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sur 82 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cela fait un an que les Russes ont lancé l'assaut contre l'Ukraine lorsque le narrateur, un journaliste français, prend le train pour gagner Kiev. Ce pays, il le connaît déjà : il s'y était rendu dès le début du conflit. Mais ce qu'il connaît surtout c'est la Russie. Enfant, il y avait fait plusieurs séjours avec sa mère, descendante de Russes blancs, qui y organisait des voyages scolaires. Même s'il n'en maîtrisait pas la langue, se rendre là-bas c'était retrouver ses racines, faire face à un peuple avec lequel il se reconnaissait des caractéristiques physiques communes, replonger dans une histoire familiale. Mais comment considérer ces origines désormais ?

Alternant les chapitres, Nicolas Delesalle évoque la situation actuelle de l'Ukraine et l'histoire de la Russie à travers une trajectoire personnelle et familiale qui semble avoir de forts accents autobiographiques. Il privilégie ainsi une approche humaine et singulière qui présente des atouts… et des limites.

C'est en effet avec tendresse et non sans humour qu'il évoque la figure maternelle, provoquant ainsi chez le lecteur une profonde empathie. le caractère fantasque de cette femme, sur lequel il met largement l'accent, nous la rend éminemment sympathique.

Quant à la poignée de personnages qu'il rencontre lors de sa traversée de l'Ukraine, qu'il s'agisse du vieux Sacha qui, à soixante-dix ans, veut toujours défendre son pays ou de Vania, le jeune prisonnier russe dont il a la garde, ils sont dépeints avec cette même attention à la relation qui se tisse en dépit de la situation dramatique dans laquelle elle s'inscrit.

Il en résulte un texte très plaisant à lire, emmené par des protagonistes attachants, qui offre chemin faisant une certaine image du conflit russo-ukrainien. Il présente à ce propos quelques éléments intéressants et évite de sombrer dans une approche manichéenne. Mais on reste cependant sur sa faim : l'approche très intimiste choisie par l'auteur ne permet pas une réelle analyse ni une réelle compréhension des enjeux. Là n'était sans doute pas l'objectif de l'auteur, mais cette lecture a néanmoins provoqué chez moi un sentiment mitigé. Si j'étais malicieuse, je dirais que le traitement choisi n'est pas loin de celui de Paris Match, pour lequel officie Delesalle : il nous offre des instantanés poignants, jouant sur la corde sensible et présentant des destinées personnelles savamment relatées, mais qui peinent à rendre compte de l'événement dans sa globalité et sa complexité… Pourquoi pas. il faut juste adhérer à la démarche.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Derrière la fenêtre d'un train qui l'emmène vers Kiev, un reporter français d'origine russe regarde les forêts d'Ukraine défiler. Autour de son cou, une croix orthodoxe que lui a offerte sa mère. Dans un pays mis à feu et à sang par ses ancêtres, c'est sa mère russe qu'il porte contre sa poitrine "c'est un talisman, mes racines, mon histoire". C'était déjà sa mère, professeure de russe, qui l'accompagnait lors de son premier voyage scolaire à Kiev en pleine guerre froide, ou, en tant qu'interprète, pour son premier reportage dans la Russie des années 2000.

A quelques centaines de kilomètres de là, un vieil ukrainien marche sur un lac gelé. Il vit une relation complexe avec Vania, un prisonnier russe.

Le narrateur derrière lequel se cache l'auteur éprouve de la honte à être d'origine russe au moment de l'invasion de l'Ukraine, la guerre résonne en lui de façon si particulière qu'il se doit de se rendre sur place en tant que journaliste pour couvrir les combats en Ukraine.
J'ai eu du mal à trouver de l'intérêt à ce roman. Roman sur la question des origines, sujet bien peu original, roman sur la guerre en Ukraine qui ne nous apprend rien de plus que ce qu'on connait déjà par l'actualité, roman qui part un peu dans tous les sens donnant un ensemble confus. Personnages peu marquants à l'exception de Sacha et de son prisonnier Vania.

Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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J'ai aimé la tentative de l'auteur de définir l'Homme Russe, et son constat d'échec.
J'ai aimé la relation Sacha - Vania, même si elle m'a paru un peu trop belle.
J'ai aimé les voyages de la mère du narrateur en Russie, comme si elle rentrait chez elle, mais bien contente d'en repartir également.
Les souvenirs de reporter de guerre de l'auteur ne m'ont pas passionné.
Une lecture sans plus.
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