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Bitter root tome 1 sur 3
EAN : 9782378870911
172 pages
HiComics (22/01/2020)
3.63/5   23 notes
Résumé :
Les Sangerye étaient autrefois réputés pour être la plus grande famille de chasseurs de monstres de tous les temps. Leur spécialité ? Purifier les âmes infectées par la haine, qui transforme les êtres humains en démons hideux. Ce temps est révolu. Une terrible tragédie a décimé la famille, et les survivants sont désormais divisés par les blessures du passé et par leurs méthodes : sauver ou tuer ces créatures. Mais face à un nouveau type de monstre qui sévit dans les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Etats-Unis, années vingt du siècle passé, racisme ordinaire (« bitter root » : racines amères). Les héros ? Une famille de noirs, les sangerye (sang quelque chose ? allusion non élucidée), à moitié chamans à moitié soldats, combattent les humains possédés par la haine : les blancs racistes devenus des monstres (métaphore destiné au public moyen, on ne sait jamais...)
Le scénario est donc assez compréhensible sans pour autant être d'une folle originalité. KKK, violence policière, c'est « black lives matter » en bande dessinée avec un traitement fantastique. Un peu de féminisme également avec la jeune femme qui souhaite se bagarrer plutôt que préparer des potions.
Une ou deux histoires semblent se greffer sur le fil principal, cela annonce le format « série étasunienne de plateforme » qui est comme chacun le sait devenu la norme.
Et comme il y a beaucoup de personnages... plein de « spin off » envisageables.
Niveau dessins, c'est sympa, plutôt bien fichu, dans la norme de ce genre de production.
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"Bitter Root Tome 1" de @DavidWalker1201, @Cbrown803, @sanfordgreene et Rico Renzi chez @HiComicsFrance

J'ai eu de nouveau la chance de recevoir deux très bonnes choses de chez HiComics dernièrement : "Tortues Ninja T.9", ma chronique est déjà sortie depuis quelques jours déjà et "Bitter Root Tome 1", dont je vais vous parler maintenant. Je remercie encore HiComics et leur superbe équipe et je leur voue une reconnaissance éternelle.

"Bitter Root" raconte les aventures rocambolesques, horrifiques et souvent tragiques, dans le Harlem des années 20, de la famille Sangerye, mixe entre la famille van Helsing, Supernatural et Ghost Buster, qui s'occupe depuis des générations et des générations, de purifier les âmes des mortels, corrompues par la haine et devenus, de ce fait, de vilains petits démons hideux. Cette dure tâche n'est pas sans rappeler le mythe de Sisyphe, tant elle paraît infinie et elle est source de moult dangers, comme ils l'ont découvert d'une triste façon. En effet, à peine remis d'un tragique épisode ayant clairsemé leur rang, la voilà qui fait fasse à un nouveau danger, qui pourrait rayer de la carte de l'Univers, notre bonne vieille planète et le reste de leur famille également. Mais bon, pour cette famille expérimentée, c'est un peu leur pain quotidien et elle nous invite donc à les suivre dans une aventure palpitante.

"Bitter Root" est donc encore une très bonne série dénichée par notre ami Sullivan et éditée avec soin et pour un prix modique par HiComics. Vous serez entraîné dans cette chasse aux sorcières de la meilleure des façons qui soit : un scénario solide, efficace, survitaminé, qui vous fera frémir du début jusqu'à la fin et qui, par certains côtés, vous fera penser à la "Ligue des Gentlemen Extraordinaires" : la chasse d'êtres possédés par des démons, l'angoisse de la perte d'un membre de la famille, le climat lourd et pesant d'un funeste destin. Cette famille extraordinaire sera votre phare dans la nuit de vos prochaines lectures, car chacun de ses membres est important, attachant et parfaitement construit. Chacun a une place bien précise et est à sa place dans l'histoire.

Vous y trouverez également un univers graphique de toute beauté, qui met parfaitement en lumière l'histoire de cette famille et de son fardeau sans fin. Chaque planche est un petit bijou graphique, qui vous fera plonger dans le bayou de la Nouvelle-Orléans, sauce Harlem des années 20. J'ai eu l'impression de retrouver le style graphique de la "Princesse et la grenouille" de Disney, notamment lorsque le sorcier vaudou parle avec ses amis les esprits, sans le côté enfantin, mais également de "Bayou Bastardise". On y retrouve également les codes traditionnels du comics, cette impression de vélocité exacerbée par un trait brusque, imprécis et sombre, mais aussi cette terreur ambiante, lorsqu'il y a des gros plans sur le visage de tel ou tel personnage, qui ne demande qu'à surgir des orbites oculaires.

Ce comics est donc une réussite scénaristique et visuelle et vous serez facilement absorbé par l'histoire de cette famille pas comme les autres. Ma collection "HiComics" ne fait que s'agrandir de jour en jour, car c'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel opus de leur excellent catalogue. Je dois recevoir prochainement 4 nouveaux titres de chez eux : "I Kill Giant", "Skyward", "The Few" et "la Trilogie : Black Summer - No Hero - Supergod" et j'ai hâte de les lire, car, pour l'instant, de tout ce que j'ai lu chez eux, rien ne m'a déçu. J'en parlerai prochainement sur le blog et en débattrai avec vous avec plaisir.

Note Tome 1 : 5/5.

C'est sur ces quelques mots que se termine ma chronique sur "Bitter Root", série qui, j'espère, aura un long et très bon avenir chez HiComics.

Et vous, quelles sont vos dernières lectures du moment ?

