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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un très beau roman riche d'enseignements et très bien construit qui alterne récit épistolaire et récit classique,à propos de la Russie, dans les dernières années de l'Union Soviétique.
Nous découvrons beaucoup de l'âme Russe au travers de portraits saisissants, de personnages attachants, de nombreux pans du passé soviétique,usines déménagées vers l'est pendant la deuxième guerre mondiale....histoire de la conquête spatiale et de ses enjeux politiques.....une grande aventure collective,un certain regard sur l'effondrement du bloc communiste, les craintes et les espoirs suscités par les bouleversements politiques de la fin des années 1980..... La glasnost et la perestroïka....,l'aspiration au changement et à une vie meilleure......
Nous découvrons cette épopée grâce au magnifique portrait de Léna, dont la
mère était issue d'une tribu d'esquimaux, éleveurs de Rennes, les Nénetses.
Ses parents s'étant noyés en pêchant sur de la glace trop fragile , Léna est recueillie par une parente Varia , une femme communiste qui soutient ses valeurs de toujours et son combat de jeunesse,elle va l'élever avec amour auprès de Dimitri , un géologue mis sur la touche,pour ses idées dissidentes....à partir de l'âge de 7 ans, dans le grand nord sibérien.
Léna , devenue une jeune femme fragile, nostalgique, placide et dolente,désarmée, quitte sa région pour épouser son mari Vassia, pilote dans l'armée de l'air...il revient de temps en temps...toujours par surprise.....
Elle l'attend, " gelée" à l'image de l'union soviétique face à la perstroïka,résignée, solitaire,: " Si le monde change que deviendrai- je? Elle est au bord de la vie mais n'y entre pas.......
"Elle était dans la salle d'attente, elle vivait dans une gangue épaisse de passivité et de silence".....à moitié pétrifiée,une de ses activités en dehors de ses heures de travail est d'écrire à Dimitri et Varia...chaque lettre est l'occasion pour eux d'évoquer leurs souvenirs communs avec l'enfant qu'elle était, mais aussi de se disputer à chaque fois sur "l'idéal communiste".....
C'est un très bel ouvrage, un roman étonnant, bien documenté, une écriture superbe,où l'on découvre des détails sur la chienne Laïka, le personnage original autodidacte.....Tsiolkovski,,....Kroutchev....Korolev....Mikoyan, premier ministre, le grand Gagarine......

