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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est par l'arrivée à l'Etude d'un gros coffre mystérieux que nous retrouvons Agnès et ses amis. On ne sait pas ce qu'il contient, mais ce coffre semble mettre en émoi tout l'Altermonde, tant il semble convoité par diverses créatures, plus ou moins agressives pour le récupérer. Commence alors une enquête mouvementée sur les origines de ce coffre, ce qu'il contient et son rôle dans le monde surnaturel...

«Humaine trop humaine» est le 3ème et dernier opus d'une trilogie fantastique proposée par l'excellente Jeanne-A Debats, «L'héritière» et «Alouettes» étant respectivement les 1er et 2nd tomes (à lire dans l'ordre même si les histoires sont relativement indépendantes).

Ce fut une bonne lecture, mais pas un coup de coeur.

J'ai retrouvé avec plaisir des personnages haut en couleur comme la pétulante Zalia, toujours aussi originale dans son esthétique, ou le ténébreux Navarre avec son humour toujours autant décalé (). Il faut dire que l'écriture de l'auteure y joue pour beaucoup.
L'histoire est riche en rebondissements, de nouveaux personnages font leur apparition (), on est servi en révélations et on a droit à un final en apothéose.

Mais c'est peut-être finalement ça qui m'a un peu gênée, la structure prévisible du roman (). Et puis il faut ajouter une révélation que j'ai deviné assez rapidement (), et surtout l'évolution d'Agnès qui me rappelle trop ce qu'on trouve dans bien d'autres séries fantastiques ().

Ceci étant dit, ce dernier tome est bien fait et il devrait régaler nombre de lecteurs. Ma relative déception, certainement due à une attente trop exigeante, n'engage que moi et ne doit aucunement dissuader la lecture de cette trilogie qui en vaut largement le détour.
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En Résumé : Au final, même si j'ai trouvé ce troisième tome un niveau en dessous des précédents, cela ne m'a pas empêché de passer un agréable moment de lecture. le récit s'avère ainsi très divertissant, percutant, offrant surprises, rebondissements et retournements de situation. Tout va même parfois trop vite et donne un peu l'impression que certains points sont traités trop rapidement. On replonge avec plaisir dans l'univers que construit l'autrice, ce Paris légèrement futuriste toujours enlisé dans ses soucis de violence et de pouvoir, offrant une vision sombre mais intéressante à découvrir. L'Alter-Monde et l'aspect magique s'avèrent toujours aussi solide, même si parfois il a un côté un peu bordélique. Concernant les personnages on replonge avec plaisir dans les aventures d'Agnès, héroïne toujours aussi touchante, attachante et humaine face à ses choix et ses problématiques. Navarre et Zalia sont toujours intéressants et Géraud, même s'il est un peu en retrait ne manque pas d'attraits. Par contre je suis un peu moins porté par les personnages secondaires, certains donnant l'impression de faire de la figuration et d'autres manquant clairement de profondeur. Je regrette aussi certaines facilités du récit, un ou deux passages qui m'ont paru ne rien apporter et j'avoue parfois certaines réflexions et idées qui sont plus « matraquées » que véritablement amenées. L'ensemble est entraînant, bien porté par une plume vive et efficace.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un tome qui termine bien la trilogie, plein d'humour comme toujours, mais avec quelques défauts.

Agnès a enfin été acceptée dans un convent ! Un fait inhabituel totalement éclipsé par l'actualité car tous les vampires du Cénacle majeur meurent dans un attentat. Et voila donc l'étude notariale au centre de toutes les magouilles car le cénacle a légué un mystérieux coffre que tout le monde semble vouloir ouvrir ...

Franchement c'était une bonne fin. Une façon de boucler totalement la trilogie mais aussi l'univers en lui même.

C'était un plaisir de retrouver tous nos personnages, de Navarre à Zalia ou Géraud. Ils sont vraiment fidèles à eux même tout du long.

On retrouve aussi l'humour toujours aussi présent, le ton caustique comme jamais, et qui m'a fait éclater de rire de nombreuses fois.

Du coup ça ne m'a pas du tout gêné que tout parte un peu dans tout les sens niveau intrigue, parce que ça reste vraiment dans l'esprit de la série et de l'humour, et ça c'était excellent.

Le premier point que j'ai moins aimé est la sur-abondance niveau thèmes militants. Non pas que je ne sois pas d'accord mais je trouve ça dommage de noyer chaque thème au milieu de dizaines d'autres, résultat ils perdent de leur importance.

