" Basta che ce sta' o sole, basta che ce sta' o mare..." Il suffit qu'il y ait le soleil, il suffit qu'il y ait la mer. Ce n'est pas une thérapie reconnue, mais c'est bon pour l'âme de se mettre au balcon et de se laisser baigner de lumière.
« Basta che ce sta ‘o sole, basta che ce sta ‘o mare… » Il suffit qu’il y ait le soleil, il suffit qu’il y ait la mer. Ce n’est pas une thérapie reconnue, mais c’est bon pour l’âme de se mettre au balcon et de se laisser baigner de lumière.
Tel est le brusque retournement de situation, l’économie
tombée de cheval et soumise à une nouvelle priorité : la
vie pure et simple.
Le sud perçu comme terre de refuge, asile sanitaire, recommence à accueillir ses enfants. La parabole du fils prodigue n’est pas valable ici. Ils ne sont pas partis pour dilapider, mais par nécessité. Ils ne reviennent pas repentis, mais désespérés d’affronter des isolements loin de leurs attaches familiales, impatients d’entendre un peu de dialecte, affectueuse langue maternelle. Peut-être que le système immunitaire s’améliore avec l’humeur.
Tel est le brusque retournement de situation, l'économie tombée de cheval et soumise à une nouvelle priorité : la vie pure et simple. Les médecins et non les autorités sont les plus hautes autorités. c'est une conversion. Elle améliore le rapport entre citoyens et Etat, les gouvernements passent de garants de PIB en vaillants défenseurs de la communauté.
Le Samedi est-il écrit, n'appartient pas à l'Adam : le Samedi appartient à la terre.
Cette injonction à la laisser respirer a été ignorée.
La nature est un espace totalement indifférent à nous, où percevoir sa propre mesure infime et intrusive.
Car, dorénavant, chacun est un rescapé provisoire.
Les médecins et non les économistes sont les plus hautes autorités.
Le malade demande de l'air et de l'aide en son nom et au nom de la planète toute entière.