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Un petit roman qui attendait suite à la lecture de Camille mon envolée qui m avait beaucoup plu.
En cette période de morosité peut-être est ce le livre qu'il ne fallait pas lire ces jours ci.
Un sujet très difficile à aborder qui fait réfléchir.
Peut on pardonner au meurtrier de sa mère ?
Même le meurtrier nous est sympathique , il s'occupe de nos espaces verts municipaux et est plein de bonne volonté pour ce réintégrer
J'ai un autre Sophie Daull je devrai retenté l'expérience avec cet auteur un peu plus tard



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Le récit est sombre . Les notions de pardon , de rédemption sont bien traités. L'écriture est poétique .
Mais autant j'ai été bouleversée par la lecture de son premier roman " Camille, mon envolée", autant ici je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions. il m'a manqué quelque chose ...
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Après avoir purgé une longue peine de prison pour le meurtre d'une femme, un employé des espaces verts dans une petite ville vit sans se faire remarquer sous une nouvelle identité. Quand il voit à la télé une romancière venue présenter son premier livre, tout ressurgit. Car elle est la fille de celle qu'il a assassinée.

Les voix des deux narrateurs s'élèvent et s'alternent au fur et à mesure des chapitres sur plusieurs jours. L'homme est d'abord surpris par ce visage vu à la télé qu'il reconnait. Et quand il apprend qu'elle va venir dédicacer son roman dans sa ville, le monde qu'il s'est construit se fissure. Elle est romancière, a perdu sa mère et sa fille. Alternant les deux voix au fil des chapitres, les souvenirs et les interrogations des deux narrateurs se mêlent au présent. Une tension s'installe mais sans pour autant faire de l'ombre au récit.
Sans donner de leçon de morale, l'auteure amène une réflexion intéressante sur les notions de pardon et de rédemption. Mais, hélas, j'ai trouvé que l'écriture manquait souvent de naturel.
Un avis mitigé pour conclure.
Lien : https://claraetlesmots.blogs..
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J'ai rencontré Sophie Daull la première fois au travers d'un livre bouleversant : "Camille, mon envolée" qui raconte non sans une pointe d'humour la disparition brutale de sa fille des suites d'une infection. J'ai ensuite rencontré Sophie Daull physiquement, au salon du livre de Limoges, nous avions échangé des mots doux sur l'écriture, la peine, la résilience. La lecture de "La suture", son 2e roman, sur la perte de sa mère m'avait emportée.
La revoilà qui m'envahit, m'entraîne en 24 heures dans son écriture poétique dans un roman extraordinaire sur le pardon, le (double) mal de mère, la rédemption. Dans ce livre, Sophie Daull, avec les outils aiguisés et infiniment puissants que sont les mots, avec un langage Ô combien poétique, se met dans la peau de l'assassin de sa mère.C'est tragique, violent et admirablement écrit. le texte interroge sur le pardon, sur la culpabilité et la reconstruction. "Je voulais qu'il re-tremble" dit Sophie Daull sur le plateau de la Grande Librairie. Pas pour faire renaitre la peur mais pour le faire redevenir humain, "simple" jardinier, transparent dans une commune française.
Tout est beau dans ce livre, la couverture, le texte, le sujet...Chaque phrase pourrait être lue plusieurs fois, lentement, à voix basse, pour mieux s'en imprégner, pour saisir la mélodie du propos. Merci Madame pour cet immense roman !
Lien : http://popcornoreillechien.b..
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Récit magnifique , malgré la douleur et le manque de ses proches , la narratrice ne ressent pas de haine face à l'assassin de sa mère qu'elle rencontre .
Livre à ne pas mettre entre toutes les mains . Très bien écrit mais sujets très sensibles : homosexualité, prostitution, sexe, prison, alcool, drogue ...
Je cours chercher ses premiers titres !
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Un repris de justice.
Une romancière.
Tout les opposent.
Pourtant, quelque chose les lient depuis toujours.
Un meurtre.
Une mère a été tuée un soir.
Le hasard c'est que trente ans plus tard, son assassin et sa fille se retrouvent.
Lui, menant désormais une vie bien rangée.
Entretient des espaces verts de la ville de Nogent-le-Rotrou.
Elle, devenue romancière, qui vient faire une séance de dédicace à la librairie du coin.
Lui s'affole.
Comment est-ce possible ?
Le décompte est lancé.
5 jours.
5 jours durant lesquels le narrateur bascule.
Il nous livre quelques fragments de vie.
La prison.
Son homosexualité.
Sa vie bio.
Son travail soigné.
Son non attachement depuis Alexandre. le seul homme qu'il ait aimé.
Et puis la rencontre.
Le temps s'arrête.
Le livre entre eux.
Un seul mot sort : Pardon.
« Alors j'irai au grand lavoir là-bas, où la mémoire se récure contre le granit rugueux, où la langue se rince au torrent qui mousse comme un savon d'encre, où la fiction fait Javel. »

