En janvier 1921, Tarik, jeune docker tunisien s'entraine à la nage comme chaque jour dans la lagune de Bizerte. Il espère battre son record de vitesse, mais une rencontre inattendue va le mettre en retard. Face à une muraille lisse, il finit par comprendre qu'un navire de guerre se dresse devant lui. Sur ce navire en piètre état, des centaines de réfugiés russes blancs fuient le régime bolchévique. Sur le pont, il aperçoit brièvement Yelena dont il s'éprend instantanément. La suite du roman nous présente en parallèle les histoires de Yelena, jeune aristocrate russe qui fuit l'Ukraine envahie par les bolchéviques et de Tarik, qui voue une admiration sans borne à sa mère.
Comme pour pointer la vacuité de la vie d'un modeste docker comparée à celle d'une aristocrate, les chapitres consacrés à l'histoire russe sont plus vivants que ceux consacrés à la vie de Tarik, qui accumulent de longues pages de descriptions sans qu'il ne se passe grand-chose.
Au final, je me suis plutôt ennuyée à cette lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
#NetGalleyFrance
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Commenter chaque épisode de l'histoire par une autre histoire empêche le lecteur d'entrer dans le scénario et de l'apprécier à sa juste valeur. Cette manie de l'auteur coupe le rythme et nous projette sans cesse dans un autre monde, une autre période, un autre sujet. du coup les événements restent scotchés sur la narration d'autres événements… au point que cela devient lassant. Pourtant, l'écriture est belle, les mots choisis sont presque envoûtants nous amenant soit dans l'Ukraine, soit en Tunisie à Bizerte, confrontant les deux cultures et l'Histoire d'après la guerre, en 1920. La fuite de deux aristocrates russes devant les bolcheviques, arrivant dans un vieux bateau de guerre, dans la lagune tunisienne devient un défi pour le docker nageant dans ces eaux. Bonne intrigue mais réalisation littéraire trop lourde pour en faire un bon roman, à mon goût. MG
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