Et finalement j'ai moins accroché avec les deux nouveaux personnages introduits dans ce tome car je les ai trouvé un peu clichés : C'est peut être fait exprès, je ne sais pas, mais pourquoi faut-il que la guadeloupéenne soit grande et bien en chair alors que l'asiatique est très mince et androgyne? Pour un livre qui est autant militant j'ai trouvé ça un peu triste de tomber la dedans et ça m'a déplu. J'aurais préféré que ça soit l'inverse, pour changer.

On a peut être l'impression que je n'ai pas vraiment aimé ma lecture après avoir lu tout ça mais en fait non, en globalité c'était très sympa, surtout la fin. L'humour est toujours au top et la trilogie dans son ensemble restera un bon souvenir !

(Il est toujours plus facile d'expliquer pourquoi on n'a pas aimé certains points que pourquoi on a aimé.)

15.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Ce dernier tome est toujours empreint d'humour, j'avoue que les dialogues avec Helfie m'ont pas mal fait sourire. Il y a aussi comme dans les précédents un regard sans concession sur notre société.
Triste de quitter Agnès et toute la bande, alors forcément un peu déçu par le final.
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En lisant le résumé, ainsi que le premier tome, on pense qu'on est sur de la fantasy urbaine tendance bit litt, mais en Français et à Paris.
Sympa, mais gentiment vu et revus dans les interactions sentimentales, le beau héro surpuissant hyper sexy, l'héroïne qui n'est pas censée être la plus belle mais que tous les mâles draguent quand même, qui se découvre des super pouvoirs cosmiques phénoménaux, l'ambiance un peu sexuelle des vampires, bref, tout ça quoi.
Et puis arrive le second tome, et on commence à se dire que ça prend une tournure inattendue. Et enfin le troisième tome, et là on réalise qu'on a atterri dans une autre dimension, et c'est assez rigolo finalement.
J'ai un peu eu la sensation de me faire balader par l'autrice, mode sorcière de la maison en pain d'épice : « viens mon petit, lis mon livre, tu connais tous les schémas par coeur, aucune surprise, vieeeennnnss… » Et puis BAM, dans le four, la lectrice.
Parce que en fait, à la fin, la gentille héroïne qui aurait dû tomber amoureuse du vampire (et sauver son âme avec son amour, tout ça tout ça) fout un grand coup de pied dans la fourmilière et détruit le patriarcat. Littéralement, hein, pas scénaristiquement ou métaphoriquement.
Les vampires séduisants et menaçants (oui il y en a deux) sont vus pour ce qu'ils sont : des métaphores séduisantes de la transgression, d'une domination masculine malsaine, et du viol excusé. L'un d'entre eux embrasse ce rôle bien volontiers, et l'autrice ne le dédouane pas de sa responsabilité pour en faire un « gentil méchant », l'héroïne ne lui tombe pas dans les bras, même si selon le schémas classique de la bit litt, elle aurait dû parce que elle est son Elue. Et on se rend compte que le second souffre de son statut, qu'il regarde ce monde dans lequel il vit avec dégout, et que son rôle même lui pose problème. Et puis finalement, il n'est pas si stéréotypé que cela, quand on lit ses mémoires, on se rend compte qu'il est le produits de son époque, et plus complexe qu'il n'y parait, sous ses airs de vampire sexy là pour faire baver la galerie et emporter la jeune fille en sacrifice.
L'héroïne, parlons-en, tout comme ses homologues masculins, elle devrait avoir tout pour entrer dans le moule. Elle est jolie mais sans plus, mais elle se fait courir après par tous les mâles qui passent. Elle est super puissante mais son pouvoir lui occasionne des traumatismes qui en feraient une parfaite princesse victime a sauver. Elle cherche l'amour, et bredouille de désir dès que le vampire hot lui adresse la parole. Sauf qu'a côté de ça, elle a une vision très réaliste de l'amour : la fidélité inconditionnelle et éternelle lui plait bien, mais elle trouve cela peu réaliste, et cela la contrarie et la place face à ses contradictions. Elle essaye de louvoyer entre ce que nous vend notre société et qu'elle a appris à rechercher (amour éternel avec un vampire magnifique mais effrayant par exemple, ou être belle et bien sapé, être sociale et intégrée) et ce qu'elle s'aperçoit qu'elle veut réellement, ou qui est tout simplement possible, ou mieux pour elle. Raison pour laquelle elle ne termine avec aucun des héros prévu à cet effet : ils sont en réalité néfastes pour elle.
Les scenarios des deuxième et troisième tomes sont complètement capillo tracté, et honnêtement j'ai trouvé cela un peu « trop gros » parfois. Mais franchement ? pas plus que plein d'autres romans bit litt. C'est juste qu'on a moins l'habitude.
Mais le simple fait que l'autrice ait cassé tous les stéréotypes habituels, en ayant l'air de rien et sans qu'on la voit venir, m'a fait aimer la série.
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Il m'a d'abord plu de retrouver les personnages des deux tomes précédent, toujours aussi forts pour se jeter tête la première dans des aventures où ils vont laisser des plumes. J'ai ensuite adoré les voir faire face à des péripéties aussi échevelées que dans les tomes précédents. L'une des plus rocambolesques est sûrement celle où Agnès et ses compagnes se mettent à attaquer une créature ressemblant à un ver géant, et que Géraud leur apprend que... c'est un client. ;-)

