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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ne cherchons surtout pas à classer ce livre, car il est totalement inclassable ;A la fois roman noir, roman Gore, surréaliste, polar fantastique débordant largement sur le vampirisme , cet ouvrage brouille tous les codes littéraires. Sortant allégrement de mon cadre habituel, passées les premières pages où l'étrange s'installe d'emblée, contre toute attente, ce livre m'a autant tenue en haleine, qu'il m'a subjuguée et déconcertée.

Au Texas, à l'écart de villes, et presque à l'abri de toute vie humaine, vit Annabelle, une jeune veuve avec son fils, dans un motel miteux qu'elle tente de remettre à flot et en route.

Travis Stillwell, que l'on pourrait qualifier de vagabond des temps modernes, échoue au volant de son pick-up tirant une caravane sur le terrain d'Annabelle, blessé et recouvert de sang. On ne sait rien de Travis, si ce n'est qu'il a coutume de laisser derrière lui les cadavres féminins ; jusqu'à celui de Rue qui va désormais venir le hanter jour et nuit….Travis va trouver un arrangement avec Annabelle : il va l'aider aux menus travaux contre le droit de poser la caravane sur les terres du motel. En gros, chacun doit y trouver son compte. Oui mais….

Parce qu'il y a aussi (décidément, il est multicarte ce roman) un côté western dans ce récit, nous faisons aussi la connaissance de Reader, le flic sur les traces d'un mystérieux meurtrier ….

Je n'en dis pas davantage sous peine de justement trop en dire ; car une des qualités de ce roman surprenant, c''est d'immerger le lecteur dans une sorte de mystère qui s'épaissit au fil des pages, c'est de brouiller les pistes, sans forcément nous amener vers la lumière finale, et c'est un autre intérêt de ce roman que de laisser le lecteur dans une forme de flou final.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi étrange, indéfinissable ; un livre hors des sentiers battus, hors de mes propres sentiers livresques. Et le pire, c'est que j'ai vraiment beaucoup aimé ! En même temps, chez Gallmeister , je ne prenais pas beaucoup de risques, si ce n'est celui de passer à côté d'un très bon livre !

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Andy Davidson revisite le mythe du vampire et c'est une réussite totale . Regroupant plusieurs genres littéraires ce roman nous emporte dans une fiction très convaincante qui surfe sur l'horreur tout en soignant le suspense . On passe sans problème d'un moment violent et plutôt sanglant à des instants touchants et douloureux. Tous les personnages même les plus "mauvais" ont leurs démons et leur part d'ombre ce qui les rend terriblement attachants .
Roman très bien écrit, un récit mené de main de maitre et montant en puissance au fil des pages .Il y a du Stephen King ou Anne Rice chez Andy Davidson dont c'est le premier roman .
Une fois de plus Les éditions Galmeister nous gâte avec cet excellent roman .
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Traduit de l'anglais par Laure Manceau.

