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Citations sur Plein les moustaches (9)

Je vous le dis que la vie est bête. Un jour, en me baladant au drugstore, j'ai déniché un petit cylindre métallique à l'intérieur duquel un mécanisme fait "toc... toc... toc..." quand on le soulève. (...) J'ai demandé à quoi ça servait à la jolie vendeuse. Elle m'a répondu textuellement : "A rien , c'est un gadget". Ce machin-là, un type l'a conçu, d'autres l'ont fabriqué uniquement pour qu'il produise un bruit. Sa justification, c'est son inutilité. Il s'affirme par la négation. Je me suis dit que c'était exactement pareil la vie. On vous conçoit, on vous usine... Et puis on fait "toc... toc... toc..." un certain nombre de fois. Et ensuite, finito ! The end ! La casse ! La carcasse ! La crasse ! Un gadget ! Nous sommes tous des gadgets qui fécondons d'autres gadgets.
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ça me rappelle la blague du type qui entre chez un chausseur et lui demande une paire de pompes 41. Le marchand lui regarde les pinceaux et lui dit : "Mais monsieur, vous chaussez au moins du 43 !" - Ça ne fait rien, répond l'autre, donnez-moi tout de même du 41". - "Mais pourquoi ?" bredouille le marchand de targettes. Alors le type explique : " Ecoutez, mon vieux : ma femme est une vraie radasse qui me trompe trois fois par jour, mon petit garçon est en sana ; ma grande fille est enceinte et je suis au bord de la faillite ; mes seuls moments de bonheur, c'est quand je me déchausse."
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Est-ce idiot ? Voilà que des larmes me bousculent les cils. Un flot d'émotion. Les retrouver tous les deux, identiques, fervents. Intouchés par le temps qui passe. Pinuche, Béru. Mes chers illustres. Mes amis de toujours, mes valeureux. La Pine, éternellement branli-branleur, chassieux, pelliculaire, perdu, souffreteux, consentant, disert, altruiste et gâteux. Et puis le Superbe, dont la planturence croît sans cesse. Le luisant toujours vert (on l'appelle d'ailleurs le vert luisant), colossal, impérial, taurin, fabuleusement con et sublime.
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Ainsi se terminent les événements de la première nuit.
Bonbons, caramels, chocolats glacés ... Prenez votre contre marque car toutes sortie de ce livre serait considérée comme définitive.
Il y a un bar-fumoir derrière la table des matières.
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Je me sens las, amer, triste et putrescible. Ca donne à méditer, une histoire semblable. Je médite tellement que mon éditeur me donne un coup de main.
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Progressivement, l'époque a désensibilisé les fibres filiales et les mômes, tels les fruits, ne se souviennent plus, sitôt tombés de la branche, des arbres qui les ont portés.
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Abdulah possédait un permis de port d'arme, au titre de je ne sais quoi. La crosse de son révolver, en bois d'acacia ciselé, était ouvragée comme un meuble Renaissance et comportait un minuscule compartiment secret dans lequel il gardait sa "coke". Quel flic se serait avisé d'aller chercher de la cocaïne dans une arme ?
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Au lieu, de regimber, le Gros me tourne les talons. D'un pas rageur, il marche à la ferme. La lune sort d'un nuage pour éclairer la sienne. L'ayant aperçue, la malheureuse se précipite derrière une pile de stratus et décide de changer de quartier.
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j’ai horreur des gens qui puent, c’est un peu comme s’ils étaient déjà morts.
.../...
Le monde, il faut l’inventer soi-même, sinon, en fin de compte, il est partout pareil. Le dépaysement, c’est dans ta tronche, l’ami, seulement dans ta foutue tronche assoiffée d’exotisme, si tant tellement que tu te le fignoles à la demande.
.../...
La porte s’ouvre sur Abdulah, chargé à mort. Il a encore de la poudre blanche dans les naseaux, cézigue. Il vit la grande éblouisserie perpétuelle, en état de semi-extase. C’est peut-être pas fameux pour la santé, mais ça aide à supporter sa belle-doche !
.../...
Nous sommes assis sur une terrasse fleurie. On voit la mer, comme je vois ton cul quand je te brosse en levrette, fillette.
.../...
Une fois le désir guéri, il ne subsiste plus que la honte d’y avoir cédé.
.../...
Le Seigneur nous a donné l’instinct de reproduction et, pour nous encourager à le pratiquer, Il l’a rendu agréable. Là est Sa grande infinie bonté ; là Son esprit souverain. Mais les mal foutus de la coiffe, les tordus de l’âme, les biscornus de la conscience ont tenté, en édictant des principes moraux, de faire capoter l’intention ineffable de Dieu. Ils ont voulu brimer l’amour, le rendre honteux, le meurtrir avec des cilices. Ils ont décidé, ces tristes nœuds abjects, tordus, grisâtres et je m’en doute bien, fripés, ils ont décidé de bafouer ce présent du ciel en le mettant pratiquement hors la loi ! Ah ! les indignes ! Honte sur eux. Que leurs testicules se dessèchent ! Que toute érection les quitte à jamais pour ce crime de lèse-baisance !
.../...
— Tu es jaloux ? demande l’Ineffable.
— Non, c’est autre chose… Ecœuré et peut-être même désespéré quelque part…
— Tu aimais cette fille ?
— J’ai été fou d’elle.
— Il ne faut jamais être fou d’une femme, déclare le Docte. Moi, vois-tu, j’aime beaucoup Mme Pinaud, mais c’est plutôt de la tendresse que de l’amour et en tout cas pas de la folie.
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