Ash, tome 1 : Anguis Seductor Hominum

1850, entre la Bohême et la Silésie. Faust, un mystérieux alchimiste, accompagné d'un moine qui le guide, se dirige vers le cimetière de Karkonosze. Là, le jeune homme tient à trouver un mausolée, que le moine ne tarde pas à localiser. Ne voulant pas s'embarrasser d'un témoin, un robot fabriqué de toute main par Faust tue le moine puis le guide à l'intérieur du mausolée sur lequel est inscrit «Anguis Seductor Huminum». Il trouve le tombeau tant convoité, l'ouvre et découvre une jeune fille. Elle semble endormie, mais le jeune homme vérifie son pouls et est rassuré de constater qu'elle est bien vivante. Il la ramène avec lui à Prague et la retient prisonnière. Il promet de la libérer si elle lui dévoile ses secrets. Ne sachant absolument plus qui elle est, elle est étonnée d'apprendre par Faust qu'elle se prénomme Ash, autrement dit «Anguis Seductor Huminum», qu'elle a été emprisonnée pendant 400 ans par l'église qui la craignait et qu'elle détient le pouvoir de résister à la mort. C'est ce pouvoir que le jeune homme convoitise car il sait que ses jours sont comptés. Profitant d'un moment d'inattention, la jeune fille réussit à s'échapper et se met en quête de son passé...

François Debois nous offre un diptyque surprenant et passionnant. Mêlant mythe et faits réels, cette histoire habilement menée nous plonge dans un monde fantastique et onirique. L'on se prend d'affection pour Ash, même si elle reste très énigmatique sur ce qu'elle est, ainsi que Faust et ses incroyables inventions. Mais, l'atout principal de ces albums est indéniablement le coup de crayon et la colorisation de Krystel. S'inspirant du manga, avec un dessin finement travaillé, des visages expressifs, une mise en page dynamique et des couleurs éclatantes, elle a su réellement mettre en valeur cette histoire et tous ses mystères. A noter ces magnifiques premières de couvertures qui tiennent toutes leurs promesses...

Ash... A Savourer Hâtivement...

Je suis totalement tombée sous le charme des illustrations de Krystel à l'image de la noirceur mais aussi de la beauté de l'âme ! Un parfait mélange de gothique et steampunk dont les costumes reflètent magnifiquement bien les années 1850.

Cette revisite du mythe de Faust par François Debois vaut le détour, même si elle méritait d'être plus fouillée.
Entre mythe et réalité, entre pacte et diable, entre immortalité et mortalité, entre science et religion, nous voilà plongés au coeur même d'une Prague à la fois éblouissante et étrange.

Et vous? Êtes-vous prêt(e)s à pactiser avec le diable?

Ce qui m'a attirée tout de suite, c'est la couverture de cette BD en deux volumes.

Ce visage d'enfant ou jeune ado, semblait dégager quelque chose de mystérieux voir de surnaturel.

Ash est bel et bien un être à part puisqu'elle s'est réveillée d'un long sommeil de plus de 400 ans .
Elle ne se souvient de rien et se sauve pour échapper à Faust, celui qui l'a réveillée dans un but précis.
Par le plus grand des hasard, elle va être recueillie par un petit groupe d'enfants orphelins qui vont tenter de l'aider à découvrir qui elle est .

Le trait de crayon de l'illustratrice contribue à cette ambiance mi victorienne mi steampunk.
Les couleurs à dominante sombre nous plongent dans une atmosphère particulière.
Les dessins sont teintés de danger, d'occulte, de noirceur.
On sait que Ash est à elle seule l'apocalypse.

J'ai bien aimé ce 1er tome qui se termine sur quelque chose de prometteur.
Parfaitement adapté pour la saison . A lire quand la nuit tombe...

Ash est réveillée de son sommeil de cinq siècles par Faust, qui est à la recherche du secret de l'immortalité. On se prend bien vite d'amitié pour cette jeune fille fragile, qui ne se rappelle plus qui elle est. Elle semble sans défense et manipulée par ceux qui l'entourent, qui cherchent comment profiter d'elle. Mais Ash a un terrible secret… et j'attends de lire le tome 2 pour en savoir plus.

