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EAN : 9782259212069
820 pages
Plon (06/11/2014)
3.79/5   40 notes
Résumé :
Les faits divers imprègnent, irriguent notre monde. Ils prolifèrent partout, depuis Aokigahara que les Japonais appellent la forêt de la mort, jusqu'à l'ancien Belleville du temps des apaches, dans les forêts profondes de la Papouasie jusqu'aux plus hautes terrasses de New York. Ils sont de la ville et de la campagne, ils sont de tous les temps. Ils concernent tout le genre humain, des plus misérables aux plus opulents, du brutal assassin, comme le curé d'Uruffe, au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai une forte sympathie pour cette collection étonnante des "Dictionnaires amoureux..." qui nous offre des compilations fort enrichissantes sur les sujets les plus éclectiques... L'un des derniers qui avait retenu mon attention était "Le Dictionnaire amoureux des Dictionnaires"...
Là nous passons à un tout autre sujet... Je devais choisir un cadeau pour une connaissance qui m'exprima son goût pour "les faits-divers" et les histoires de Pierre Bellemarre; souhaitant ménager un effet de surprise... j'ai cherché sur cette thématique et j'ai eu le grand plaisir de "tomber" sur ce dictionnaire fort attractif réalisé et rédigé par la plume alerte de Didier Decoin...Ce dernier a mis cinq années pour composer cet inventaire ... qui va du drame aux histoires les plus rocambolesques, à travers les époques !!!

"Du maquis corse au Boulevard du Crime, en passant par la forêt maudite d'Aokigahara et Boston tombé dans la mélasse, voici le petit peuple des faits-divers et ses mille & une histoires " (avant-propos de Didier Decoin)

Ce dictionnaire insolite est de plus, accompagné de vignettes et de dessins d'Alain Bouldouyre....ce qui rend l'ensemble attrayant et la lecture, ludique….

"En fait, je le sais aujourd'hui, ni mon père ni moi n'aimions les faits divers. Tout au contraire, nous les avions en horreur, ils nous révoltaient, nous offusquaient, nous révulsaient.
Ce que nous aimions, mais alors là passionnément, c'étaient les personnages qui les hantaient, les victimes, les canailles, les justiciers, les salauds, les duellistes millénaires (...)
Ce qui nous séduisait, c'était le petit peuple des faits divers.
Je dis "petit peuple" parce que les Grands, les Puissants, se réservent le fait historique.
Aux petits, aux modestes, échoit le fait divers. " (p. 11)

Les faits-divers ont abondamment nourri la littérature et certains romanciers…cette anthologie composée par Didier Decoin redonne une place de choix dans ce sous-genre de la « Petite Histoire »…qui , d'une manière ou d'une autre , interpelle chacun.

« le goût du fait-divers c'est le désir de voir, et voir c'est deviner dans un pli du visage tout un monde semblable au nôtre « - Maurice Merleau-Ponty

« Il n'y a pas de fait-divers sans étonnement "Roland Barthes
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Depuis 1997 la collection lancée par Plon du Dictionnaire amoureux n'en finit pas d'épater. Malgré le label « dictionnaire » apposé sur ses couvertures.

Ludique et récréatif, le Dictionnaire amoureux a pour maître-mot la liberté, car lieu d'expression privilégié.de l'auteur qui souvent adore l'exercice.;

La réédition dans la collection l'abeille de Plon du dictionnaire amoureux du fait divers de Didier Decoin le prouve une nouvelle fois

Le romancier et président de l'académie Goncourt raconte avec érudition et pas mal de dérision sa passion pour le monde des fait divers, leur environnement, leurs langages, les arcanes de la police, de la justice, des médecins et des bourreaux –qui sont parfois interchangeables.

Didier Decoin nous livre avec humour et érudition sa collection de faits divers préférés dans un dictionnaire que l'on pourra soit dévorer soit consulter à l'envie .

Certains sont proprement terrifiants beaucoup sont sanglants, voire insoutenables.

