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Nous sommes dans un petit bourg avec sa gare, son sympathique chef de gare, les usagers qui sont aussi les habitants du village, le poète truculent et SDF qui a posé ses valises dans une remise de la gare, ses jeunes paumés. le décor est posé, il fait beau c'est l'été on peut faire sécher ses chemises en quelques heures. Sauf que... il a été décidé de fermer la gare mais pas que, un assassinat est commandité à un jeune du village. Et voilà que tout et tous s'en mêle, s'en suit une joyeuse sarabande agréable à lire. L'histoire reste légère, les personnages attachants et volontaires. Il en ressort de la fraicheur et un peu de légèreté malgré les difficultés.
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On retrouve bien la patte de l'auteur de BD avec ces personnages qui lui sont chers : un marginal SDF aux grands discours idéalistes, des jeunes paumés qui veulent devenir voyous, un chef de gare démoralisé. le point central est cette gare que les autorités veulent fermer. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux. C'est sympathique sans être le grand Davodeau que j'ai tant admiré avec Les ignorants.
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L'auteur nous livre ici encore une tranche de vie de différents personnages sympathiques autour d'une gare de province dont la ligne est menacée.

Nous retrouvons derrière une histoire de polar classique une critique sociologique du monde du travail. Rien de nouveau connaissant déjà plusieurs oeuvres humanistes de Davodeau.

Le message de l'auteur est clair: il ne faut pas se fier aux apparences...entre un marginal survolté et un timide fonctionnaire par exemple. le combat ne se fera pas dans l'individualisme mais dans le collectif.

Maintenant, j'ai un peu de mal à croire qu'un chef d'entreprise menacé de faillite s'il perd un contrat important puisse faire appel à son neveu pour supprimer un vieux fonctionnaire incorruptible. C'est peu crédible. La couverture ne m'a pas beaucoup plu également mais ce n'est qu'un détail.

J'ai tout de même passé un agréable moment de lecture. Mais il manque quelque chose qui ferait que ce récit nous marque véritablement. Ce n'est pas le meilleur Davodeau mais cet album reste de qualité car de rien, il fait tout. Simple mais efficace !
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J'ai adoré les diatribes de Tolsky et les réactions provoquées chez les passagers du train.
Quelques maladresses qui empêchent parfois d'adhérer mais une lecture agréable.
La fin n'est pas une réussite (contrairement au début).
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Davodeau a une façon bien à lui de conter des histoires, avec une simplicité revendiquée, un soucis de réel, et souvent beaucoup de tendresse pour ses personnages.

Le réflexe de survie possède toutes ces qualités là. Dans une petite ville, une gare est menacée de fermeture, des jeunes désoeuvrés acceptent des jobs de plus en plus dangereux et illégaux, un sdf idéaliste incite les voyageurs à abandonner leur emploi...

Le réflexe de survie, c'est à la fois ce sdf idéaliste, et cet employé discret qui reste droit et honnete malgré les pressions... c'est cet homme qui n'arrive pas abattre celui qu'il est censé liquider... c'est quand les individus forment un collectif pour sauver une gare, plus qu'un lieu où les trains passent, vrai lieu de rencontres et d'échanges...

Une très belle bédé sur le thématique du changement. Se changer soi devant les évidences, changer les choses en luttant ensemble...
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Avec le réflexe de survie, on retrouve l'attachement d'Etienne Davodeau à cette région des Mauges, région reculée qu'il avait si bien dépeinte dans Les mauvaises gens. Comme dans Quelques jours avec un menteur, le lecteur découvre une intrigue qui bouscule quelque peu le quotidien de cette gare menacée de fermeture.
(...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Ce n'est pas le meilleur de Davodeau mais on y retrouve ce qu'on aime (ou pas) chez Davodeau. Son côté gaucho militant est déjà présent. J'ai vu cette BD classée dans les polars sur un site de BD...ça m'a laissée perplexe. Pour moi, l'aspect polar (est-ce qu'on est dans le polar dès qu'il y a un flingue à l'image???) est tout à fait secondaire, le vrai sujet, c'est la fermeture d'une ligne de chemin de fer de campagne et de sa petite gare. Une reflexion sur le travail et la vie en général...Davodeau prend une direction intéressante et le thème m'a plu mais je trouve qu'il ne va pas assez loin et la fin est un peu décevante ( un peu baclée).

Donc bof....
Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Dans une petite ville, c'est tous les jours le même travail pour Antoine le chef de gare, donner le départ du train matin pour les voyageurs qui partent travailler en ville, accueillir l'arrivée du train du soir qui ramène les mêmes voyageurs, et manoeuvrer l'aiguillage en milieu d'après-midi pour L Express qui passe sans s'arrêter. Un sdf, Tolsky, s'est installé dans un bâtiment abandonné en face de la gare, et matin et soir il est sur le quai pour souhaiter une bonne journée aux voyageurs... Mais la gare est menacée de fermeture, il fait beau c'est l'été, quelques jeunes désoeuvrés traînent à proximité...
Comme d'habitude, Etienne Davodeau nous raconte une histoire simple, réaliste mettant en scène des personnages ordinaires mais attachants, grâce à eux, cette gare est bien plus que là où s'arrête les trains, c'est également un lieu de rencontres et d'échanges...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Prenez un chef de gare, qui veille sur le passage des trains depuis 25 ans, qui connait par coeur tous ses voyageurs qui transitent matin et soir, et qui sait que sa gare est condamnée à la fermeture. Prenez un des voyageurs, Monsieur courbé et sans âge qui est la cible d'un tueur à gages sans expérience. Prenez un SDF, ami du chef de gare, qui est hébergé dans un hangar désaffecté de l'autre côté des rails, et qui chaque matin tente de persuader les passagers en partance pour le travail, de faire une pause et de prendre le temps de vivre. L'intérêt de cette bande dessinée d'Etienne Davodeau est là, dans ces personnages qui se côtoient tous les jours, qui partagent un quotidien très semblable, qui se solidarisent dans la volonté de sauver la gare. Rien ne se passe vraiment, les journées se déroulent, ce qui importe ce sont les gens et leurs faits et gestes quotidiens, au moment où ils sont à la gare.
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Grande qualité du récit d'Etienne Davodeau. Toujours très très bon.
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