Une très bonne lecture quoique un peu trop courte à mon goût. La première partie du roman est à deux voix. On suit le quotidien de nos deux personnages, leurs pensées, angoisses. Puis la deuxième partie s'articule autour de la plume de la romancière qui porte un regard sur ses êtres de papier.
Le roman aborde la question du pardon, de la renaissance, de la culpabilité. C'est poétique - une belle envolée.
Lien : https://loeildem.wordpress.com
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Condamné à perpétuité pour l'assassinat de la mère de l'auteur, il a purgé 18 ans et est libéré pour bonne conduite. A sa sortie, il a vécu la vie de château avec un de ses codétenus, un riche héritier, devenu son amant. À la mort de celui-ci, seul, il est pris en charge par le juge d'application des peines, pris en charge par la société, il a changé de prénom et se retrouve jardinier à Nogent le Rotrou. Voilà pour le passé.
Au début du roman, il regarde la télévision seul chez lui et tout à coup semble reconnaître le visage de cette femme qui parle de son dernier roman. Cette femme, ses yeux verts, ses cheveux roux, ce menton pointu, il la reconnaît ! C'est la fille de la femme qu'il a assassinée. Elle a 20 ans de plus et vient d'écrire un livre, dans lequel elle raconte le décès de sa fille adolescente.
Elle doit venir dédicacer son livre à la librairie de Nogent le Rotrou quelques jours plus tard. Un compte à rebours se met en place, 6 jours de la vie du jardinier meurtrier et 6 jours de la vie de la romancière. Il doit y aller, il va y aller, il le sait. Mais va-t-il réussir à croiser le regard de cette femme ?
Le réel se mélange à la fiction dans ce roman de Sophie Daull, qui avait si merveilleusement et douloureusement écrit Camille mon envolée, un premier livre où elle racontait les derniers jours de sa fille Camille, emportée injustement à 16 ans, par une infection fulgurante. Puis dans La suture, elle se penchait sur le passé de sa mère, la victime d'un sordide et tragique fait-divers quand l'auteure était adolescente. Dans ce troisième livre, elle imagine le meurtrier de sa mère, lui crée une vie, en fait un personnage de roman.
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Ce livre très court mais néanmoins dense est très atypique. L’histoire est originale sur un sujet délicat et traité avec beaucoup de finesse.
Néanmoins j𠆚i trouvé le rythme très lent et j𠆚i du mal à vraiment m’imprégner de la situation.
Cet ouvrage ne m𠆚 pas déplu mais il m𠆚 manqué quelque chose pour me sentir vraiment à l𠆚ise dans la lecture.
Je trouve l𠆞nsemble un peu trop haché à mon goût malgré l’intérêt de faire narrer plusieurs personnages.
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Le résumé d'Au grand lavoir m'a interpellée, il m'a tout de suite donné envie. Je ne connaissais pas Sophie Daull, mais le titre de son premier roman me disait quelque chose, je pense qu'on a dû pas mal en parler à sa sortie. Camille, mon envolée.

Camille, mon envolée n'est pas vraiment un roman. Sophie Daull y raconte sa fille, disparue brusquement à seize ans. Dans Au grand lavoir, l'héroïne écrit un premier livre sur la mort de sa fille de seize ans. Coïncidence ? Parce que je n'aime pas avoir des soupçons et des doutes, j'ai alors reposé le livre et mené mon enquête. Et ce que j'ai découvert a totalement modifié mon point de vue sur cette histoire.

Le résumé me tentait : une romancière en tournée promotionnelle, un ancien détenu devenu jardinier choqué de découvrir qu'elle va venir en dédicace dans sa ville – il a fait de la prison pour avoir assassiné la mère de cette femme… La vérité est que la mère de Sophie Daull a été assassinée. Elle raconte d'ailleurs l'histoire de sa mère dans son deuxième roman, La suture. Dans son troisième roman, Au grand lavoir, elle parle donc de l'assassin de sa mère. Et moi qui pensais avoir entre les main une fiction, je le retrouvais avec un roman inspiré de l'histoire de l'autrice. Et quand cette histoire est si triste, ce n'est plus si facile à lire.

Sophie Daull écrit bien et avec beaucoup de pudeur. C'est très agréable à lire, malgré le sujet. J'ai aimé me retrouver dans l'univers des fleurs à travers le personnage de ce jardinier municipal – ce n'est pas si souvent que l'on retrouve cette profession dans un roman. J'ai aussi aimé la romancière qui apparaît un peu comme le personnage omniscient, qui observe et qui s'interroge. Et la pointe d'irréalité et de fantaisie.

Je ne pensais pas me retrouver avec un tel livre entre les mains en démarrant ma lecture, mais une chose est certaine : je ne suis pas prête d'oublier ce roman.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Dans Camille, mon envolée, son premier livre, Sophie Daull s'adressait à sa fille récemment disparue. Dans le deuxième, La suture, elle partait sur les traces de sa mère assassinée trente ans plus tôt. Et dans le dernier, elle imagine une vie au meurtrier de sa mère après sa libération et une rencontre entre eux.
Sophie Daull puise dans les drames de sa vie la substance de ses livres. Et si cela doit être libérateur pour elle, en tant que lectrice j'ai beaucoup de mal avec ce genre d'ouvrage. Trop personnel. Ici, les cartes sont brouillées. Difficile de savoir ce qui relève de la fiction ou du récit, on pourrait parler d'auto-fiction.
Mais si j'ai eu du mal avec le thème du livre, je suis séduite par la jolie plume de Sophie Daull. Alors je mettrai de côté ses premiers romans et la lirai avec plaisir dans un roman.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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