L 'auteur montre comme il l'affirme en préambule de ce dictionnaire aussi roboratif que lyrique la "formidable puissance émotionnelle du fait divers », toujours d'actualité.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Puisque l'auteur donne son point de vue contre la peine de mort, et sur certaines affaires, dont je ne partage pas l'avis, je dirais que : Combien de centaines de milliers de faits divers identiques étaient d'avoir condamné à la prison, aux travaux forcés, des hommes et des femmes innocentes, qui ont été traumatisé par cette condamnation injuste et les sévices eus par les gardiens, par les autres prisonniers, et cet isolement loin du reste de la vie civile et qu'au final même gracié de leur vivant ou post mortem, jamais ils n'auront eu d'excuses, et de dédommagement à la hauteur du mal eu ? Et que pour beaucoup, tout du long de leur peine de prison ils auraient préféré mourir, être condamné à mort plutôt que vivre cet enfer traumatisant.
Ainsi que combien de millions de faits divers similaires ont été de libérer des prisonniers alors qu'ils avaient commis des meurtres, violences, viols, et qu'ils continuaient même au sein des prisons, et qu'en les libérant beaucoup d'entre eux ont recommencé cela puisque la prison n'a pas pour rôle de rendre ces gens meilleurs.

En voilà un GROS fait divers : il y a des centaines de milliers d'erreurs de justice. Et elles devraient être réparées, au lieu de faire comme si la « justice » n'avait jamais tort, alors qu'il ne devrait plus JAMAIS y en avoir, car condamner une innocente personne, c'est une personne de trop.
Sauf que ce système « judiciaire » restera ainsi puisque les policiers, les enquêteurs, les procureurs, les jurés, les avocats, les psychologues, les psychiatres, etc. toutes ces personnes peuvent faire l'inverse de leur boulot, à cause comme on peut le lire dans le livre : de leur conviction moral erronée par la religion, l'antisémitisme, la xénophobie, le racisme, les préjugés, etc.
Non seulement il y a des millions d'erreurs de jugement, mais c'est une erreur de ne pas faire oeil pour oeil à ces gens qui ont commis le mal, et de laisser impunis des personnes car leur statut social, et leur large portefeuille leur permettent d'acheter leur sauf-conduit.

Alors oui les faits divers sont surtout des hommes masculins qui font du mal sur des innocentes personnes : des hommes, des femmes, des enfants, des animaux, en les ayant volés, violentés, violés, séquestrés, mutilés, tués, brûlés, enterrés... et cela est jugé moins sévèrement que lorsqu'une innocente personne, souvent une femme, qui en a marre de se faire taper dessus par ce mari lâche et violent, violeur, qui un jour le tue... Ce qui nous rappelle aussi, à quel point notre justice est injuste et ne prend pas en compte la valeur morale.
Sans oublier que de savoir la quantité de choses similaires qui se passent chaque jour sur notre planète Terre, donne une image vraiment sombre de notre espèce dominante.


Merci pour ses différents faits divers. Certains de ces faits divers sont assez ancrés dans les mémoires même si cela a eu lieu à des milliers de kilomètres de chez nous. Et heureusement il y a quand même des fois une fin juste quand les assassins se font arrêter et punir.
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Comme dans les recueils de nouvelles, ce dictionnaire des faits divers propose des histoires d'intérêt inégal. Certaines anecdotes m'étaient déjà connues (l'affaire Lorena Bobbitt, les cannibales du vol 571, l'incendie du Bazar de la Charité...), d'autres m'ont semblé complètement aberrantes comme celles des animaux traduits en justice. Par ailleurs le style de l'auteur manque parfois de concision, notamment dans l'introduction des faits (« J'ai toujours rêvé d'avoir un cinéma » : qu'est-ce qu'on s'en moque!).

Cependant dans l'ensemble, cet ouvrage est plaisant à lire, on le picore par-ci par-là, passant de la surprise à l'horreur. On le parcourt avec curiosité et l'on glane parfois des informations étonnantes, par exemple sur les événements qui ont inspiré romanciers et réalisateurs célèbres (je pense notamment au Boulevard du crime des « Enfants du paradis »), ou inversement quand la vie de célébrités a viré au fait divers (comme la Porsche maudite de James Dean, « Little bastard », qui a continué à causer des accidents après sa mort). Certaines affaires criminelles sont terrifiantes, comme cette histoire de fillette de onze ans psychopathe et tueuse, ou encore celle du clown monstre (d'actualité!). J'ai été touchée par l'histoire d'Alice l'employée de maison dévouée qui sauve d'un incendie les enfants dont elle a la garde, au péril de sa propre vie. L'affaire Calas, quant à elle, « n'en finit pas de faire résonner ce cri insupportable : celui de l'innocence non reconnue, de l'innocence bafouée, de l'innocence condamnée à tort, au nom de l'intolérance ».

