La fuite n’est jamais une solution.
J'eus soudain envie de l'appeller.À tel point,en fait,que j'entendais pratiquement sa voix dans ma tête,aussi sexy et enivrante que le plus fin des alcools,si délicieusement suave et cependant non dépourvue de mordant.J'aurais voulu être près de lui,ma main dans la sienne,mes lèvres pressées au creux de son cou,là ou l'odeur de sa peau éveillait en moi un appétit primitif.
J'avais un tel besoin de lui,à l'exclusion de toute autre chose,que cela m'effrayait parfois.Je n'avais jamais ressenti un tel manque vis-à-vis de qui que ce soit,pas même mon meilleur ami,qui avait pourtant bien besoin de moi en ce moment.
-Mon ange, tu veux bien être sage un quart d'heure?
-ce ne serait franchement pas drôle. Et puis, tu adores que je sois vilaine.
Et comment!
-Juste quinze minute, insistai-je.
Vu que j'avais prévu que cette réunion dur près d'une heure, c'était une énorme concession.
-Fais ce que tu as à faire...
Eva s'approcha de mon fauteuil, puis se pencha pour me parler à l'oreille en adoptant une pose de bimbo.
-je trouverai bien de quoi m'occuper pendant que tu es au téléphone à jongler avec tes millions.
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On doit continuer d’avancer ensemble, sinon on finira par s’éloigner.
Quand une femme perd ou quitte un travail qui lui plaît à cause d’un homme, elle lui en veut forcément…
Quand on est rien que tous les deux, tout se passe très bien entre Gideon et moi. Il peut arriver qu’on se dispute, mais on finit toujours par se réconcilier. Et j’ai le sentiment qu’on en ressort plus forts.
Il y a des hommes qui méritent d’être abattus comme des chiens enragés. D’autres doivent se charger de la besogne.
Le besoin de jouir m’enserrait comme dans un étau. Eva était si étroite, idéalement moite. M’enfouir en elle ne faisait qu’attiser mon désir. Je n’en avais jamais assez, je ne la possédais jamais assez profondément, pas même quand je la sentais se contracter autour de moi au plus profond de sa chair.
Il n’y a que la vérité qui blesse…
Son intérêt ouvertement sexuel n’avait jamais provoqué chez moi ce sursaut défensif que déclenchait le désir des autres femmes. Avec elle, je me sentais aimé et désiré d’une façon qui n’avait absolument rien de menaçant.