Quand on perd ses parents, on est orphelin. Quand on perd son conjoint, on est veuve ou veuve.
Quand on perd son enfant, on n'a pas de nom. La situation est tellement contre-nature, qu'aucun vocable n'a trouvé sa place dans la langue française pour poser les choses.
Sophie Daull, est passée par là une veille de Noël. de cette douleur dans nom, elle va nous livrer un récit sincère, naturel, presque familier, en tout cas sans pudibonderie ni faux –semblant. E
C'est le récit d'une mère meurtrie, mais debout, et digne qui parvient à glisser de ci-delà quelques notes d'humour.
Agréablement construit, et aéré, ce récit évite le misérabilisme, et l'apitoiement. le lecteur entre en confiance dans l'intimité de cette famille endeuillée parce que justement,
Sophie Daull a su se dévoiler et dire les choses sans voyeurisme. A aucun moment ne nous vient le sentiment d'être de trop, et d'être entré par effraction.
Si, incontestablement, ce récit est touchant de simplicité et de vérité, il m'a manqué un petit quelque chose pour le rendre poignant à mes yeux ;ou alors je n'étais tout simplement pas assez perméable à ce moment précis de la lecture.
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