fin aussi brusque – avec la mort de Robespierre – que le style est emberlificoté. L'auteure s'est en effet ingéniée à écrire selon le style de l'époque, avec des tournures parfois difficiles à saisir, sauf une transcription très personnelle et largement simplifiée du chtimi … On croirait entendre Geoffroy de Montmirail des "Visiteurs" ...

Il faut aimer ce genre de discours. En tous cas, n'est pas Jean-Christophe Portes, Jean d'Aillon ou Jean-François Parot qui veut. Mais au moins, ce titre n'encombrera pas les listes des candidats aux prochains prix littéraires.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Pendant la Terreur, Axel de Sainte Croix, lieutenant des Dragons, est arrêté alors qu'il se rend à Arras pour rendre visite à son frère. Il est condamné à mort, mais à la sortie de son procès, il est enlevé pour être amené dans le bureau de Joseph le Bon. Ce dernier est député dans le secteur et mène une politique de terreur vis à vis des opposants à la Révolution qui finissent sous la guillotine. le Bon détient en prison la mère d'Axel et l'oblige à enquêter sur le capitaine Villiers, son ancien chef, qui aurait mystérieusement disparu.

Ce roman est rempli de clichés. Par exemple, d'un côté les gueux du peuple et de l'autre les nobles très raffinés. Les femmes du peuple sont souvent des prostituées. J'ai très vite été agacée par cette histoire malgré le rythme effréné et de nombreux rebondissements. de plus, l'auteure a choisi d'utiliser le langage de l'époque, probablement pour plonger le lecteur dans l'atmosphère de la Révolution, mais ce n'est pas une réussite. Je n'ai pas été convaincue par l'histoire d'Axel de Sainte-Croix. de plus, le conjoint de l'auteur se permet d'encenser le roman en préface, c'est extrêmement maladroit.
Lien : https://lilasviolet.blogspot..
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