Le bleu est comme le ciel et la mer, il ouvre l’horizon, il porte en lui la sérénité et la sagesse…
Les dessins sur les parvis des chapelles, sur les panneaux des retables, sur les colonnes et les vitraux, nous portent vers le ciel, nous apportent du réconfort. Ils éveillent parfois la terreur, le repentir, avertissent que le mal et la mort rôdent, qu’il faut s’y préparer et se purger de ses fautes.
Les images du paradis m’apportent de la joie, mais celles de l’enfer, avec ces damnés ébouillantés, me remplissent d’effroi.
L’inconscient ignore le temps, mais il n’est pas étranger au cycle.
On a découvert, il y a dix ans, au sein de notre cerveau, une structure qui bat la mesure : l’horloge biologique, sans laquelle nous serions incapables de nous adapter à l’alternance des saisons, des jours et des nuits. Ses dérèglements expliqueraient la fatigue, l’insomnie et la dépression.
Aujourd’hui j’ai besoin de me dépolluer de cette vie trépidante… Être toujours sur la brèche, c’est tuant.
On se croit libre et en réalité, on est prisonnier de notre agenda, du téléphone, des mails.
Chaque lieu a son histoire, ses joies, ses douleurs, sa personnalité. Il en existe avec lesquels on se sent particulièrement en harmonie.
Elle se sentit inutile, petite et impuissante, comme un pantin entre les mains des éléments déchaînés, eut l’impression de voir des monstres prendre corps autour d’elle. Le tonnerre semblait ébranler la terre sous ses pieds.
La mort noire ne faisait pas de distinction entre les jeunes et les vieux, les faibles et les bien portants. Elle frappait au hasard. Brutale.