Quelles que soient les ruelles que nous arpentons ; les boyaux dans lesquels nous rampons ; les voies ferrées, de fer et de rouille, que nous longeons ; les filles, bandantes ou moches, que nous baisons ; les toits souillés sur lesquels nous aimons déambuler ; notre ennemi reste le même, pour toujours et à jamais. Nous n'avons qu'un ennemi : la réalité. Une ennemie, car s'il est un principe féminin, c'est bien celui-là. Au final – au moment où le livre des révélations s'ouvre à la bonne page – la condition humaine s'avère d'une étonnante simplicité, plus simple qu'un point, un cercle ou une ligne : nous n'avons qu'une ennemie et c'est la réalité. (Dirty Boulevard)
Le vieux est sensass, comme tous ces mecs prêts à plonger d'une falaise. Qui sentent qu'ils vont faire une connerie plus grosse qu'eux et qui plongent quand même car, tout compte fait, y'a toujours une chance infime de ne pas rater le verre d'eau qui se trouve en bas.
Aucune autoroute n'entoure la prison, si ce n'est celle de ma haine. Je l'ai surnommée Extermination Highway, et je suis, comme mon père avant moi, le Seigneur des Loups. (Extermination Highway)
C'est beau l'amour. Surtout à Paris, la nuit, quand tout le monde regarde et que personne ne voit... (Dirty Boulevard)
[...] Sans pour autant comprendre que la folie est la lumière de ceux qui n'ont plus le moindre soleil.
Tu es faible, Rudi... Faible comme l'hymen pour lequel tu n'as aucun respect.
Les hommes comme toi ont fait de moi ce que j'étais avant de mourir et, de fait, comme tu m'as pillée, après m'avoir pilonnée, les hommes comme toi ont fait ta bonne fortune et ton mauvais cœur.