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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les débuts de Babyji m'ont vraiment laissé perplexe et je me suis demandée ou l'auteur voulait en venir et si oui ou non je devais poursuivre ma lecture. Et puis je me suis accrochée et je ne regrette pas car au final, j'ai aimé ce roman.

Au premier abord, le récit donne une impression de légèreté : une adolescente lesbienne qui nous parle de ses conquêtes féminines. Mais en réalité, Abha Dawesar dépeint ici une chronique sur la société complexe indienne. On y découvre les castes qui régissent la population, le pays qui oscille entre modernité et tradition et la place de chacun (la place de la femme et de l'homme).

Les personnages deviennent au fur a et mesure très attachant et je les ai quitté avec regret. L'écriture de l'auteur est fluide et j'ai beaucoup aimé les nombreuses références a la littérature :
"- Qu'aimes-tu lire, Anamika ? s'informa Linde, en se tournant vers moi.
- Je m'efforce d'éviter les best-sellers.
Je me trouvai snob, a l'instant même ou je m'entendis prononcer ces mots.
- Pourquoi ? demanda-t-elle aimablement.
- Disons qu'en littérature j'ai encore besoin d'assurer mes arrières. L'été dernier, j'ai lu presque tout Dostoievski.
Elle haussa un sourcil et remarqua :
- C'est du sérieux.
- Apparemment, elle aime les choses sérieuses, intervint ma mère.
Quand j'étais en seconde, ma mère contrôlait mes lectures et approvisionnait mon étagère en Jane Austen et George Elliot."

En bref ce n'est pas un coup de coeur mais un roman que j'ai pris plaisir a lire. J'ai aimé découvrir une autres cultures tellement différente de la notre.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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A Delhi Anamika, appelée aussi Babyji, jeune lycéenne brillante de 17 ans, nous raconte sa vie quotidienne. Ses narrations tournent beaucoup autour du sexe, de la sexualité et de l'homosexualité. le style est agréable, la traduction assez bonne même si j'aurais aimé une explication des termes indiens en note. Ce livre se lit bien. Je l'ai lu de façon plutôt épisodique compte-tenu de mes occupations et je me serais vite lassée de ces élucubrations sexuelles parce que Babyji est une véritable "Don Juan", si ce livre n'abordait la vie quotidienne contemporaine en Inde, ses castes , le problème de discrimination positive, le système éducatif, la condition féminine , tout cela rendant ce roman intéressant.
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Babyji est une belle traversée de l'Inde moderne, vue par une adolescente peu ordinaire. Anamika, 16 ans, est une lycéeene indienne très douée, issue d'une caste élevée, qui ne rêve que d'une chose : accéder au monde adulte. Ce roman raconte ses premières amours, multiples, peu conventionnelles et secrètes ; ses rêves, sa vie de lycéenne et celle de sa famille à Delhi. Mais ce n'est pas seulement un livre sur les relations amoureuses homosexuelles d'une adolescente, c'est aussi une (petite) réflexion sur la société de l'Inde moderne, le système des castes, la jeunesse actuelle dans un pays transformé mais encore très conservateur, la condition de la femme en Inde, la famille, le système scolaire et universitaire du pays. L'écriture est simple mais pas désagréable : c'est un roman qui se lit assez vite et est à la portée de tous, y compris les « grands » adolescents (à partir de 16-17 ans).
J'ai aimé cette histoire et j'ai trouvé qu'elle était intéressante d'un point de vue culturel, même si le personnage d'Anamika m'a parfois exaspérée tant elle se montre possessive envers les autres (notamment ses « amantes » comme elle les appelle), prétentieuse, manipulatrice, un peu trop sûre d'elle-même. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture, l'un n'empêche pas l'autre.
Lien : http://excalibri.blogspot.fr..
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Anamika, seize ans, a tout de l'adolescente parfaite, élève plus que studieuse, enfant formidable, meilleure amie, "Premier Préfet" dans son école, issue de la plus haute caste, maison confortable à Delhi ...
Mais Anamika souffre d'une crise d'adolescente qui risque de durer, elle a les hormones qui surchauffent, mais pas pour les garçons de son âge ou des stars de Bollywood mais plutôt pour la gente féminine femmes et jeunes femmes.
Justement des hasards quasi simultanés vont pouvoir apaiser le feu qui demeure en elle et mettre en pratique quelques trucs qu'elle a découvert en lisant le Kama-Sutra ou dans les romans qu'elle dévore. Le premier hasard est celle qu'elle surnommera Linde, en hommage à son pays l'Inde, une femme indienne très moderne, libérée et ... divorcée. Anamika en tombera follement amoureuse et elles partageront ensemble des moments très très intimes sans aucune limite à pars le monde extérieur.
L'autre hasard se prénomme Rani. C'est une femme mariée issue d'une des plus basse castes et a été embauchée comme domestique par la mère à Anamika. Avec Rani, il y aura aussi une relation très tendre et charnelle, lorsqu'elles sont seules dans la maison ou quand la maison dort, elles n'hésiteront pas à se retrouver et à avoir des relations intimes.
Mais pour Anamika, cela n'est pas suffisant, elle voudrait initier la belle Sheela, une très belle fille de son âge à la sexualité.
Avec ces trois relations, tout en évitant d'éveiller le soupçon auprès de ses parents, tout en continuant à avoir des résultats et un comportement scolaire des plus irréprochables, Anamika devra jongler et dirigera son entreprise à temps plein. De plus, son esprit sera également en fusion, ses sentiments et ses sensations nouvelles se mélangeront à la physique quantique, matière dans laquelle elle excelle à l'école.

