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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman attrapé au vol sur une étagère de ma médiathèque. du genre "petit bouquin qui se lit pour s'évader du quotidien ".

Les premiers chapitres ont l'attrait d'un certain exotisme et d'une situation peu banale : d'un côté, la vie d'un jeune docker tunisien qui aimerait sortir de sa condition. de l'autre, la fuite de deux aristocrates devant l'avancée des Bolcheviques qui mettent en déroute les troupes des contre-revolutionnaires.

Pour ceux qui ont palpité en suivant la course éperdue de Michel Strogoff ou qui ont tremblé pour Iouri et Lara dans la tourmente révolutionnaire, ce roman sera une déception. Rien du souffle épique qui vous fait tourner les pages fébrilement, rien de ces tourments amoureux qui font bondir le coeur.

Le voyage des deux femmes est une suite de déboires très prosaïques, elles sont ballottées par les événements et par le roulis du bateau avec une certaine apathie. Tandis que le lecteur est ballotté d'un bord à l'autre de la méditerranée où il retrouve le docker qui va finir par croiser le destin de la jeune exilée dont le bateau a fini par accoster à Bizerte.

Et le style ? me direz-vous. Là non plus, rien d'éblouissant . Decoin se veut didactique en nous apprenant mille détails sur la culture berbère ou sur les massacres perpétrés par les Rouges en 1920. Mais que de digressions ennuyeuses! J'avoue que j'ai fini par sauter des paragraphes !

Dans les passages où le héros dialogue avec la belle exilée, on s'étonne de l'étendue de sa culture et de son niveau de langage, digne d'un académicien.
Alors qu'à l'époque, peu d'enfants étaient scolarisés, souvent analphabètes.
Ces discours ne sont vraiment pas crédibles. Cela enlève beaucoup de réalisme psychologique à la situation.

Pour conclure, on a affaire à un roman un peu bâclé, même si par ailleurs le contexte historique est bien documenté. Pour le romantisme et les rebondissements de l'intrigue, on repassera.

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Bizarre...vous avez dit bizarre, comme c'est étrange !!!
Un roman dys...tout ; deux histoires parallèles mais qui ( Euclide, ne regarde pas !) vont se croiser, deux vies, deux mondes inconciliables vont se rencontrer par les hasards de l'histoire . Elle, Yelana, blonde et jeune aristocrate russe fuyant l'avancée des horribles "bolcheviks ", lui, Tarik, docker du port de Bizerte, rencontre improbable ,amours impensables, la Belle et le clochard peut-être ?
Un cosaque coupeur de têtes, un photographe américain, des amiraux déboussolés, un chamelon évadé...
Affolé, le raton laveur s'est jeté dans la lagune !
Bref, c'est bien écrit - pour un président du jury Goncourt cela semble normal - c'est décousu ,les liens entre les différentes parties manquent de telle sorte que l'on a souvent l'impression d'avoir sauté un chapitre! jusqu'à ce que Musset qualifierait de "dénouement mal cuit ".
Bon, si l' on n' à plus rien à lire...
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Un livre un peu étrange, la rencontre improbable entre un jeune tunisien pêcheur Tarik qui s'entraîne pour un concours de natation et une jeune russe blanche Yelena fuyant la révolution bolchévique.
On voit en parallèle la fuite de Yelena avec sa tante alors que son père reste en Russie pour tenter de préserver ses possessions. le bateau transportant les deux fuyardes et de nombreux autres russes attend en rade de Bizerte l'autorisation de débarquer dans un port amis acceptant de les accueillir.
Tarik vit avec sa mère et sa soeur dans la misère. Il adore sa mère Zenubba, lui offre un fauteuil récupéré sur un bateau en attente d'un départ pour être dépecé pour qu'elle trône chaque jour dans sa cour. La fille de la famille Chadia doit se marier avec un américain photographe de passage tombé amoureux de la belle.
Mais hors de question pour Tarik et Zenubba de laisser la fille de la famille se marier sans faste, Ils sont trop pauvres pour permettre une noce somptueuse avec des mets fins, des servantes alors le luxe sera de faire participer une riche russe à l'organisation de cet événement.
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J'ai un avis assez mitigé sur ma lecture.

Certes, on sent que Didier Decoin est un auteur confirmé mais je n'apprécie pas son écriture (les goûts et les couleurs). Sa tendance à ne voir que le côté crade et graveleux de toutes choses finit par dénaturer quelque chose d'aussi simple que le câlin d'un fils à sa mère. J'avais eu la même impression lors de ma lecture de la Femme de chambre du Titanic. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Finalement, la ville de Bizerte et ses alentours ne sont que partiellement décrits et l'action pourrait se dérouler dans presque n'importe quel autre port méditerranéen. Il y aurait eu tellement à dire sur cette ville !

Pour ceux que le sujet intéresse La dernière escale d'Anastasia Manstein-Chirinsky que Didier Decoin cite à la fin de son roman est plus instructif. Tout ceux qui se sont déjà interrogés sur la présence de l'église orthodoxe à Bizerte y trouveront une explication.

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