p.173.
Elle, Martha, c'était une gamine qui, suite à un dérèglement hormonal, approchait déjà les cent kilos. Ce qui n'empêchait pas son frère de lui infliger des viols.
p.88.
Andrew Philip Kehoe avait joint à sa bombe tout ce qu'il possédait de précieux – quelques objets en argent et tous les billets de banque en sa possession. Il ne laissait derrière lui, accroché à un de ses poulaillers, qu'un ultime message : « Ce sont les circonstances qui font les criminels, pas leur naissance... »
[…]
Le fait est que, peu de temps avant la tragédie, Kehoe s'était rendu au bureau de poste pour expédier un document remettant en cause le montant des taxes que sa femme et lui devaient acquitter, et qui avaient été notablement augmentées du fait des dépenses municipales entraînées par le financement de l'école. Du coup, Andrew Kehoe n'arrivait plus à régler les emprunts qu'il avait contractés pour son exploitation (il avait d'ailleurs dû se résoudre à l'hypothéquer), et il racontait partout que ses difficultés financières étaient dues à l'augmentation inconsidérée des impôts, augmentation dont il rendait évidemment responsable « cette foutue école » dont, pourtant, il avait été un temps le trésorier.
Le samedi 12 janvier 2013 , à Everett (Washington) une certaine Donna lange ,cinquante ans et quatre-vingt-sept kilos , assassina son mari. beaucoup plus fluet qu'elle ,il ne mesurait que 1,69 mètre pour soixante-dix kilos tout mouillé. Lorsque la police ,alertée par des voisins,pénétra dans le mobil home où vivait le couple, elle ne put que constater la mort du malheureux époux :Donna Lange l'avait asphyxié en lui coinçant le visage entre ses seins.
p.640-3.
L'affaire du canal de Panama est systématiquement présentée comme le plus grand scandale financier du XIXe siècle en France. La litanie des actes de corruption, des trafics d'influence, des mensonges érigés en vérités, des magouilles politiciennes, a renvoyé loin en annexe le fait que Panama fut d'abord et avant tout une tragédie dont le bilan, qui se chiffre en dizaines de milliers de vies humaines, n'a rien à envier à ceux de certains séismes, éruptions, inondations et autres incendies géants.
[...]
Trente mille cadavres emportés par des coulées de boues, noyés dans des inondations, écrasés sous des éboulements, tronçonnés par des machines, empoisonnés, victimes d'épidémies, etc.
Trente mille cadavres, soit trente mille faits divers.
p.615-6.
Impuissant il ne pouvait éprouver de jouissance sexuelle qu'en torturant à mort et en dévorant partiellement de jeunes êtres. Il les mutilait, prélevant les yeux, la langue et les organes génitaux qu'il emportait pour les cuisiner à sa façon. Entre 1978 et 1990, Tchikatilo commit ainsi cinquante-cinq meurtres. Du moins selon son propre décompte, car la police et la justice ne purent lui en imputer « que » cinquante-trois.
Sa premirèe victime fut Elena Zakotnova. Elle avait neuf ans. Le 22 décembre 1978, Tchikatilo la viola, la larda de coups de couteau puis l'étrangla. Il fit partie des personnes auxquelles la police s'intéressa, mais finalement rien ne fut retenu contre lui. Par contre, un certain Kravtchenko, qui avait déjà purgé une peine pour meurtre et qui se trouvait en liberté conditionnelle, fut considéré comme le coupable idéal : arrêté, jugé et condamné à mort, il fut exécuté.
Abe (Sada)
Le 18 mai 1936, Sada Abe (trente et un ans) tua par strangulation son amant Kichizo Ishida (quarante-deux ans).
J’en ai partagé, des choses, avec mon père !
(Avec préméditation)