Au final l'auteur aura su nous convaincre de « la formidable puissance émotionnelle du fait divers », encore vivace aujourd'hui comme en témoignent les informations circulant sur les réseaux sociaux, à travers un ouvrage complet et consultable à l'envi.
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Didier Decoin nous livre avec humour et érudition sa collection de faits divers préférés. Certains sont proprement ahurissants, beaucoup sont sanglants, voire insoutenables. L'étonnement est au tournant de chaque page.


J'ai appris beaucoup, j'ai ri, souri, frémi, grimacé, écarquillé les yeux de surprise, de dégoût ou d'horreur... Ces faits divers ayant souvent inspiré des auteurs, ce recueil est l'occasion d'aller découvrir les tableaux mentionnés, et il m'a donné envie de lire ou de voir les livres et les films cités.


Par ailleurs, revient comme un leitmotiv dans ce dictionnaire, ainsi que dans d'autres ouvrages de Didier Decoin, une sorte de démonstration à l'encontre de la peine de mort.


En résumé, un sujet vaste, intéressant et étonnant ! J'aime beaucoup la façon qu'a Didier Decoin d'interpeller le lecteur et de le mettre à contribution. Voilà un homme avec qui il doit être passionnant de converser…

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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critiques presse (6)
LesEchos
30 mars 2022
En écrivain, Didier Decoin préfère raconter les personnages, parfois bouleversants qui peuplent ces petites nouvelles. Sa plume alerte décrit avec délice l'histoire de La Goulue, célèbre danseuse du Moulin-Rouge, qui finira ruinée et rongée par l'alcool, ou l'histoire plus surprenante de la « voiture maudite », de James Dean ou de la troublante Amanda Knox. Et mille autres encore.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
03 décembre 2014
Savant et drôle, inattendu et follement romanesque, l'ouvrage de Didier Decoin est sans aucun doute l'un des plus réussis de cette collection à succès, fondée chez Plon par Jean-Claude Simoën voici bientôt quinze ans.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
01 décembre 2014
Didier Decoin nous livre une kyrielle d'"historiettes" et autant de bonheurs de lecture. Que l'on découvre ou qui nous rafraîchissent la mémoire. A offrir, même aux ennemis.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaLibreBelgique
24 novembre 2014
Avec son "Dictionnaire amoureux des faits divers", l’écrivain passionné présente 107 entrées, plus de 800 pages d’histoires criminelles, souvent oubliées, comme autant de nouvelles, et "elles sont toutes vraies". Pour composer cette somme fascinante où l’on se plonge avec délice, cinq années de travail furent nécessaires dont deux exclusivement consacrées à la documentation.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
19 novembre 2014
Didier Decoin, romancier récompensé par le Goncourt en 1977 pour "John l'Enfer" et scénariste pour la télévision, a choisi de rendre un hommage passionné à l'un des genres les plus méprisés mais aussi les plus lus du journalisme : le fait-divers.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
07 novembre 2014
Huit cents pages d'anecdotes piquantes et savoureuses sur des histoires criminelles composent ce Dictionnaire amoureux des faits divers.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
p.605-6.
Ainsi que l'explique fort bien l'historienne Anne-Emmanuelle Demartini, « il faut saisir toute la distance qui sépare le traitement actuel des affaires d'inceste et celui dont a pu faire l'objet en son temps l'affaire Nozière. Cette distance se donne à voir, en premier lieu et avant tout, dans le tabou qui a frappé l'inceste – le terme de tabou est pris ici, non au sens premier de ce qui fait l'objet d'une interdiction, mais dans le sens général qui renvoie à une interdiction de parole ».
Et le fait est que, du président de la cour d'assises au plus modeste des pisse-copie, tous évitent soigneusement, je serais tenté de dire : religieusement, le mot qui fâche : inceste. Du coup, parce qu'elle a osé le prononcer, et même le brandir comme système de défense, Violette est qualifiée d'infâme, d'abominable, d'immonde, voire de démente.
Elle ne s'est pourtant pas contentée d'accuser, elle a prouvé : elle a indiqué aux policiers où trouver le chiffon raidi de sperme dans lequel son père éjaculait par peur de l'engrosser, ainsi que les gravures e les chansons libertines (on dirait aujourd'hui porno) dont Nozière usait pour provoquer et entretenir son érection.
