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"Métaphysique du vampire" est un recueil, 4 aventures de Navarre (ou Raphaël c'est selon), vampire séculaire, mandaté par le Vatican pour 4 aventures sanglantes et prenantes.
Impossible en lisant ces lignes de ne pas penser à Anne Rice avec des vampires irrévérencieux et sexys qui nous parlent plus de la noirceur des hommes que de celles des légendes, mais encore plus crus sans doute dans la lignée de True Blood ou des American Vampires. Pourtant, Jeanne-A Debats se démarque en jouant sur différents codes avec de la légende arthurienne, de la traque de nazi ou encore de la bonne s-f et signe ainsi un titre truculent et plaisant.
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Un excellent livre qui échappe à la dure loi du coup de coeur en raison d'un choix narratif qui m'a déplu. En effet, j'aurai vraiment préféré un cheminement unique dans les diverses histoires, et non pas ces nouvelles sans aucun rapport. Heureusement, le caractère du protagoniste, à l'humour ironique et sarcastique, et la plume entraînante effacent ces défauts pour nous faire passer un très bon moment.

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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L'année dernière, j'avais adoré L'Héritière de Jeanne-A. Debat. Parmi la galerie de personnages attachants qui composait le roman il en était un, le vampire Navarre, qui avait éveillé mon intérêt, et pas qu'un peu... Du coup quand j'ai appris que les éditions ActuSF éditaient un recueil des aventures dudit vampire, j'ai sauté dessus !
Métaphysique du vampire se compose d'un court roman, qui donne son nom au recueil, et de trois nouvelles : Lance, Ovogenèse du vampire et La fontaine aux serpents. Tous ces textes ont en commun le personnage de Navarre que l'on voit évoluer à différentes époques : 1936 (Lance) et 1969 (Métaphysique du vampire) où, sous le doux nom de code de Raphaël, il mène des missions secrètes pour le compte du Vatican ; 1995 (Ovogenèse du vampire) où, revenu à la "vie civile" il rend service à un ami et voyage dans le temps ; enfin, 2112 voit Navarre devenir le premier vampire de l'espace (La fontaine aux serpents).
J'ai adoré les trois premières histoires, un peu moins la dernière, La fontaine aux serpents, essentiellement parce que Navarre y fait une apparition tardive et plutôt anecdotique.
Passant allègrement du roman d'aventure à la fantasy, du steampunk au roman d'anticipation, Jeanne-A. Débats nous entraine dans les pas de son vampire atypique, monstre sarcastique qui se nourrit de ses congénères et combat le mal à sa façon. Navarre est obsédé, irrespectueux au possible, râleur et autoritaire, mais c'est ce qui fait son charme. J'ai adoré le suivre à travers les époques, voir évoluer son monde - l'Alter-Monde, composé de dieux anciens et de créatures surnaturelles - et découvrir son histoire personnelle en filigrane.
Les intrigues sont bien menées, passionnantes et hilarantes. L'humour omniprésent, bien souvent caustique et ironique, est d'ailleurs le grand point fort de ce recueil : entendre les réflexions de Navarre sur ses employeurs du Vatican, le voir se coltiner un Lancelot endormi (beau gosse mais bourrin, selon Navarre) à travers l'Allemagne ou partir à la chasse au méchant nazi sous les ordres d'un dieu ancien (Sakpata rebaptisé par notre ami "Sac de patates") m'a donné le sourire tout au long de ma lecture... et même après : il suffit que j'y repense pour être de bonne humeur toute la journée.
La postface de Jean Marigny nous apprend qu'il existe encore une douzaine de nouvelles mettant en scène le vampire Navarre. J'espère que les éditions ActuSF pourront les publier un jour, parce que, clairement, je suis devenue fan !
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Le début du livre colle le lecteur directement dans le bain, le héros est un vampire, certes, mais pas n'importe lequel. Il bosse quand même pour le Vatican ! Les choses sont tellement bien présentée que cela ne parait pas aberrant, comme le reste de l'histoire, d'ailleurs, qui semble couler de source. Pourtant on se retrouve avec un joyeux mélange de nazis, d'expérimentation sur le vampirisme, de divinités païennes... le tout sur fond de carnaval de Rio. Il y a de quoi avoir peur des couacs. nulle inquiétude à avoir, l'histoire se dévore du début jusqu'à la fin sans soucis.
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Une seule critique : c'est trop court !
Premier ouvrage de cet auteur et c'est un coup de coeur. Ce livre est inclassable, en tous cas il tranche par rapport à la bit-lit habituelle. Déjà un vampire qui bosse pour le Vatican, ben c'est rare!
Il y a de l'action, de l'humour mais aussi quelques réflexions philosophiques piquantes sur la nature humaine. C'est très prenant et on en redemande. J'espère qu'il y aura une suite.
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C'est mon troisième roman de Jeanne-A Debats et l'auteur a su, une fois de plus, me ravir. Métaphysique du vampire narre les aventures de Raphaël, vampire de son état, au service du Vatican, et engagé par le Mossad pour faire la chasse aux criminels de guerre nazis. Cette aventure le mène donc de Rome à Rio, où il plonge dans les bas-fonds de l'esprit humain. Raphaël, cynique et froid, offre un point de vue captivant; narrateur, il nous livre également ses pensées en vrac, agrémentant l'enquête pure. On s'attache très vite à ses sarcasmes et à ses remarques désabusées, mais pleines de bon sens, sur la nature humaine, et les composantes de la société moderne.