Babyji est une drôle de lecture. J'avoue avoir eu du mal les premiers chapitres où les liaisons prennent formes. Mais j'ai révélé pas mal de détails forts intéressants. Babyji n'est pas seulement un roman qui parle de sexualité entre deux individus du même sexe, mais va bien au delà en abordant de très nombreux sujets et c'est bien cela qui m'a retenue. Anamika est pourtant restée pour moi une jeune femme qui m'a exaspérée sur tout le long. Dans ce roman, Abha Dawesar nous dévoile tout son talent et "Babyji" mérite que l'on s'y attarde et d'être lu. Il peut vous surprendre ....
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Avec ce roman on entre dans une Inde encore régie par le système des castes. Babyji, une adolescente indienne de Delhi, studieuse et très mûre pour son âge qui va découvrir l'amour et la sensualité au travers de 3 femmes. Rani, la bonne de la maison de la caste des brahmanes, sa confidente et amante qui veut quitter son mari violent; Linde, une femme mûre divorcée et Sheela, une amie de lycée. Décrivant ainsi ces relations particulières de façon libre, sans tabous.

L'auteur va à contre courant de tous les principes fondamentaux qui régissent l'Inde : il est inacceptable de se lier à une bonne et d'entretenir des relations d'égales à égales avec ses aînées. Il s'agit donc bien d'un vibrant appel à la modernisation de la société indienne fermée dans ses carcans.

Ce roman va aussi à contre courant des préjugés et des idées toutes faites sur les castes. L'auteur situe son roman dans un lycée des années 2000 touchée par la loi du Mandal, qui instaure une discrimination positive pour les castes inférieures à l'entrée à l'université.




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Très, très intéressant personnage que cette petite Babyji, peu docile et volontiers abrupte, intolérante comme on ne peut l'être qu'à 16 ans, particulièrement envers tout ce qui pourrait la rabaisser. Ni fille, ni garçon, un peu des deux, et beaucoup de questions, un champ de possibles qu'elle tente toujours d'aborder de front. Des parents ouverts, mais vieille école tout de même, le désir des hommes, le lycée et ses responsabilités de Premier préfet. Cérébrale avant tout, elle se rêve grand séducteur et jongle entre ses liaisons avec une adresse qui force l'admiration. Il est hors de question que quoi que ce soit d'autre que son cerveau dirige sa vie. Même si de son propre aveu, elle dérive de ses cours de physique pour se perdre dans les plis de saris… Elle échafaude des stratagèmes, cesse d'aimer pour aimer deux fois plus, découvre la sexualité, la chaleur, la duplicité. Et curieusement, le corps des femmes l'amène à son pays, à l'instar de Linde ainsi surnommée par Babyji qui voit en elle l'Inde libre, sensuelle, énergique, fragile. L'Inde, dont elle ne cesse de cesse de se demander comment il faut l'aimer : à distance ou en son sein ? Dans le respect ou l'affrontement ? Comme toute sa génération, Babyji rêve d'Amérique mais a-t-on le droit de quitter l'Inde ? À quel moment faut-il revenir dans ce pays qui découvre la société de consommation et promeut l'égoïsme au rang des valeurs modernes ? A-t-on le droit de quitter une maîtresse pour courir aux bras d'une autre, et revenir ensuite ? Et surtout… que faire de ce monde d'hommes ? Comment être une femme dans l'Inde contemporaine, à vrai dire?

Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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Anamika est une brillante élève de terminale scientifique. Dans son établissement scolaire, qui accueille des élèves de la maternelle à la terminale, c'est elle, qui chaque matin, fait s'aligner sur le terrain de sport les six milles élèves avant de les envoyer en cours.

Anamika a deux passions dans la vie : les sciences - elle veut être ingénieur en physique quantique - et le corps des femmes.

Petite, menue, androgyne, celle que les critiques de ce livre ont souvent affublée du surnom de Lolita indienne, n'a rien de prime abord de sexy. C'est pourtant elle qui séduit d'abord la mère d'un élève de son établissement scolaire, puis la jeune bonne de la famille, et enfin une de ses camarades de classe, avant que le père de son meilleur ami tombe également sous son charme. Et tout cela en même temps.

Au-delà de ce qualificatif de Lolita indienne - qui a sans doute été pour beaucoup dans le succès du livre de Abha Dawesar paru voilà maintenant près de quinze ans - c'est surtout la description de la société indienne qui est particulièrement intéressante, même s'il faut souligner que celle-ci date également de quinze ans et que les sociétés évoluent de plus en plus vite.

Les rapports entre les différentes classes - et les différentes castes - de la société indienne, le regard que chacune porte sur les autres, a dû également évoluer. Mais cette description n'en n'est pas moins enrichissante et permet malgré tout de faire une comparaison avec ce que nos sociétés occidentales vivaient au début de ce XXIè siècle.

L'un des aspects surprenants de ce récit, c'est la très grande liberté de ton avec laquelle Anamika s'adresse aux adultes - alors qu'elle n'est qu'une adolescente, d'où son surnom de Babiji - liberté de ton que les adultes semblent accepter sans problème. Cette liberté de ton étonne car, dans nos sociétés occidentales pourtant réputées pour être très tolérantes vis à vis du comportement des jeunes, même aujourd'hui, quinze ans après que ce roman ait été écrit, on voit mal des jeunes s'adresser aussi librement aux adultes.

L'autre point également déconcertant , c'est la facilité avec laquelle les amantes d'Anamika acceptent ses avances sexuelles, sans se poser de question, comme si c'était quelque chose de très normal - et sans non plus qu'Anamika ait besoin de passer par des tentatives d'approche prudentes ou de séduction - aussi simplement que si elles acceptaient de la jeune fille le bol de cacahuètes lors d'une soirée. Alors que, dans le même temps, elles redoutent la réprobation de la société indienne si ces liaisons venaient à être connues.

On l'aura compris, Babyji vaut d'abord pour la fenêtre qu'il ouvre sur cette société indienne - et notamment son système scolaire - avant les qualités littéraires proprement dites du roman. Mais c'est une lecture qu'il faut tenter même si l'intrigue ne se révèle pas particulièrement passionnante, ni le style époustouflant.
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histoire d'une lolita empêtrée dans les rites et traditions de l'Inde, mais l'héroïne est bien décidée à mener sa vie comme elle l'entend.
sensualité, érotisme, liberté.
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Delhi, dans les années 90. Anamika a 16 ans. Elle prépare son bac sérieusement. Il faut dire qu'elle est promise à un bel avenir : elle est brillante, premier préfet de son école, elle appartient à la caste des Brahmin et ses parents représentent la société émancipée de la capitale. Mais Anamika est tiraillée entre ses croyances et les étudiants qui s'immolent, entre la morale et ses relations amoureuses avec des femmes... D'abord Rani, la bonne du foyer, ensuite Sheela, une élève de sa classe, enfin Linde, une jeune divorcée à qui Anamika a donné ce surnom (L'Inde) car elle voit son amante comme une personnification du pays : énergie, sensualité, soumission, liberté, fragilité...

Dans ce roman haut en couleur, l'Inde est présentée dans toutes ses contradictions, comme si le pays était un personnage encore en devenir, tiraillé entre le passé et le présent, comme Anamika. le personnage de l'adolescente est aussi particulièrement réussi. le jeune fille est rayonnante de pulsions, de grâce et de violence, d'intelligence et de rigidité. Un livre plein de feu qui donne envie de mieux connaître cette culture et de suivre l'auteur vers d'autres aventures narratives.
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Babyji est séductrice, intelligente, et ce roman "d'émancipation" permet une découverte de la société indienne moderne et de ses contradictions.
Lien : http://missorchidee.over-blo..
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