Il m'a également plu de retrouver certaines «formules gagnantes», c'est-à-dire, qui ne manquent jamais de me faire rire, comme les conversations entre Agnès et Erfauge, la haine de Zalia (et sa manière de l'exprimer) pour Thomas, etc.
[...]
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J'attendais ce troisième tome avec impatience (certaines personnes de mon entourage ont pleuré de joie quand je l'ai eu, se pensant enfin débarrassées de mes jérémiades. Haha, quelle naïveté… C'était sans compter la phase de lecture. Mais bref.) Ce roman s'inscrit parfaitement dans la lignée de ses prédécesseurs. L'autrice l'a saupoudré de son habituel humour incisif, de débats très actuels (écriture inclusive, consentement et féminisme, entre autres) et d'un peu de destruction de monuments parisiens (c'est en quelque sorte une tradition dans cette trilogie).
C'est aussi l'occasion de découvrir de nouveaux personnages, dont les soeurs de coven d'Agnès que j'ai beaucoup appréciées. Leurs personnalités tranchées enrichissent le roman, malheureusement elles donnent parfois l'impression d'être là afin de justifier l'évocation de combats sociaux. J'aurais aimé qu'elles soient un peu plus développées.
Le récit est toujours conté du point de vue d'Agnès, ponctué par les commentaires d'Herfie (trop peu présent à mon goût. Je sais, j'ai mauvais goût, faites avec), mais surtout agrémenté de notes extraites des carnets de Navarre. Mais si, vous savez, ces carnets dans lesquels il écrit ses souvenirs afin de lutter contre la dégénérescence qui guette les vieux vampires. Dans ces passages, il nous conte sa vie d'avant la transformation, pour ce qu'il s'en souvient et ce qu'il a envie d'en dévoiler. Cette partie de sa vie, souvent évoquée dans d'autres ouvrages, n'en est pas moins intéressante et l'on regrette au final de s'arrêter en si bon chemin, même si c'est juste ce qu'il fallait à ce roman-ci.
Si ces souvenirs ne sont pas de tout repos, ces extraits permettent au lecteur de se poser un peu entre deux courses poursuites ou combats, ce qui n'est pas du luxe. Cependant, j'ai beau adorer Navarre et savoir qu'on ne doit pas regarder les dents d'un cheval gracieusement offert, j'avoue m'être demandé à plusieurs reprises quel rapport ses mémoires entretenaient avec le récit principal. Il s'avère qu'il y en a bien un en fin de compte, ténu mais réel, qui éclaire sous un autre jour l'idée que l'on s'est forgée jusqu'à présent des relations entre les personnages.
Néanmoins, le vrai secret que recèlent les pages d'Humain.e.s trop humain.e.s, celui après lequel le lecteur court depuis le premier tome, concerne les origines d'Agnès. On le sait, tout a conspiré pour nous mener à ce point précis de l'existence de la jeune femme, et l'autrice nous offre enfin les réponses tant attendues, démontrant, s'il en était besoin, toute la cohérence de son univers.
En lisant La Fontaine aux serpents, fabuleuse nouvelle au demeurant, je m'étais posé de nombreuses questions, que je n'ai eu de cesse de mettre en perspective de ce que je savais déjà de l'histoire d'Agnès. Humain.e.s trop humain.e.s a répondu à mes interrogations comme je m'y attendais.
Les romans de la trilogie Testaments peuvent se lire dans le désordre, mais quand même, je vous conseillerais de ne pas commencer par celui-ci. S'il se suffit à lui-même, il perdrait beaucoup de son charme à être lu sans avoir créé au préalable des attaches avec les personnages. Je l'ai trouvé un peu moins consistant que les précédents.
En toute franchise, ce troisième tome n'est pas mon préféré, en revanche il remplit bien son office. Je quitte à regret le personnel de l'Étude, mais j'ai bon espoir de retrouver Navarre dans d'autres aventures.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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