J'ai beaucoup aimé cette BD. J'ai trouvé le dessin très esthétique. Il ya un habile mélange de dessin je dirais très européen avec une pointe de manga pour les visages des jeunes filles. Les images sont toutes très bien travaillées, que ce soit les paysages ou les premiers plans. Il y a un véritable travail sur les couleurs, elles sont très sombres, avec des pointes de couleur chaudes, ce qui nous plonge dans ambiance lourde et angoissante. L'histoire est vraiment originale et pleines de mystères. le suspens est entier jusqu'à la fin.

A lire sans modération !
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Je continue ma découverte de la collection 1800 avec Ash, une série en 2 tomes, dont la couverture et son graphisme particulier a attisé ma curiosité.
Ils m'ont attiré au point que j'ai consulté la fiche de leur auteure Krystel, et que j'ai été tenté de me laisser attirer par une autre série surquelle je lorgnais déjà depuis un bout de temps à savoir Magda Ikklepotts.
Pour en revenir à Ash, j'ai apprécié l'univers dans lequel François Debois dépeint son héroïne,. Il joue la carte de l'amnésie comme ressort scénaristique pour nous dévoiler peu à peu la personnalité, l'histoire, les origines et les secrets de Ash. L'intrigue repose entièrement et exclusivement sur son personnage.
le trait tout particulier de Krystel créé un antagonisme intéressant entre ce qu'Ash paraît être et ce qu'elle est vraiment. Son apparence juvénile innocent contraste totalement avec sa véritable identité et créé un authentique sentiment de malaise. Krystel a effectué des prouesses graphiques quant aux yeux et au regard si énigmatiques de Ash. le lecteur se rendra compte alors à quel point le dessin est au moins aussi important que les textes dans une bd, l'un parlant autant que l'autre sinon plus ou mieux. Lorsque les mots ne suffisent plus, le dessin prend le relais et peut réaliser ce que les mots ne peuvent exprimer. du regard de Ash se dégage un antique sentiment de malaise.
Côté récit, il m'est amusant de constater que ce personnage central dont on devine la puissance, soit placée en position de victime et même de proie. Elle est en effet "réveillée" pour servir les objectifs d'une sorte de savant fou ( et pas n'importe lequel) dans un premier temps, puis le récit prend une tournure qui la libère momentanément de son emprise pour la plcer entre les mains de jeunes voleurs des rues. Là aussi, elle est plus ou moins "utilisée" par eux à leurs fins. Finalement Ash n'est présentée pratiquement que comme un objet dont on se sert puis qu'on jette après usage. Sauf qu'ici les usagers n'ont absolument aucune idée de la valeur de cet objet. La dernière page nous révèle sa nature sur laquelle planait quelques soupçons.

L'histoire commence quand Faust, un jeune homme tourné vers les sciences mais également vers l'occulte, pénètre le tombeau de la jolie Ash, scellé depuis des siècles pour le bien de l'humanité. Qui est-elle vraiment? Pourquoi l'a-t-on enfermée?

Une maladie a forcé les parents de Faust à remplacer son coeur d'enfant par une mécanique complexe mais la machine menace de s'arrêter maintenant qu'il a grandi et que ses parents ne sont plus là pour le réparer. Faust croit qu'Ash pourra l'aider car elle possède, selon la légende, le secret de la vie éternelle.

Faust séquestre la jeune femme pendant un temps mais n'obtient rien d'elle. Ash semble avoir perdu la mémoire. Elle réussit à s'enfuir et est recueillie par une bande de jeunes voleurs qui l'aide à se faire accepter dans une maison de jeunes filles où elle fait le ménage pour gagner sa vie. Des événements surnaturels vont se produire et révéler la véritable nature d'Ash, la forçant à fuir toujours plus loin.

L'ambiance légèrement steampunk se mêle à un récit teinté d'occulte et de surnaturel pour notre plus grand plaisir. Les dessins sont fins, raffinés, dans une même palette de couleurs.

Je me suis attachée au personnage d'Ash, d'abord amnésique qui découvre petit à petit sa véritable nature et qui ne peut pas y échapper. Elle parait fragile, peu sûre d'elle alors que son identité réelle voudrait le contraire.

