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Citations sur Cette mort dont tu parlais (14)

J'aime à voyager, non pour voir des contrées, mais pour franchir des distances. Je considère qu'un trajet c'est du véritable temps mort. Vous êtes emporté par le véhicule que vous avez choisi et qu'un autre dirige. Vous ne pouvez en modifier l'allure ni le parcours. Tout ce qui rend la vie difficile à vivre est aboli... Vous pouvez enfin être vous-même et l'être pleinement.
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Je revenais d'Afrique avec le foie malade et beaucoup d'illusions en moins. Pourtant, il m'en restait assez pour que je puisse croire au bonheur dans la solitude.
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aucun bruit n'est plus intolérable que le sifflement continu du silence
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Les femmes ont trop le sens de la comédie pour ne pas savoir quand on la leur joue.
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Je n'ai pas été déçu -au contraire- en visitant la maison que j'avais achetée depuis Bakouma (Oubangui-Chari) par le truchement d'une publication spécialisé dans les petites annonces.
(incipit)
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Il y avait une jolie barrière blanche autour de la maison. Une allée semée de graviers menait du poste d'essence à la demeure dont les proportions m'avaient ravi. Elle était basse, trapue et pourtant allégée par ses larges fenêtres à petits carreaux...
Pour un type qui revenait de Bakouma, ça ressemblait tout à fait au paradis, du moins à l'idée que s'en fait un garçon souffrant d'une indigestion de nègres.
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Je préférais me séparer d'elle et retourner en Afrique. A Bakouma il y avait un motel tenu par un Français...Cet homme était gras et malade comme Blanchin. Il passait sa vie dans son bar à évoquer son enfance à Belleville. Il parlait de la rue du Télégraphe, de la vue qu'on découvre de là-haut...de la buée mauve flottant en permanence sur Paris...
A travers lui j'aimais Paris. J'allais tuer mon foie, chez lui, le soir. On entendait le tam-tam au loin. C'était crispant, et pourtant ça permettait de ne pas vivre à l'échelle humaine. Ça vous tenait dans une sorte de constant état second. L'alcool faisait le reste. Oui, j'irais cracher mon foie à Bakouma... Je retrouverais les négresses dociles au sexe mutilé, les dames de la colonie qui s'ennuient, les phonographes qui broient du noir, les réceptions très bourgeoises...
De là-bas, Mina serait pour moi pareille à une morte. Alors je l'idéaliserais moi aussi...
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Pendant les obsèques, Mina m'avait attendu dans un hôtel. Lorsque je l'ai rejointe, j'ai vu qu'elle avait beaucoup pleuré. Je m'en suis réjouis, d'abord parce que cette manifestation de son chagrin était une réaction enfin humaine, ensuite parce que les larmes fertilisent les terres ingrates de l'oubli.
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Chez elle, le temps signifiait quelque chose. Il coulait majestueusement et chaque minute valait son pesant de secondes
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De plus, je ne pouvais dormir. La paix qui m'enveloppait rompait tellement avec les nuits fracassantes de Bakouma qu'elle m'était insupportable. Aucun bruit n'est plus intolérable que le sifflement continu du silence.
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