Nous zappons notre vie pour gagner quelques heures, au détriment des valeurs de l'humanité, et paradoxalement, nous en souffrons.
Août 2008. Vacances. Je me souviens parfaitement de cette matinée là. J'étais affalée dans un transat, près de la piscine d'un hôtel dont le nom m'échappe, probablement parce qu'il regorgeait de touristes et qu'il était trop parfait, vidé de toute humanité réconfortante.
Depuis que j'écris ce livre, nous vivons l'apparition du coronavirus.
L'ennemi sournois et imprévisible, qui plonge notre monde dans la psychose et le déclin économique. L'ennemi qui réussit à affaiblir les grandes puissances, et qui nous fait prendre conscience qu'il y a de nouvelles façons de fonctionner.
Il faut avoir été touché au plus profond de son cœur, et s'ouvrir à cette possibilité, pour sentir et comprendre que tout ne s'arrête pas aux frontières de la mort.
Seule la Terre qui nous porte et qui nous nourrit peut nous consoler, et c'est en son sein que l'on doit chercher la paix intérieure.
Le moment est venu de passer à autre chose, lui dis-je. Et même si cela ne vous paraît ni sage ni rationnel, c'est indispensable à votre évolution.
Le tumulte dont je parle fait que chacun calme son mal-être, et ne se donne pas la peine de prêter l'oreille à celui de l'autre.
Un livre utile à tous, même, et surtout, à ceux qui ne croient en rien.
( éditeur )
Le temps file de manière incompréhensible, même dans l'inactivité, même dans le silence.
Dans le tumulte, soyons un îlot de paix, et utilisons notre intelligence pour nous faciliter la vie, mais aussi pour semer de la joie autour de nous.