Mais surtout le passage du temps, les utopies salutaires,le désir, le deuil, l'humanisme, le renoncement et surtout .....la renaissance....l'espoir....
L'auteur sait nous faire partager son amour de ces contrées où le rêve , l'immobilité et l'attente le disputent à la nouveauté sans couleurs ni frontières...
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Léna est l'attente personnifiée. Vassia son mari est souvent absent, de longues semaines et revient sans crier gare. C'est ce qu'aime Léna, ces imprévus. Pour combler l'absence, elle travaille, bien sûr, mais elle aime se perdre dans les files d'attente des magasins, elle observe l'orme de la cour, elle , la fille du Grand Nord, peu habituée à cette nature et elle écrit à Dimitri et Varvara qui l'ont élevée à la mort de ses parents. Varvara est une vague vieille cousine et Dimitri est l'homme qui vivait chez elle, que le Parti a puni en l'envoyant dans cette contrée inhospitalière qu'est la Sibérie. Ses lettres sont très belles, mélancoliques, poétiques. Varvara la bonne vieille paysanne russe, très prosaïque, pragmatique n'y comprend pas tout et le fait entendre à Dimitri
Chaque chapitre de la première partie commence par une de ces lettres, puis, à la suite, l'auteure énonce la vie de Léna, et celle de Mitia et Varia (les diminutifs de Dimitri et Varvara) : c'est l'Histoire de la Russie depuis les années 20 racontée par des témoins directs. Et puis, tout cela est ponctué par l'histoire de la conquête spatiale racontée par Vassia. Et le talent de Virginie Deloffre -dont c'est le premier roman- est de m'intéresser, que dis-je de me ravir avec un domaine qui, a priori n'est pas ma tasse de thé. Les étoiles, les constellations et les gens qui vont les voir de près, ça me passe au dessus de la tête, si je puis me permettre de dire.
Et c'est maintenant que je place mon dithyrambe, mon "enthousiasme excessif" comme ils disent dans le dictionnaire sur l'écriture de l'auteure. J'ai été happé par son style, ses phrases magnifiques racontant l'attente de Léna et décrivant la Sibérie, arrière plan du roman, omniprésent, pesant, lourd, oppressant, mais inoubliable, et ses habitants, notamment les Nénètses, peuple nomade éleveurs de rennes.
Un roman qui se déguste lentement, au rythme de Léna pour bien en apprécier toutes les subtilités de sa langue. Un roman qui parle d'une région attirante, fascinante, d'un pays aux fortes traditions et de la fameuse âme russe. A certains moments, j'ai cru être plongé dans un roman d'Andréi Makine, notamment celui que je préfère : La femme qui attendait. Et bien, sûr, c'est pour moi un compliment que de le dire.
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URSS, 1987. Une jeune femme, Léna, attend. Elle attend le retour de son mari Vassili, pilote de chasse dans l'armée russe. La journée, elle travaille au combinat et quand le soir vient elle s'insère dans les files d'attente. Son existence est impassible. Elle guette le retour aléatoire de son homme. Solitaire, silencieuse, effacée, presque figée, patiemment elle attend. Sa vie est ainsi faite, rythmée par les arrivées et les départs de Vassili. Lui, à l'inverse d'elle est toujours en mouvement. Il n'a pas de limite, veut toujours aller de l'avant, plus loin, plus haut, toucher les étoiles. Quand il revient dans la maison communautaire où ils vivent tous deux, il est accueilli comme un héros par les enfants à qui il conte la riche histoire de la conquête de l'espace par les russes. On le sent fier, on le sent heureux, lumineux. Alors que Léna semble éteinte, absente... Pourtant quand il est là, le monde de silence dans lequel elle évolue se brise, le bruit se fait, chaleur et douceur envahissent son corps, mais elle ne partage pas la passion de Vassili, elle ne la comprend même pas.
Orpheline à l'âge de sept ans, elle est recueillie par Varia (une militante communiste) et Mitia (un dissident exilé) dans le Grand Nord Sibérien. Ses parents, des nénètses, se sont noyés dans un trou d'eau alors qu'ils pêchaient. Les corps ne sont jamais remontés à la surface... Fillette, Léna passait des heures assise sur une chaise, comme pétrifiée, dans l'attente que ses parents reviennent sur terre, probablement.
Aujourd'hui, les liens qu'elle entretient avec Varia et Mitia sont indéfectibles, la distance n'y change rien. de Moscou, elle leur envoie des lettres. Chaque départ de Vassili pour la Base est l'occasion pour elle d'écrire confiant ainsi ses états d'âme.
Un jour, Vassia est choisi pour suivre une formation de cosmonaute afin de se rendre sur la station Mir. le flux et le reflux imprévisibles auxquels étaient habitués Léna se rompent. Les allers et venus de Vassia sont maintenant programmés. L'attente d'avant ne lui pesait pas, car elle était synonyme d'espérance...
Un roman fascinant sur un pays finalement assez méconnu. L'auteur évoque dans une prose emplie de finesse et de sensibilité la grande fierté des russes pour la conquête spatiale, pose un regard juste et intelligent sur le déclin politique et économique et la tentative de restructuration (la perestroka), esquisse des paysages incroyables allant de l'immensité de la sibérie avec sa toundra et l'Ob qui la traverse et l'entassement des citadins dans des immeubles gris et froids, donne chair à des personnages infiniment touchants, et tisse surtout une très belle histoire d'amour.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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On oublie vite la couverture hideuse car je sais qu'avec de telles couleurs et un graphisme digne des mauvais dessins animés des années 80, on a plutôt envie de fuir mais ce serait vraiment dommage car ce premier roman est une magnifique découverte !

Fin des années 80 en URSS. Léna bien que mariée est très souvent seule. Son mari Vassili pilote dans l'armée de l'air s'absente pour des missions. Solitaire, rêveuse et d'un tempérament effacé, elle écrit à Mitia et Varia, blottie dans une mélancolie feutrée où la Sibérie lui manque. Lena refuse de connaître précisément le métier de son mari et préfère se rappeler son grand Nord. Varia communiste convaincue regrette le temps d'avant alors que Mitia a été muté justement en Sibérie à cause ses opinions. Logé chez Varia, il a participé à élever Lena recueillie à l'âge de sept ans. Enfant silencieuse, calme. Et ce sont deux caractères opposés qui commentent chaque lettre reçue de Lena. Des lettres où elle se confie à nue et raconte comment la contemplation d'un arbre la comble. Autant de phrases qui laissent Varia perplexe et interrogative. Tandis que Mitia géologue de formation reconnaît dans ces mots l'amour de la beauté du silence, du pays et du temps.
L'Histoire intervient grâce aux souvenirs de Varia mais aussi avec la mutation du pays et sa conquête de l'espace. Des changements subis, des espoirs et des rêves inassouvis...
Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de cette lecture !

