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The zohar tome 1 sur 3
5/5   1 notes
Résumé :
Traduction universitaire annotée et commentée du Zohar, livre classique de la mystique juive, de l'original araméen en anglais.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le lecteur francophone dispose déjà, grâce aux éditions Verdier et à leur collection "Les Dix Paroles", de la traduction complète du Zohar sur la Genèse, par les soins du grand savant que fut Charles Mopsik. Pourquoi donc s'encombrer d'une version en anglais ? C'est que Charles Mopsik, au commencement de son entreprise, souhaitait présenter au lecteur français, selon ses termes, "le texte nu" du Zohar, sans son apparat de notes, d'explications, de commentaires. Son entreprise était en quelque sorte comparable à celle des Humanistes de la Renaissance qui projetaient de donner accès au Livre sacré sans autre médiation qu'une traduction en langue vernaculaire. Mais n'entre pas dans le Zohar qui veut : ce livre, écrit en un araméen complexe, plein d'allusions et de couches de sens, ne se laisse pas lire simplement. Aussi l'entreprise de Daniel Chanan Matt, aux presses universitaires de Stanford, est-elle préférable, au moins pour les premiers volumes, car elle introduit l'oeuvre, en prépare la lecture et guide le lecteur par une série de notes et de renvois en bas de page, discrets mais efficaces. Plus tard, Charles Mopsik, quand il approcha de la fin du Zohar sur la Genèse, changea d'optique, étoffa ses explications et annota abondamment son texte, plus encore que Daniel Matt.

Pour que mon propos soit clair, je rappellerai que le livre du Zohar, apparu au XIII°s en Espagne, se présente comme un commentaire continu du texte de la Torah tel qu'il est divisé et lu chaque samedi dans les synagogues. Il y a donc un Zohar sur la Genèse, un autre sur l'Exode, etc ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au Commencement. בראשית
Rav Hamnouna Sava a dit : Nous trouvons les lettres en ordre inverse : d'abord B ב ("bereshit", au commencement) suivie de B ב ("bara", il créa). Ensuite seulement Alef (Elohim) suivie de Alef (et את).
Et la raison : quand le Saint Unique désira façonner le monde, toutes les lettres étaient cachées. Pendant deux mille ans avant la création du monde, le Saint Unique les contemplait et jouait avec elles. Quand Il fut sur le point de créer le monde, toutes les lettres se présentèrent devant Lui, de la dernière à la première.
La lettre Tav ת entra la première. Elle dit : "Maître de l'univers, qu'il te plaise de créer le monde par moi, car je complète Ton sceau : Emet, אמת vérité, et Tu es appelé Vérité. Il convient au Roi de la Vérité de commencer avec une lettre de vérité et de créer le monde par moi."
Le Saint Unique lui répondit : " Tu es belle et digne, mais tu ne mérites pas de commencer la Création, puisque tu es destinée à être inscrite sur le front des fidèles qui ont accompli la Torah de Alef à Tav, et qui mourront à cause de ta marque (Ezéchiel 9:3-4) . De plus tu es le sceau de Mavet, מוות la mort. Tu ne mérites donc pas de servir d'instrument à la création."
(...)
La lettre P פ entra. Elle lui dit : "Maître de l'univers, qu'il te plaise de créer le monde par moi, car je signifie Purqena, פורקנא la rédemption qu'un jour tu apporteras au monde, aussi appelée Pedout, פדות délivrance. Il convient que tu crées le monde par moi."
Il répondit : " Tu es belle, mais tu signifies "transgression cachée", פשע comme le serpent qui pique, et qui ensuite rétracte sa tête dans ses replis. Comme quelqu'un qui pèche, puis baisse la tête et étend les mains."

2b.
Cours du Rav Hayim Dynowisz sur ce texte, et sur les lettres de cette année 2019-5780, TShP, ת'ש'ף Tihyeh shenat pidion, que ce soit l'année du rachat, de la rédemption.
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"Il chassa Adam" את האדם
Rabbi El'azar dit : "Nous ne savons pas qui a divorcé de qui : si Dieu le Béni divorça d'Adam, ou pas."
Note 1436. Plusieurs midrashim interprètent le mot biblique "vaygaresh", "il chassa" au sens de "gerushin", divorce. (...) Seder Eliyahou Rabbah I : " ... ceci enseigne que le Saint Béni divorça de lui comme d'une femme"... La relation inime et harmonieuse d'Adam avec Dieu est détruite par le péché. Rabbi El'azar adopte ce point de vue midrashique mais en change les rôles.

p. 297
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