Ce qui est déjà du passé pour les spectateurs d’aujourd’hui paraîtra nouveau et créatif à d’autres ailleurs, demain et le jour d’après.
Un magicien français a inventé ce terme au XIXe siècle, lui avait expliqué son interlocuteur. “Presti”, comme dans presto, rapide. “Digit”, comme dans “doigt”. La prestidigitation, l’art de mouvoir rapidement ses doigts. Les tours de passe-passe. La manipulation.
Et tout ce qui concerne le futur n’est qu’imagination. Dans les deux cas, il s’agit d’une illusion : les souvenirs ne sont pas fiables et nous nous contentons de formuler des hypothèses sur l’avenir. La seule réalité, c’est donc l’instant présent – qui oscille constamment entre l’imagination et le souvenir. Alors, vous voyez ? La plus grande partie de notre vie n’est qu’illusion.
Le véritable danger viendrait de l’effet de panique – la masse des corps serrés, cette folle cavalcade qui piétinerait, déchirerait, écraserait et étoufferait tout sur son passage… Les os brisés, les poumons éclatés, l’asphyxie…
Un effet magique est pareil à une opération de séduction. Son succès se fonde sur les détails soigneusement implantés dans l’esprit du sujet.
Les meurtriers ne considèrent jamais les personnes qu’ils tuent comme des “victimes”. C’est impossible. Ils ne les humanisent pas.
Le feu et l’illusion sont inséparables.Explosions de poudre flash, bougies, flammes de propane au-dessus desquelles dansent les artistes de l’évasion…
Le feu, cher public vénéré, est le jouet du diable et le diable a toujours été associé à la magie. Le feu illumine et le feu obscurcit, il détruit et il crée.
Le feu transforme.
C’est l’agilité de l’esprit qui compte avant tout.
Tout ce qui concerne le passé n’est que souvenirs.
Les personnes ayant des habitudes régulières sont plus faciles à cibler.