Que sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qu’est-ce que la vie ?
Voilà trois questions qui occupent tout le monde : aujourd’hui nous sommes ici, mais y serons-nous demain.
Dans le siècle présent nous ne pouvons nous lasser d’admirer les merveilleuses inventions que chaque jour la science nous apporte.
Notre esprit travaille, cherche, invente, et aucun ne veut rester inactif devant toutes les belles merveilles présentes.
Chacun travaille suivant ses aptitudes et ses moyens, mais tout le monde est très affairé et tous veulent aider à la progression.
C’est dans cet état d’esprit que Mme. Georges Daubigny, une femme d’esprit et de talent, d’une désinvolture originale et d’une sûreté de relations inattaquable, a décidé de se vouer entièrement aux sciences occultes, car elle possède toutes les secrètes traditions des anciens maîtres. Son talent tire sa plus grande force de l’adaptation de l’occultisme antique aux procédés de la science actuelle.
Loin d’être guidée par l’ambition, elle ne l’est que par le désir qu’elle éprouve d’être utile sur la terre, de même que parla satisfaction que lui cause la pratique des sciences occultes pour lesquelles elle a montré dès son premier âge d’étonnantes dispositions, et à l’études desquelles elle continue à se livrer aussitôt que ses occupations lui laissent quelques loisirs.
Accommodant. — Presque l’opposé de l’acariâtre. Toujours satisfait de tout, de tous et de lui-même, beaucoup de douceur, mais quelquefois peu d’intelligence.
Écriture assez inclinée, très ronde, absence de signes orgueilleux, vénération.
Activité. — L’activité n’est pas précisément l’amour du travail, mais le besoin de se donner du mouvement, de l’action.
Il y a des gens très actifs qui sont incapables du moindre travail suivi. Écriture penchée, longue et énergique, quelquefois embrouillée par de longues finales. Le besoin de mouvement physique se manifeste dans l’écriture par la longueur des hampes au- dessous de la ligne.