Mais en ce XIXᵉ siècle finissant, on se méfie des accusations d'attentat à la pudeur, et a fortiori de viol, plus encore d'inceste, qui sont portées par des demoiselles soupçonnées d'hystérie et de prendre leurs rêves pour des réalités. C'est ainsi que Violette « aurait été inconsciemment attirée par son père et […] l'accuserait d'un acte qu'il n'a jamais commis mais qu'elle souhaitait involontairement dans le plus profond de son être...
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p.88.
Andrew Philip Kehoe avait joint à sa bombe tout ce qu'il possédait de précieux – quelques objets en argent et tous les billets de banque en sa possession. Il ne laissait derrière lui, accroché à un de ses poulaillers, qu'un ultime message : « Ce sont les circonstances qui font les criminels, pas leur naissance... »
[…]
Le fait est que, peu de temps avant la tragédie, Kehoe s'était rendu au bureau de poste pour expédier un document remettant en cause le montant des taxes que sa femme et lui devaient acquitter, et qui avaient été notablement augmentées du fait des dépenses municipales entraînées par le financement de l'école. Du coup, Andrew Kehoe n'arrivait plus à régler les emprunts qu'il avait contractés pour son exploitation (il avait d'ailleurs dû se résoudre à l'hypothéquer), et il racontait partout que ses difficultés financières étaient dues à l'augmentation inconsidérée des impôts, augmentation dont il rendait évidemment responsable « cette foutue école » dont, pourtant, il avait été un temps le trésorier.
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Déjà, quand Dean l'avait présentée à ses meilleurs amis, ceux-ci avaient paru troublés : George Barris, l'homme qui customisait les voitures du Tout-Hollywood et qui avait travaillé sur "Little Bastard", avait avoué à Dean que la Porsche dégageait quelque chose de malveillant. Ursula Andress avait eu la même sensation. Quant à Alec Guinness, il s'était montré encore plus catégorique: "Elle est belle, Jimmy, mais en même temps elle est sinistre. Si tu roules avec cette voiture, la semaine prochaine tu es mort..."
C'est juste sept jours avant que Dean ne se tue au volant de "Little Bastard".
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En fait, je le sais aujourd'hui, ni mon père ni moi n'aimions les faits divers. Tout au contraire, nous les avions en horreur, ils nous révoltaient, nous offusquaient, nous révulsaient.
Ce que nous aimions, mais alors là passionnément, c'étaient les personnages qui les hantaient, les victimes, les canailles, les justiciers, les salauds, les duellistes millénaires (...)
Ce qui nous séduisait, c'était le petit peuple des faits divers.
Je dis "petit peuple" parce que les Grands, les Puissants, se réservent le fait historique.
Aux petits, aux modestes, échoit le fait divers. (p. 11)
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p.615-6.
Impuissant il ne pouvait éprouver de jouissance sexuelle qu'en torturant à mort et en dévorant partiellement de jeunes êtres. Il les mutilait, prélevant les yeux, la langue et les organes génitaux qu'il emportait pour les cuisiner à sa façon. Entre 1978 et 1990, Tchikatilo commit ainsi cinquante-cinq meurtres. Du moins selon son propre décompte, car la police et la justice ne purent lui en imputer « que » cinquante-trois.
Sa premirèe victime fut Elena Zakotnova. Elle avait neuf ans. Le 22 décembre 1978, Tchikatilo la viola, la larda de coups de couteau puis l'étrangla. Il fit partie des personnes auxquelles la police s'intéressa, mais finalement rien ne fut retenu contre lui. Par contre, un certain Kravtchenko, qui avait déjà purgé une peine pour meurtre et qui se trouvait en liberté conditionnelle, fut considéré comme le coupable idéal : arrêté, jugé et condamné à mort, il fut exécuté.
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Vidéo de Didier Decoin
Auteur de près d'une cinquantaine de livres et d'une quarantaine de scénarios pour le cinéma et la télévision, membre de l'Académie de Marine, président des Écrivains de Marine, Didier Decoin nourrit aussi une véritable passion pour la navigation. En invitant Isabelle Autissier, Isabelle Carré et un invité surprise à sa carte blanche, le président de l'édition 2022 Du Livre sur la Place réunit toutes ses passions.
Isabelle Autissier, "Le Naufrage de Venise" (Stock) Isabelle Carré, "Le jeu des si" (Grasset) Didier Decoin, "Le Sang des Valois, tome 1 - L'Homme du fleuve" (Glénat)
Une rencontre animée par Françoise Rossinot, le 9 septembre 2022 à l'Opéra national de Lorraine.
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