Je recommande cette bande dessinée qui est un coup de coeur autant au niveau de l'histoire originale et intrigante qu'au niveau des magnifiques graphismes. Un véritable plaisir pour les yeux !
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C'est une très belle bande dessinée que nous offrent François Debois et Krystel. J'ai apprécié le graphisme, l'univers à la fois gothique et fantastique et surtout la petite touche d'inspiration manga sur les dessins.

La vie éternelle est au coeur de cette bande dessinée. Qui est cette mystérieuse jeune fille qui ressemble étrangement à un vampire ? le premier tome nous révèle quelques secrets sur l'identité d'Ash. Des brides de souvenirs lui reviennent à la mémoire comme le conflit entre hussites et catholiques à Prague auquel elle semble être liée.

Le premier tome laisse des questions sans réponse notamment sur Faust, tout aussi mystérieux, qui a délivré Ash et qui lui aussi cherche le secret de la vie éternelle.

J'ai hâte de lire le second tome
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Pas convaincue par le début, mais un peu plus prise par l'histoire dans la deuxième moitié. Kamila est un personnage plus intéressant à découvrir que la bande de voleurs du début, et Faust ne m'intrigue pas plus que ça.

L'histoire est un peu décousue, et le découpage de l'histoire en cases est un peu maladroit par moment.

Je suis très mitigée sur les illustrations. J'aime bien le style général de certains personnages, mais il y a des manques de précision par endroit (surtout sur les personnages secondaires et tout ce qui est au second plan), et les couleurs ne sont pas toujours bien gérées.

Assez intriguant pour lire la suite et connaître la fin de l'histoire, mais je me serais certainement arrêtée là s'il y avait eu plus de deux tomes.

J'ai été tout de suite attirée par la couverture de l'album dans la librairie : une belle illustration aux couleurs mêlées de lumière et de noirceur. Une irrésistible invitation pout toute adepte du gothique.
En feuilletant l'ouvrage, j'ai apprécié le trait sombre, le style vestimentaire et l'ambiance victorienne dans laquelle cette histoire évolue.

Au milieu du 19ème siècle, Ash, un être millénaire à l'apparence d'une enfant, est sortie d'un long sommeil, par Faust, un jeune homme en quête de la vie éternelle. Ash n'a conservé aucun souvenir de la période précédant son sommeil. Loin de se comporter en Belle-aux-Bois-Dormant, elle va échapper à son sauveur. En compagnie d'autres enfants, issus de la rue ou encore de la haute société victorienne, Ash va tenter de découvrir sa véritable nature et déjouer les machinations de l'Eglise.

L'ultime illustration de l'ouvrage est magnifique et ouvre la voie au 2ème tome.

Une couverture sombre dans les tons bruns tendant au vieux rose représentant une jeune fille au visage de poupée asiatique... dentelles aux manches, croix autour du cou, cheveux bruns et peau pâle... et des yeux rouges. En première et dernière page, la jeune fille en noir et blanc, l'air farouche.

L'histoire commence avec Faust, gentleman jeune et riche. Avec l'aide d'un moinillon et d'un robot, il retrouve un sanctuaire et en libère l'otage : Ash, une jeune fille qui aurait vécu là pendant des siècles, enfermé par l'Eglise. Ash : Anguis Seductor Hominum, "le serpent corrupteur des hommes"... elle ne sait plus vraiment qui elle est ni ce qu'elle a fait. Faust l'a libérée pour se servir d'elle : selon lui elle détiendrait le secret de l'éternité. Mais Ash va lui échappé et va d'abord trouvé une bande de petits bandits qui deviendront ses amis et la feront placer comme servante dans un pensionnat de jeune fille. Là Ash va découvrir ses pouvoirs et gagner petit à petit la confiance des pensionnaires. Grâce à tous ses amis, elle poursuit la quête de son identité...

Une belle BD dont j'attendrais impatiemment la suite. Les personnages nous rappelle les "ball joined doll" asiatiques, avec de grands yeux (ici.) Un dessins net et des couleurs flamboyantes (belles nuances de bleus, chevelure rouge...) Une histoire fantastique comme on les aime, mystérieuse et alléchante à souhait avce un peu de sang, un peu d'érotisme et un peu de religion. 48 pages délicieuses et une fin de premier tome magistrale.
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