On entre dans ce roman sur la pointe des pieds, on s'immisce dans la bulle et dans l'âme de Léna, d'aspect fragile et d'une nostalgie aussi belle que délicate dissimulant bien des tourments. Les descriptions de la Sibérie et de l'URSS dont les coutures craquent sous les pressions du changement sont remarquables! Et l'écriture de Virgine Deloffre est splendide. Poétique, subtile, puissante.

Un premier roman qui serre la gorge et allume des étincelles de bonheur dans les yeux et dans le coeur !
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Prix des Libraires 2012, ce premier roman 2012 de Virginie Deloffre met en parallèle le long dégel de Léna, jeune femme introvertie depuis qu' "une partie d'elle est restée là-bas dans la glace" du grand nord sibérien lorsque, petite fille, elle a assisté impuissante à la noyade de ses parents et celui de la Russie touchée par les guerres et les révolutions, qui a du mal à évoluer.
Après avoir été recueillie par les cousins de son père( Varvara et Dimitri), toujours silencieuse dans "la salle d'attente de la vie", c'est son mari Vassili, pilote, qui continue après chacune de ses absences professionnelles à "la ranimer". Ambitieux, bien qu'aimant ce dernier ne peut refuser lorsque la "Base" lui propose de partir via "la Cité des étoiles" "à la conquête de l'espace".
Ce récit alterne les lettres de Léna (imagées,poétiques,empreintes des émotions inexprimées:surtout d'angoisse en tant qu'épouse de futur cosmonaute) et le récit de "Mitia et Varva" qui parlent d'histoire (et de conquête de l'espace),de souvenirs et de quotidien russe sur fond d'humour paysan (du genre:l'unique candidat aux élections l'a été à l'unanimité).
Coup de coeur facile à lire et intéressant!
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Belle surprise pour ce premier roman fort réussi.
Au fil du récit, nous découvrons les quatre personnages qui sont très attachants. J'ai apprécié particulièrement Dimitri et Varvara, leurs petites querelles font sourire. La tournure du récit est très réussie : alternance entre les lettres de Léna suivie du récit de Dimitri et Varvara. Petit - : les lettres de Léna adressées à Dimitri et Varvara sont très poétiques mais rares sont les fois où Léna se soucie d'eux, de leur quotidien. Malgré quelques longueurs, ce roman met en scène avec brio la conquête spatiale par les Russes et nous plonge à merveille dans l'ambiance de l'époque d'aller toujours plus haut. Une bouffée d'air frais dans cette rentrée littéraire.
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Léna, jeune femme née dans le Nord de la Sibérie, a quitté sa région natale pour suivre son mari Vassia, pilote dans l'armée. Elle le voit en fait rarement, lors de permissions de fréquences et de durées imprévisibles. Solitaire, voire taciturne, elle s'accommode bien de cette vie. Mais celle-ci semble basculer lorsque Vassia accepte un nouveau poste. Comment Léna et son couple s'y adapteront-ils ?

Le lecteur découvre la jeune femme et les proches qu'elle a laissés en Sibérie, notamment à travers les courriers qu'elle leur adresse régulièrement ainsi que par leurs réactions à la lecture. Ce livre présente également de nombreux pans du passé soviétique (usines déménagées vers l'est pendant la seconde guerre mondiale, déportations, conquête spatiale, appartements communautaires...), ainsi que les craintes et les espoirs suscités par les bouleversements politiques de la fin des années 1980.

Les courriers de Léna sont rédigés dans un style recherché, beau mais manquant parfois de naturel. L'exposé de ses états d'âme permet de bien comprendre le personnage mais m'a finalement un peu lassé. J'ai en revanche trouvé passionnant le récit de la conquête spatiale par l'Union Soviétique, y découvrant ou y faisant mieux connaissance de personnages pourtant célèbres (ou que de nom s'agissant des deux derniers cités) : l'original Tsiolkovski, Korolev, la chienne Laïka et Gagarine.

En résumé, il s'agit d'un très beau livre sur la Russie, pourtant écrit par une Française, que je conseille particulièrement à ceux qui s'intéressent à ce pays.
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Très belle surprise !
J'ai emprunté « Léna » de Virginie Deloffre à la bibliothèque pour le lire avant de l'offrir. Je vais à un mariage prochainement, les amoureux se nomment Aurélien et Léna et ne sont pas de grands lecteurs. Alors j'ai très envie de leur offrir un livre pour leur faire partager ma passion et c'est facile avec un prénom comme Aurélien (Aragon) mais pour Léna je n'avais rien en vue.
Alors je suis enchantée d'avoir fait cette découverte à cette occasion.

