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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'hommage d'une maman à sa fille, morte à 16 ans ; beaucoup trop tôt…
Il n'y a pas de mot suite à cette lecture.
Il s'agit d'une maman qui a ressenti le besoin de poser des mots sur des maux, le besoin de laisser une trace pour ne pas oublier…
Malgré tout, la vie continue ; avec une absence qui sera présente tout le restant de sa vie...
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J'ai choisi ce livre dans la sélection du Prix Littéraire des chroniqueurs du Web – sélection des livres de Poches. Dès les premières pages, je me suis demandée si j'allais tenir le choc. Les faits sont là, c'est le livre d'une mère qui a perdu sa fille de 16 ans, envolée en quatre jours. La douleur est insoutenable, crue, violente. L'agonie de Camille, l'impuissance des parents, l'incompétence du corps médical, la stupeur, le chagrin, les formalités administratives, les copains, les amis, l'enterrement et la vie. Cette vie qui se poursuit sans elle. La vie sans vie.
Sophie Daull a écrit pour ne pas oublier. Tout. Les dernières heures, sa dérive, ses cloppes et son alcool, son couple, ses souvenirs. C'est poignant. Retournant. Bouleversant. Les mots me manquent.

Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Je redoute la rédaction de cet avis comme je redoutais la lecture du livre de Sophie Daull car finalement que puis-je en dire et comment me permettre "d'évaluer" le témoignage d'une mère dont la fille de 16 ans est morte ? C'est un peu indécent, non ?
Ce n'est pas un roman, nous ne sommes pas dans la fiction et la douleur de Sophie Daull est réelle, palpable dans le récit qu'elle fait des derniers jours de Camille et des premiers jours sans elle. Un récit d'une intégrité admirable, qui n'occulte rien des pensées prosaïques qui viennent soudain parasiter le chagrin. La même intégrité, la même sincérité, se retrouvent dans l'écriture, brute, dans ce dialogue poursuivi avec Camille. On y sent se déverser la souffrance, le refus, les questions, la culpabilité et surtout le déchirement atroce de l'absence et du manque inexorables, incurables.

Il y a donc d'un côté ce témoignage bouleversant qui n'est pas une "histoire", au sens romanesque du terme, et de l'autre le travail de création littéraire qui met à distance, qui "déréalise" le vécu en le mettant en mots "dans un certain ordre agencés", ainsi que Laure Adler a pu le faire dans "A ce soir". de ce point de vue purement littéraire, "Camille, mon envolée" ne m'a pas enthousiasmée.
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Difficile de donner son avis sur un récit tragique et bouleversant. L'auteur s'appelle Sophie Daull, et cette maman vient de perdre sa fille de 16 ans d'une grosse fièvre. 4 jours, c'est le temps qu'il aura fallu pour que Camille s'envole. 4 jours de fièvre, 4 jours de douleurs atroces dans le corps, 4 jours allongée parce qu'elle ne peut plus se lever, 4 jours ou la mère tente désespérément de faire venir des médecins qui ne se déplacent pas pour une « simple grippe ». Comment survivre après un tel drame ? Sophie nous l'explique dans ce récit qui s'adresse directement à Camille. Elle nous raconte ces 4 jours interminables qui précèdent la mort de Camille, peu avant Noël, puis nous raconte les jours d'après.
Un récit ou il y a de la pudeur et malgré tout un peu d'humour. Une écriture tendre et juste. Un roman touchant et plein d'espoir que je conseille à tout le monde.
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Quand on perd ses parents, on est orphelin. Quand on perd son conjoint, on est veuve ou veuve.
Quand on perd son enfant, on n'a pas de nom. La situation est tellement contre-nature, qu'aucun vocable n'a trouvé sa place dans la langue française pour poser les choses.

Sophie Daull, est passée par là une veille de Noël. de cette douleur dans nom, elle va nous livrer un récit sincère, naturel, presque familier, en tout cas sans pudibonderie ni faux –semblant. E
C'est le récit d'une mère meurtrie, mais debout, et digne qui parvient à glisser de ci-delà quelques notes d'humour.

Agréablement construit, et aéré, ce récit évite le misérabilisme, et l'apitoiement. le lecteur entre en confiance dans l'intimité de cette famille endeuillée parce que justement, Sophie Daull a su se dévoiler et dire les choses sans voyeurisme. A aucun moment ne nous vient le sentiment d'être de trop, et d'être entré par effraction.

Si, incontestablement, ce récit est touchant de simplicité et de vérité, il m'a manqué un petit quelque chose pour le rendre poignant à mes yeux ;ou alors je n'étais tout simplement pas assez perméable à ce moment précis de la lecture.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Témoignage poignant de l'auteur qui a perdu sa fille de 16 ans 3 jours avant NoËL; elle écrit à sa fille pour perpétuer le lien avec elle et pour pouvoir encore vivre.
Très belle écriture.
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Témoignage poignant d'une mère qui perd sa fille de 16 ans en 4 jours d'une maladie mystérieuse... Deux temps dans le récit, le journal de ces 4 jours puis des jours qui ont suivi, jusqu'à l'enterrement, et le journal 1 mois après le décès...
Pas un grand intérêt que ce découpage en deux temps. le texte est assez beau, sobre. pas de pathos mais beaucoup d'émotion, forcément. On est toujours un peu sur le fil du rasoir, mais l'auteure tâche de l'éviter, à savoir tomber dans l'élégie, dans l'idéalisation de la fille perdue, qui deviendrait une sainte du fait de sa mort prématurée... Ce risque, ce penchant m'a un peu déplu, mais c'est inévitable, comment pourrait-il en être autrement ? Quelle souffrance inimaginable pour une mère...
Ce récit, quoique beau et touchant, ne m'a pas émue aux tréfonds, je dois l'avouer. Je compatis à cette douleur et admire la démarche, mais je ne devais pas être dans une période propice à ce genre de lecture, assez inhabituelle pour moi au demeurant.
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On doit l'accepter la mort fait partie de la vie, mais voir mourir son enfant reste inacceptable. Sophie Daull dans son livre nous raconte avec la justesse des sentiments d'une mère comment elle a "survécu" à cette difficile épreuve.
Il y a dans ce témoignage aucun voyeurisme morbide, simplement les mots d'une maman qui a besoin de mettre des mots pour soulager sa peine.
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Témoignage d'une tendresse absolue, d'une maman ayant perdu sa fille.
Les larmes ont coulé, sa détresse a transparu à chaque ligne.
Quelle douleur de perdre son enfant, je n'ose l'imaginer. Cette femme est d'un courage implacable!
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