Kolia, la quarantaine, évoque ses souvenirs de jeunesse animé par le désir de laisser une trace de son passage sur terre à ses descendants. Il revient donc, sous forme d'anecdotes, sur des moments marquant ou insignifiant de son existence : les trajets de nuit sur l'autoroute des vacances, le décès de sa grand mère, sa première communion, sa première cigarette, la découverte des films classés X de Canal +, etc. En toile de fond se dessine la question de ce que l'on garde en soi de son passé : pourquoi ce fragment de mémoire plutôt qu'un autre ?
Gros passage à vide avec cette lecture que j'ai trouvé fade et inintéressante. Malgré une écriture fluide et agréable, je n'ai jamais été emballé par les fragments de vie que l'auteur distille… Trop banal, trop commun, l'ordinaire n'a pas réussi à être sublimé : la banalité échouant malheureusement à se transcender en extraordinaire.
Si les anecdotes sont parfois drôles ou touchantes, elles n'ont en revanche rien de palpitant et peine à former un ensemble exaltant. C'est tendre, c'est gentillet, avec parfois quelques coups de griffes mais, à mon sens, cela manque cruellement d'émotions et de vie!
C'est aussi très bavard! Dans son désir de figer sur papier des moments de vie, l'auteur devient caricatural en essayant de sublimer la banalité par une abondance de détails et de descriptions qui n'en finissent pas.
Une lecture qui n'a donc rien d'incontournable malgré une promesse de départ alléchante…
Lien :
https://unlivredanslapoche.h..