Les personnages secondaires sont eux aussi travaillés, et équilibrent le récit, surtout par les dialogues vifs et acérés qu'ils échangent avec Raphaël - avec une mention spéciale, ici, à Lucero, l'inquisiteur, qui est particulièrement réussi. le récit est très rythmé, et les rares pertes de dynamisme sont vite oubliées. Ceci étant dû à la grande finesse du style de Jeanne-A. Debats. La quatrième de couverture promet un roman "fantastique, efficace, roublard, au langage... mordant" et ne mentait pas. C'est un vrai plaisir de se plonger dans les phrases soigneusement concoctées par l'auteur et dans son univers atypique et luxuriant.

Elle évoque par ailleurs très subtilement la question de la monstruosité, ce qui fait qu'on devient un monstre, ou sur la définition même de ce qu'est le monstre. le thème, pas évident, est très intelligemment et habilement traité, tout en finesse et légèreté (mais néanmoins en profondeur et avec une grande perspicacité).

En somme, Métaphysique du vampire, c'est une histoire intelligente, très bien menée, divinement bien écrite et qui, une fois la dernière page tournée, ne donne qu'une envie: celle de replonger immédiatement dans l'univers mis en place par Jeanne-A. Debats!
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Série vampirique, essentiellement composés de nouvelles, mais aussi de 4 romans, les aventures du vampire Navarre sont intéressantes, mais ne m'ont pas à 100% convaincu...



Navarre est donc un vampire... breton. Employé par le Vatican sous le nom de Raphaël, il va donc accomplir leurs missions, en résolvant de sales affaires. Dans Metaphysique du vampire, Navarre va ainsi devoir retrouver un nazi au Brésil, et va au passage croiser un Dieu. Là où ce personnage se détache des autres du genre, c'est dans un cynisme constant. Navarre aime sa situation d'Immortel, et tout ce que ça lui permet, aussi bien au niveau des connaissances que du sexe par exemple. Et de nombreuses réflexions de Navarre ont su me faire rire, je dois dire que cette tendance au sexe ou a tout ce qui y touche a fini par m'ennuyer un peu. Pour le reste, j'ai pourtant assez apprécié cette premiére histoire rythmé, et qui ressemble vraiment à un épisode de série, et donne malgré tout envie de lire les autres.



Ainsi, ce roman est suivi de la nouvelle "Lance", dans lequel Navarre va ramener Lancelot en pleine seconde guerre mondiale pour affronter le Dragon, puis "Ovogénése du Vampire", qui le voit voyager dans le temps, dans le passé pour être précis, puis pour finir "La Fontaine aux serpents", qui se déorule dans le futur, dans une sorte de station spatiale.



On comprendra donc que l'immortalité du vampire est utile pour varier les genres et renouveler l'expérience du lecteur. Alors parfois ça m'a moins plut ("Ovogénése du vampire" ne m'a pas emballé par exemple), et comme je l'ai dit, certains passages ont finis par m'ennuyer (honnêtement, j'ai trouvé les 374 pages un peu longues). Mais dans l'ensemble, ça reste plutôt sympa.
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D'abord avant mon enthousiasmant avis, l'aspect technique. L'ouvrage se compose d'une grosse nouvelle "Métaphysique du vampire" ainsi que de trois plus petites "Lance", "Ovogenèse du vampire" et "La fontaine aux serpents". Des romans sur les vampires, ça fait un moment que je n'en avais pas lu, et des comme celui-là, je crois que jamais. Il faut dire que le style de Jeanne Debats est assez inimitable mêlant une registre soutenu à de l'argot, avec quelques pointes de cynisme et d'humour noir (c'est le cas de le dire ^^) ici et là. L'auteur dépoussière totalement le genre, en faisant voyager le lecteur aux basques de Navarre de l'an de grâce 1969 jusqu'en 2112. D'ailleurs au travers de ce recueil, Jeanne Debats touche à différents genres littéraires, que je ne saurai nommé vu ma médiocre érudition en langage SF.

