Cette biographie raconte la vie de Camille Claudel, son enfance à Villeneuve avec son frère Paul avec qui elle était fusionnelle.
Quand Camille sera adulte, son frère lui manquera, elle aurait aimé aller en Chine avec lui. Camille est décrite comme une personne au caractère entier avec assez peu de patience. On apprend aussi qu'elle ressentira un sentiment d'amertume quand elle se comparera à Auguste Rodin.
A cette époque il n'était pas facile pour une femme d'être reconnue comme artiste et d'être exposée. Les chapitres alternent biographie et lettres de l'asile.
L'auteur a été impressionné par le destin tragique de Camille Claudel, soeur aînée de Paul Claudel, élève, disciple et maîtresse du sculpteur Auguste Rodin, elle-même sculpteur très doué qui dotée d'un tempérament fragile, a sombré dans la folie et connu une lente agonie dans un établissement psychiatrique pendant 30 ans. Plus qu'une biographie, ce livre est une évocation subjective où la documentation se mêle au lyrisme d'un plaidoyer. L'oeuvre contient quelques photographies d'oeuvres de Camille Claudel.
Ce livre retrace la vie de cette artiste aux doigts d'or. Anne Delbée nous fait tellement bien comprendre à quel point en ce temps il était dur d'être une femme sculpteur. En même temps que l'étude de la vie de Camille Claudel et de ses oeuvres, c'est également l'étude d'une société qui transparaît, et le récit d'une relation amoureuse passionnée mais douloureuse. En somme, un livre fabuleux, passionnant jusqu'au dernier mot y compris pour ceux qui n'aurait pas au départ de goût très prononcé pour la sculpture. Un très grand hommage à Camille Claudel. Bravo Anne Delbée.
En ce qui concerne cet ouvrage, je ne peux pas faire d'avis constructif car je ne l'ai pas lu entièrement. Quand je l'ai commencé, je pense que ce n'était pas le bon moment pour moi de le lire. Je pense que je retenterai la lecture quand je cela sera plus aisé pour moi de le lire.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.