Ce roman est construit en trois parties qui vont crescendo. Car la première partie est beaucoup moins passionnante que les autres ; elle pose le décor.
Léna est une jeune femme qui attend son mari Vassia, pilote de chasse soviétique. C'est la fin des années 80 et l'URSS est en train de changer mais elle, elle reste statique, comme figée, traumatisée par son passé, s'accommodant du présent. Ce passé on va le découvrir grâce à la correspondance qu'elle entretient avec ses parents adoptifs qui vivent en Sibérie : Varvana communiste endurcie et Dimitri, géologue, ancien dissident (il a cru au dégel Khroutchévien) que le parti a placé chez Varvana pour le surveiller et qui a fini par rester. Ensemble, ils vont recueillir une petite orpheline d'origine Nénètses, peuple nomade la péninsule de Yamal, Elena Lénotchka, qu'ils vont élever comme leur fille.
On a l'impression qu'il ne se passe rien et que Léna n'est pas très dynamique mais quand Vassia va être sélectionné pour devenir cosmonaute alors là on part en fusée avec lui refaire toute la conquête de l'espace!
Dans les années 50 et 60, la conquête spatiale est un enjeu majeur de la guerre froide. Elle est le terrain d'une compétition technologique acharnée entre l'URSS et les Etats-Unis où chacun tente de démontrer sa supériorité. Débutant en 1957 avec Spoutnik, le premier satellite artificiel de l'Histoire, elle a rapidement pour enjeu les vols habités. Vassia rappelle que l'URSS renforce son prestige le 12 avril 1961 lorsque Youri Gagarine prend place à bord de Vostok sur le site de Tyura-Tam et effectue un vol de 1h48 autour de la Terre.
Et c'est sur MIR que Vassia va séjourner durant 6 mois au début des années 90, après une préparation d'un an. Mais si l'expérience est passionnante le quotidien peut être difficile quand on a vécu un tel exploit. C'est ce que redoute Léna qui va trouver la force auprès des anciens qui vont lui permettre de se ressourcer. Et quand le couple accepte un projet en partant pour une aventure nouvelle, le bonheur va éclore et se déployer sur fond de perestroïka.

J'ai apprécié ce roman bien construit car la vie de Léna est liée à l'histoire de l'URSS, présentée sans manichéisme.


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Léna, assise près de la fenêtre, attend. le retour de Vassia qui parcourt le ciel, l'étincelle qui allumera sa vie, les mots de Dimitri et Varia qui la guident à travers le froid.

Il est étonnant ce roman. Difficile de se dire que c'est un premier. L'écriture, aérée et poétique, cisaille les sentiments intérieurs. Ceux que l'on dissimule avec ou sans succès. Ceux qui nous tiraillent et qui nous empêchent d'avancer.

Virginie Deloffre a évité de nombreux écueils. Sans miel, sans sucre, le lecteur est transporté dans le dénuement du Grand Nord. On sent le froid du vent et celui de l'absence. On écoute, au coin du feu, Varia nous conter la rugosité de la vie. C'est quoi être russe au fait ?

Tout est juste dans Léna. J'ai tourné la dernière page à regret et emplie d'une belle émotion.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Merveilleuses lecture que ce premier roman. Léna est un personnage figé dans sa douleur, après avoir perdu ses parents accidentellement sur les bords de l'Ob, sa vie se poursuit dans la chaleur de ses proches puis avec son mariage. Mais rien n'y fait, quelque chose s'est gelé en elle, elle est encore cette petite fille assise sur les rives de l'OB attendant le retour de ses parents. Il faudra l'exode vers des terres lointaines pour que le soleil rayonne à nouveau en elle.
Ce roman nous transporte au coeur de l'URSS, où l'on peut mieux imaginer ce que ce fut ce régime et s'en vient l'effondrement de cette grande nation.
Beaucoup de sujets intéressants à explorer à travers ce roman, notamment : cette russie qui est toujours restée secrète, les débuts de l'astronomie.
Mais ce qui est encore le plus remarquable, c'est bien sûr l'écriture qui se colle à la peau des personnages. J'aime tout particulièrement tous les passages qui concernent Léna. Une écriture tout en subtilité, douce, et à la fois profonde mais toujours pleine de prudence. Alors que l'écriture lors des passages concernant : Mitia et Varia, elle est dynamique, joviale parfois, rebelle, intransigeante, pleine de droiture.

C'est un merveilleux voyage que ce roman de Léna, je ne ferais pas de résumé, il vous suffira de lire les très bonnes critiques sur Babelio. Je sais déjà que cette auteure sera pour moi une révélation de ce début d'année et que je suivrai à chacun de ses nouveaux romans.
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