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Les « racines amères » font à la fois référence aux racines utilisées comme décontaminateur par cette famille de chasseurs de monstres et aux racines de la famille (… et aux racines raciales des noirs américains). La très jolie couverture en mode photo de famille ancienne est attirante. L'album comprend beaucoup de bonus finaux avec une dizaine de texte d'auteurs et universitaires parlant de l'album, de la place des noirs dans la BD, du rôle politique des oeuvres imaginaires dans la lutte pour les droit des noirs américains et la symbolique du monstre. Assez pointu et pas les plus sexy, mais intéressants pour élargir l'horizon, ces textes sont une excellente initiative de l'éditeur qui permettent de comprendre la portée historico-culturelle de l'ouvrage. le tout est bien entendu agrémenté de couvertures alternatives.

Les monstres sont parmi nous! Incarnation des haines des hommes blancs, ils sont pourchassés depuis des générations par la famille Sangerye. Des noirs. Comme tous les afro-américains ils sont immunisés contre le mal… jusqu'à ce jour où une nouvelle forme apparaît, plus grande, plus forte et contre laquelle ils ne sont plus protégés. Lorsque le combat commence les tensions familiales refont surface et le sombre passé qui a vu certains des leurs périr…

Après le très bon Coyotes les éditions Hi comics nous proposent une nouvelle illustration de BD ethnique (ou « Steamfunk » pour Bitterroot) que propose le pays du comic depuis quelques temps, en reflet d'une société plus multiculturelle que jamais et où l'archétype du super-héro blanc est définitivement passé de mode. le changement c'est que l'industrie ne se contente plus de mettre des minorités dans des collants, elle permet à des team d'auteurs noirs de proposer des ouvrages proches de la blaxploitation (des ouvrages faits par des noirs à destination d'un public noir) et assumant la fierté noire. Sous la forme d'une longue baston digne des plus classiques Marvel/DC comics, l'allégorie d'un racisme transformant des blancs en monstres pourra en faire tiquer certains. Comme celle des hommes transformés en loup dans Coyotes, il faut comprendre le coup de gueule d'auteurs qui ne dénoncent bien entendu pas tous les hommes, tous les blancs mais ont choisi d'assumer une conflictualité que la lutte pour les droits civiques a permis de révéler au grand jour. C'est en disant tout haut ce que vivent une majorité de noirs que l'on cesse de minorer l'indicible. En système de miroir, l'équipe de Bitter Root montre visuellement la monstruosité que les racistes voient dans les noirs. du reste l'équipe créative place son action dans les années 1920 et partiellement dans le sud profond avec une séquence de lynchage du Ku Kux Klan. Conscients du risque de mauvaise presse, ils montrent une rédemption de petit redneck après quelques mandales bien placées…[...]

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Harlem, années 20. Les membres de la famille Sangerye, d'origine noire, sont des guérisseurs et des chasseurs de monstres. Ils ont pour mission de soigner ou d'éliminer des humains infectés par la haine et transformés en d'immondes créatures grâce à une racine de plantes. Chacun dans cette famille a sa spécialité : combattant, guérisseuse, inventeur d'armes... Au début de ce récit, une nouvelle génération de montres inconnue des Sangerye fait son apparition. Pourtant, le passé semble se répéter et la disparition de certains chasseurs de la tribu remonte à la surface.
Sous couvert de série fantastique, ce comics aborde avec force et témérité le problème de la ségrégation ethnique aux Etats-Unis. On comprend bien vite que les monstres infectés sont des Blancs ayant une dent contre les personnes noires. Les Sangerye sont partisans de la guérison : soigner le racisme à partir d'un élixir. Leurs ennemis sont partisans d'une méthode bien plus radicale : éliminer les personnes racistes définitivement. Ce récit est symptomatique d'un débat sous-jacent qui agite la communauté noire américaine et plus largement du problème de racisme aux States. Ce comics est écrit et dessiné par deux auteurs noirs - ce qui est plutôt rare dans l'univers du comics pour être souligné - qui ont su s'emparer avec brio d'un problème de société. Un long dossier, écrit par des spécialistes universitaires de la ségrégation raciale et le littérature afro-américaine, complète ce volume.
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J'ai lu ce premier tome lors de sa sortie, poussé par une reconnaissance critique dithyrambique à l'époque. J'étais resté de marbre sans vraiment comprendre l'emballement pour une oeuvre mal construite à mon goût.
Mais la série faisant 3 tomes, je me suis dis autant aller au bout, juger l'ensemble de l'oeuvre.
Finalement la série est à l'image de ma première lecture du premier tome. C'est redondant. Sur chaque tome il y a des morts et "on regrette de ne pas avoir dit les choses ou d'avoir dis des choses qu'on ne pense pas". Sur chaque tome des "pourquoi tu peux y aller et pas moi ? Parce que c'est dangereux et que je veux te protéger"

A chaque titre plébiscité, il y a un aigri derrière et malheureusement sur cette série, cet aigri c'est moi...
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critiques presse (2)
ActuaBD
23 juillet 2020
Enfin parvenu en France sous le label HiComics, le titre signé David F. Walker, Chuck Brown, et Sanford Greene nous plonge dans le Harlem des années 1920 pour suivre la lutte de la famille Sangerye contre des démons. Mais derrière l'ambiance un peu "Ghostbuster" qui règne, une thématique raciale sous-jacente apparaît, et donne tout son intérêt au récit.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
04 février 2020
Sans se muer en moralisateurs, David F. Walter et Brown Chuck parviennent à interroger sans lourdeur ni victimisation. Ils imaginent une véritable mythologie autour des Sangerye, de leur fonction et de leur historique qui accrochent le lecteur malgré une narration éclatée, pas mal d'ellipses et une structure kaléidoscopique déroutante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Euh, Sullivan, est-ce que je viens bien de voir un horrible monstre hideux s'enfuir en emportant deux personnes à moitié nues?
- Mince, et moi qui espérait que j'étais juste en train de perdre la boule.
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