Cela faisait des années que je n'avais pas lu un roman « horrifique » et, si ce n'avait été une édition Gallmeister, je ne l'aurais certainement pas lu.
Mais je fais toujours confiance aux textes de cette maison et encore une fois, j'ai eu raison.
On pourrait s'étonner de voir ce genre dans cette maison d'édition mais en fait non. Nous sommes dans les grands espaces du Texas, ses côtés désertiques, sa chaleur, son soleil de plomb et son cow-boy. Travis est un cow-boy qui rode sur les routes du Texas à la recherche, semble-t-il, d'une femme qu'il a perdue. Quand il croit l'avoir trouvée mais que ce n'est pas elle, sa sentence est violente et définitive. Jusqu'au jour où il rencontre Rue et là, on rentre dans le vif du sujet :
Elle ouvrit les bras comme une fleur s'épanouit et se glissa sur ses genoux en amazone. le bout de ses doigts avait 20 dans la vallée du soleil trouvé ses joues avant qu'il comprît ce qui se passait, et lorsqu'ils entrèrent en contact avec sa peau, il fut surpris par leur froideur.
Il posa une main sur le couteau qu'il portait à la hanche, un Ka-Bar dans un étui en cuir, au manche en bois de fer taillé grossièrement en forme de tête d'aigle assortie à sa ceinture.
Elle sourit, repoussa le Bullhide noir. Effleura de ses doigts la ligne d'implantation de ses cheveux, l'arête tordue de son nez, s'attarda au-dessus de ses lèvres. Son contact semblable à une langue de serpent sondant son chemin.
Il desserra sa poigne sur son couteau.
Elle prit sa main dans sa paume et appuya deux doigts contre son pouls, au niveau du poignet, puis leur fit effectuer une légère rotation, comme pour déverrouiller un code.
Un choc le parcourut, comme s'il avait touché une clôture électrique. Il tressaillit, sa bière se renversa sur la table, éclaboussa le sol. Des points rouges jaillirent derrière ses yeux comme s'il avait regardé droit vers le soleil. le monde vira
au blanc. Un rideau tomba, une membrane diaphane à travers laquelle le monde avait l'air flou, semblable à la brume au-dessus du bitume brûlant après la pluie ou à son parebrise embué par son propre souffle, mais soudain il était de retour, aussi brusquement qu'il était parti. Sauf qu'il avait l'impression d'être diminué, stupide, et il comprit, d'une certaine manière, qu'il n'était plus lui-même.
Elle posa ses lèvres contre son oreille et susurra :
— Je sais comment tu t'appelles, toi.
Elle avait une haleine atroce, quelque chose d'avarié, de profondément pourri.
Il arrivait quelque chose de crucial – de monstrueux – à Travis.
Car c'est bien à une histoire de vampires, mâtinés de zombies, que nous avons affaire. Mais pas de ceux, jeunes et beaux, d'un Journal de vampires ou de ceux, gnangnans et puritains, d'un Twilight. Non, ici on est face à ceux qui « boivent » des enfants pour se regénérer et surtout à Travis. Torturé alors qu'il n'avait pas encore rencontré la belle Rue, par la disparition de sa mère mais surtout par sa période au Vietnam, pendant cette guerre « sale » qui a transformé des gamins en monstres parfois. Quand il va se retrouver comme esclave de Rue, il va refuser son destin et en lui comme dans tout le roman s'affronteront le Bien et le Mal.
N'oublions pas les Texas rangers qui se retrouvent avec de biens étranges meurtres à élucider et auront parfois bien du mal à croire ce qu'ils voient.
Donc oui, c'est du fantastique, de l'horrifique, mais avec la qualité Gallmeister, un texte superbement écrit par Andy Davidson et traduit par Laure Manceau, qui me fait me réconcilier avec le genre sans aucune hésitation.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux Editions Gallmeister pour m'avoir permis de découvrir Andy Davidson. Que désormais je tiendrais soigneusement à l'oeil, parce que pour un premier roman, quelle réussite ! Je suis une grande lectrice de romans "à suspens", dans tous les genres, et des genres justement celui-ci en transcende et en traverse plusieurs, avec brio ! Il est rare que je sois surprise par une histoire, et là je dois avouer que je n'ai pas vu venir le développement de l'intrigue. Pas une minute. Et je vais rester très discrète pour vous parler de Dans la vallée du soleil, parce que je m'en voudrais de trop en dire.
Travis, sorte de cow-boy en caravane, fuit sa vie insensée : il cherche à travers ses rencontres d'un soir la rédemption, et s'enfonce toujours plus profondément dans les ténèbres.
J'ai frissonné plus d'une fois en lisant ce roman, j'étais en immersion totale aux cotés des personnages.
Bref, un super moment de lecture.
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Alors… Comment vous dire ??? Ce roman… Je ne sais pas trop par où commencer. Déjà, comme vous avez pu le voir un peu plus haut dans la présentation, j'ai bien été embêté pour identifier son genre, du coup vu que je ne sais toujours pas j'ai préféré ne pas en mettre. Qu'il est étrange ce roman, le premier de Andy Davidson, ça promet pour les prochains… Dans la vallée du soleil est vraiment, mais vraiment particulier, c'est je trouve un peu un ovni dans le catalogue de Gallmeister. Mais ne vous y tromper pas, il est très bon et il y a toute sa place.

Avec Dans la vallée du soleil, nous flirtons avec différents genre, western, policier, surnaturel, fantastique, noir… et j'en passe. Je dois avouer que j'ai eu dû mal à rentrer dans cette histoire, j'étais perdu, le côté surnaturel m'a surpris et je n'osais y croire… Était-ce de la folie ? Ben certainement mais pas que… du coup, une fois que j'ai eu accepté l'étrange, je me suis laissé embarquer dans ce roman qui au final tient vraiment la route et qui s'enchaine parfaitement.

Je trouve qu'il y a un petit côté Edgar Allan Poe dans la plume de Andy Davidson, j'ai vraiment hâte de lire d'autres avis sur ce roman. En tout cas pour ma part j'ai bien aimé, c'est noir comme j'aime. le décor est planté au Texas, un motel qui a l'air paumé tout ce que j'aime. Des personnages peu nombreux mais des relations humaines fortes et une atmosphère oppressante font de ce roman une très belle lecture.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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