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EAN : 9782840551485
176 pages
Delcourt (30/09/1997)
3.52/5   159 notes
Résumé :
Cinq vieux copains s'octroient huit jours de vacances au grand air à des lieues de toute agglomération. De remise en question en footing matinal, de séance cuisine en virée au supermarché, la seule constante de leur semaine est apportée par une information surprenante : des bombes de peinture blanche explosent un peu partout ?
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 159 notes
Vous adorez Brassens et ses Copains d'Abord ?
Mes Meilleurs Copains de Jean-Marie Poiré vous tire immanquablement un p'tit sourire en coin à son évocation ?
Alors Quelques Jours Avec un Menteur est fait pour vous !

Cinq potes , jeunes trentenaires , décident de lâcher femmes , enfants et boulots afin de se retrouver à la cool , pendant une semaine , dans un chalet de montagne .
Victor – dit Totor mais évitez , ça le fatigue - , Phil , Domi , Charlie et JeanJean : cinq mecs que tout sépare , cinq aminches soudés par une franche et solide amitié !
Davodeau fait dans l'humain , son créneau , sa marque de fabrique .
Il décide , ici , de narrer les retrouvailles tour à tour joyeuses , émouvantes et surprenantes de ces joyeux touristes en goguette sans jamais perdre de vue de donner de l'épaisseur à un sujet aussi léger .
L'intérêt de ce récit ? La confrontation de ces cinq personnalités aussi distinctes que finalement attachantes , le tout sur fonds de secret ne manquant pas de titiller la curiosité du lecteur – qui sait pertinemment qu'il s'agit là d'un bien vilain défaut mais que sur le moment , il s'en fout complètement - avide de révélations !
Prenez un chambreur , un glandeur , un gauchiste , un intello , un sportif à qui tout semble réussir , secouez le tout et servez frais ! Un mélange détonnant occasionnant moult situations rocambolesques systématiquement désamorcées par le sceau de l'humour et de la franche camaraderie bienveillante .
Cette réunion , c'est également l'heure des bilans et de s'apercevoir que derrière ces semblants de réussite se cachent , parfois , des blessures à vif , profondes , à mille lieues des éphémères rêves de jeunesse alors fugacement caressés .
Un quotidien emprunt de nostalgie , une réflexion douce-amère , véritable ode à l'amitié et au temps qui passe emportant avec lui les rires des enfants et les mistrals gagnants...
J'ai beaucoup aimé...

Quelques Jours Avec un Menteur : lu et fortement conseillé par Pinocchio...
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Cinq potes de jeunesse, devenus trentenaires se retrouvent durant une semaine dans un chalet, espérant y retrouver, selon chaque individu, l'insouciance, la jeunesse, la liberté, l'amitié, les rêves ?
Seulement ils ont évolué différemment. Chacun voit la réussite dans l'autre. Les confidences montreront que l'aspect visible n'est pas ce que l'on croit.
Ce n'est pas le grand Davodeau que j'aime mais ça reste sympathique. Est-ce trop commun ?
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Une véritable bouffée d'air frais, cet album... Comme ces cinq amis, j'ai eu, moi aussi, l'impression d'avoir fait un break.
Ces cinq amis, ce sont Phil, le voyageur un peu bohème; Charlie, l'intellectuel; Victor, le nanti; Jean-Jean, le père de famille modèle et Domi, le gauchiste. Ces cinq-là n'ont pas l'air de se ressembler et pourtant une amitié profonde et sincère les unit. Partis une semaine dans un chalet, ils se retrouvent autour d'un bon repas ou devant une partie d'échecs. Mais cette semaine ensemble leur réserve des surprises...
J'ai trouvé la structure de cet album très intéressante: un chapitre par journée. Davodeau a réussi à installer un certain mystère croissant.
Avec ces dessins en noir et blanc qui apportent un certain charme, ça reste chaleureux. On ressent une certaine bonhomie, une joie de vivre dans chaque planche.
C'est joyeux, humain, amical, pimpant, drôle, chaleureux, tendre, attachant... bref, c'est du Davodeau.
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Sans doute pas le meilleur Davodeau que j'aurais lu, néanmoins, ce roman graphique où chaque jour d'une semaine unique ou des copains de longue date, partent ensemble correspond à un chapitre, nous offre un sympathique moment de lecture. Nous y retrouvons un univers comme dans le film de Canet "Les petits mouchoirs". En effet, le partage de cette maison de vacances sera prétexte à des confidences, des révélations de secrets, de regrets ou le terreau fertile d'une remise en question.
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DE mémoire, je pense que cette BD est la première que j'avais lue de Davodeau et je l'avais achetée au moment de sa sortie...tout ça ne me rajeunit pas.
Je ne me souvenais pas de grand chose et c'est avec plaisir que je l'ai redécouverte. L'histoire est sympathique, les personnages, très humains, sont intéressants dans leur profonde humanité et le tout forme une histoire distrayante et attachante même si elle ne présente pas vraiment d'intrigue prenante ou de scènes renversante. On voit avec plaisir les personnages évoluer doucement dans la courte tranche de vie qu'il nous est donné de vivre avec eux.
Bref, un chouette moment de lecture mais rien de vraiment transcendant.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En France, vers 18h00, c'est l'Agence principale E.D.F. de Bigneux qui a été la cible d'une nouvelle explosion de peinture blanche. C'est la 4ème du genre en 10 jours et aucune n'a été revendiquée. Un reportage de notre correspondant local Jean Kalfon : "Il était presque 18h quand l'engin a explosé rue des libellules...
... Un blanc nuage silencieux a aussitôt envahi la rue recouvrant les façades et les véhicules en stationnement... Comme les autres fois, il ne s'agit que de peinture à l'eau peu résistante au nettoyage...
- Merde ! C'est quoi ton truc ?
- Mon truc ? Mais j'ai pas de truc !
... Devant l'absence totale de dégâts, monsieur Merlin, le directeur de l'agence a renoncé à porter plainte pour - je cite - ne pas donner de publicité gratuite à cet acte imbécile. Jean Kalfon, à Bigneux pour France Inter. Merci Jean, et maint...
- Ta gueule toi.
- Même celle d'avant-hier, qu'on a vue, je l'avais pressentie.
- Tu te fous de nous ?
- Mais non je t'assure, je...
- Alors explique-nous.
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Phil: Tu n'as pas peur de faire de l'auto-stop toute seule?
L'auto-stoppeuse: Beuh non, hé, l'autre... J'choisis, hé...C'est les jeunes qui sont chiants. Alors je monte qu'avec les vieux...
- Qu'avec les... Quel âge tu nous donnes?!
- Meuh? Trente ans facile. Ouais à cet âge-là, ils sont calmés.
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- Si tu passais ta vie à vendre des systèmes de sécurité et des extincteurs des beaufs, retranchés derrière leur doberman, toi aussi tu aurais besoin de te défouler.
- Il devrait quitter ce boulot de merde !
- Bosser c'est bon pour les crétins, hein Phil...
- Tu vois, j'ai pas de grosse voiture, ni de belle maison, je vis comme un pouilleux, mais je ne l'envie pas... parce que moi je suis libre!
- On a grandi, Phil. On ne peut pas vivre toute notre vie comme des ados...
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Dix neuf heures , les titres : baisse du chomage de 0.003 % : satisfaction du gouvernement .
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- Ha non merde, ne pleure pas au téléphone ! Je ne supporte pas que tu pleures au téléphone !! Calme-toi... Calme-toi ...Voilà... D'accord, on en reparlera tranquillement.
- P'tain les amours compliquées, c'est une bonne affaire pour les Télécoms !
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