Chacune de ces aventures est passionnante, même si j'ai eu une légère préférence pour la chasse aux nazis, peut-être parce que c'est l'histoire la plus développée. La première nouvelle est celle qui m'a le moins accroché, peut-être à cause de "Lance" (pour les intimes, sinon ce n'est rien moins que Lancelot) qui est tiré de son sommeil éternel pour voler au secours d'enfants retenus prisonniers par les nazis. Encore eux. Il faut dire que l'on est dans la même période historique. le début ressemble assez à une purée de pois car le lecteur ne sait pas trop où Navarre l'emmène, d'ailleurs lui-même, à la solde du Vatican - n'est pas bien chaud non plus pour cette mission. La seconde nouvelle avec son saut dans le temps est assez intéressante, même si Navarre va encore y laissé de la peau, à défaut de plumes. "La fontaine aux serpents" est vraiment captivante. Un vampire dans le futur c'est déjà assez innovant (pour moi, je ne suis pas assez férue de ce genre littéraire pour savoir s'il existe des précédents) mais le futur vu par l'auteur est assez décapant. Cette nouvelle mériterait moult développements.

Une innovation, et non des moindres pour le genre, et surtout le paradoxe que cela entraîne c'est que notre vieux vampire est à la botte du Vatican, qui l'a surnommé Raphaël. le nom de code qui tue pour un vampire, je dois dire. Au delà de ça, Jeanne Debats, place le débat ( désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher, je sais est lourdingue quand je veux) non sur le côté surnaturel de son personnage, mais sur la monstruosité (cf. lire la 1ère de mes citations, ci-dessous, qui donne tout de suite le ton de l'auteur). le personnage de Navarre est passionnant, savoir qu'il a l'éternité devant lui ne le perturbe pas trop. Il ne sent pas non plus la naphtaline. Épicurien dans l'âme, il profite de la vie et de ses plaisirs sans être enfermé dans le carcan reconnu du vampire soit version vampire qui n'assume pas sa part sombre - genre le Edward de Bella - soit qui porte des costumes ultra démodés et se planque du monde... Il a un côté sombre qu'il assume totalement sans tourné au pervers malsain non plus. le personnage du vampire retrouve ainsi une certaine fraîcheur, exaltante.

Le point négatif, car il y en a toujours et que rien est parfait à par l'imperfection, est que la première grosse nouvelle donc est beaucoup trop courte. Elle aurait tout à fait l'ampleur pour devenir à elle seule un vrai roman. Il en résulte que la solution de l'énigme (cette traque aux vilains nazis) est très vite résolue. Hors l'auteur aurait aimé en découvrir davantage sur Navarre - heureusement on le rencontre de nouveau dans d'autres récits) mais aussi sur Dana et son frère. Frustration! (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Ce récit rassemble trois nouvelles qui nous permettent de faire connaissance avec Navarre, un vampire taciturne, sombre et solitaire. Bien loin des vampires pacifistes de certaines romance actuelles, on tombe tout de même sous la charme de l'humour cynique de ce héros et de sa droiture.
Pas forcément fan de nouvelles, ces 3 petits récits sont suffisamment riches et denses pour soulager ma curiosité et apaiser mon envie d'en connaître davantage.
Lien : http://www.unbrindelecture.c..
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Un livre sympathique avec des persos sympas, mais une intrigue un peu « simple ».


Un vampire bossant pour retrouver et livrer à la justice un nazi, une histoire comme je les aime ! Mais le détail qui pêche, c'est le côté linéaire de l'intrigue. Il n'y a pas énormément de rebondissement ni de grosse surprise.
Il y a beaucoup d'humour et l'auteure n'hésite pas à dire les choses cash. Bref, les choses ne vont pas par quatre chemins.
Par contre la chose très bien faite dans l'intrigue, c'est la manière de présenter « les monstres ». Qui est un monstre ? Pourquoi ? Comment ? Un peu de réflexion très bien faite. Un thème auquel je suis sensible.

C'est dommage parce que ce livre a quand même de bonnes choses.
L'auteure connait bien son univers et le maitrise ! Ses connaissances en vampires et en « vaudou » sont vraiment bonnes ! On sent qu'il y a eu de la recherche ! J'ai beaucoup aimé les vampires de son univers. L'auteure n'a pas hésité à aller chercher dans de vieilles superstitions (le seuil et le foyer).
On sent bien le Brésil, les ambiances sont très bien faites surtout pour la chaleur. Mais je trouve que le côté « journée courte » des tropiques ne soit pas plus exploité.

J'ai aussi beaucoup aimé son personnage de Raphaël. Ni bon, ni mauvais vampire, ce n'est un personnage très travaillé. C'était bien de trouver de mettre un grand blond aux yeux bleus, le type aryen quoi, pour chasser du nazi.
Les autres personnages sont aussi bien travailler et on de la profondeur. Je regrette juste que Dana ne soit pas plus « entreprenante ». Elle reste au second plan et est assez passive. C'est dommage, surtout chez une auteure.

Bref, un livre très sympathique qui se lit très bien.

Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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