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Le roman a un goût d'inachevé.
Le trio de potes est émouvant : trois ados qui s'emmerdent dans un bled pourri, comme tout emmerde à cette période de la vie.
Des copains d'enfance qui explorent et agrandissent leur périmètre, tellement que l'on sent bien les chemins qui vont se séparer.
Avec l'écriture d'Aurélien Delsaux « on parle comme on pense », tout ce microcosme était suffisant pour faire un roman passionnant.
Mais alors pourquoi ajouter un SDF/voyant, personnage irrésolu ? C'est quoi les voix de Luky ?
L'énigme du SDF et les voix de Luky incompréhensibles pourraient rester anecdotiques, mais on sent bien que l'auteur articule le récit sur ces liens. Nada, pas d'explication.
Dubitatif, j'ai terminé le livre avec un sentiment d'incompréhension ou de manque.
À regret.
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C'est sous l'égide de Sophie Divry (La Condition pavillonaire, La Cote 400) et de Nicolas Mathieu (Leurs Enfants après eux, Connemara) que l'isérois Aurélien Delsaux publie son 3ème roman aux éditions Notabilia. Il y raconte l'entrée au lycée de trois adolescents, résidents des « Renarts », les barres HLM situées en périphérie de Saint Roch, ville perdue entre Lyon et Grenoble, mais trop isolée pour en permettre un véritable accès.

Nous reconnaissons les lieux, mais surtout l'urbanisme des petites villes qui reproduit à grande échelle la distribution spatiale des grandes villes : en fonction des rapports de classe, les pauvres et les descendants d'immigrés dans le (seul) quartier périphérique en déperdition, les riches sur la colline, dans les hauteurs de la bourgade, et d'autres autour, indéfinis, dans les villages des alentours, trop loin pour être vraiment reliés au microcosme. le collège et le lycée sont les lieux dans lesquels les adolescents se retrouvent tous, peu importe leur lieu de vie, leurs acquis sociaux, leur capital culturel. Ils ont en commun leur isolement vis-vis de la « grande ville », ses boutiques, son offre culturel, ses opportunités.

Si Luky, adolescent réfugié dans l'imaginaire où « tout [est] vrai puisqu'il s'en souvient parfaitement, [...] qu'il pourrait le raconter [et] que ça raconte quelque chose », est bien le personnage principal de ce récit, les personnages des meilleurs amis Abdoul et Diego ne sont pas à l'arrière-plan : à eux trois, ils viennent refléter une galerie entière d'ados qui entrent au lycée sans trop savoir pourquoi ni comment, et la manière dont l'école va venir déterminer leur destin à grands coups d'orientation, de rencontre avec des professeur-es, des disciplines, des textes, de « conseil » de discipline ou d'éducation, d'expériences transfiguratrices, de différentes formes de violence, etc. L'école est ainsi lieu dans lequel se joue l'action, mais aussi un personnage qui interagit avec Abdoul, Diego et Luky dans un rapport de fascination – répulsion qui évolue différemment pour chacun.

Pour conclure, on est embarqué dans leurs quêtes initiatiques qui, loin de se placer entièrement sous la coupe du fatalisme ou du déterminisme, viennent questionner le poids familial et surtout le rôle de l'école pour lutter contre les inégalités, l'isolement, l'absence d'ouverture. Je ne suis pas sûre d'adhérer au style, qui s'inscrit volontairement dans une langue orale à la syntaxe relâchée et au vocabulaire familier, mais il est assumé et travaillé d'un bout à l'autre du roman et vient poser la question du « parler jeune » pour parler « des jeunes ».
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Luky est au lycée, il a deux amis, vit seul avec sa mère dans une banlieue en périphérie.
Ce livre est, suivant les chapitres, raconté de son point de vue ou de celui de ses deux amis.
La puissance de ce petit livre tient dans les témoignages de ses protagonistes ( c'est rare d'avoir une histoire racontée du point de vue d'adolescents), leur vie, leur détresse, leur pensées les plus profondes.
Petit bémol pour le style d'ecriture de l'auteur: les phrases sont courtes, très courtes,beaucoup trop courtes
Les trois ados en restent, néanmoins, très attachants. C'était un plaisir de voir, à travers leurs yeux, ce qu'il se passe dans le monde ( les émeutes, les attentats) mais aussi dans leur univers.
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Une lecture originale et touchante aux Éditions Noir sur Blanc, dont la mise en page et la couverture m'ont séduite. L'écriture atypique d'Aurélien Delsaux ne m'a pas dérangée, au contraire, elle sert à merveille l'histoire de ces trois amis, Luky, Abdoul et Diego, qui s'ennuient ferme dans leur petite ville loin de tout et que l'on va suivre le temps d'une année scolaire. Par contre, je n'ai pas compris l'intérêt du changement de temps en plein milieu de certains paragraphes. de plus, l'atmosphère lourde, un peu glauque, des premières pages et le fait qu'il ne se passe pas grand chose m'ont presque fait décrocher au début du roman. Et pourtant, une indéniable poésie émane de ce récit. L'auteur pose des émotions brutes, brosse le portrait de ces âmes en marge, de la nature elle-même, avec des mots extrêmement justes et forts. On sent l'amour des livres transparaître ici et là chez certains personnages. Ceux-ci deviennent attachants à mesure que l'on apprend à les connaître et à comprendre les préjugés et l'isolement dont ils souffrent. Je me suis parfois retrouvée dans leur colère et leurs espoirs adolescents. Au final, je ne regrette absolument pas cette lecture, qui m'a demandé un effort au début, mais que je referme avec un sourire nostalgique.
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Je suis complètement passée à côté de ce roman… certes, le quotidien de ces gamins de la cité d'une petite ville de province est touchant mais, malheureusement, je n'ai pas trop saisi où l'auteur voulait nous emmener.
Il y a Diego le coureur de jupons, Abdoul le politicien et philosophe de la bande et, enfin, Luky, le gamin sans père, qui entend des voix dans sa tête et ne sait que faire de son avenir.
Malheureusement, cette phrase résume, à elle seule, toute l'intensité du roman et toute son histoire… autant dire que l'on reste sur sa faim.
Quant au style, l'auteur a choisi de s'approprier le langage de la cité. C'est, bien sûr, son choix mais, dès lors, les phrases sont relativement mal construites, le vocabulaire est celui des djeuns (au moins, grâce à ce livre, je me sens moins boomer) et la tonalité est, dès lors, courte et incisive.
Je ne peux pas écrire que je n'ai pas aimé ce livre, juste qu'il m'a laissée complètement indifférente.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Je ne peux pas dire que ce fût une bonne lecture ,mais pas une mauvaise non plus. C'est un roman dont je ne me rappellerais pas probablement d'ici quelques mois mais qui reste agréable à lire.
L'auteur raconte une année de la vie d'Abdoul ,Luky et Diego, 3 amis ,3 adolescents qui habitent à la périphérie d'une petite ville de province.
C'est un des ces livres qui nous parle de la vie réelle ,de la vie des tous les jours, celle de ces jeunes qui "se cherchent" car ils ne sont plus tout a fait des enfants et pas encore des adultes.
Drôle et tendre à la fois, un peu bizarre,un peu brouillon aussi ,c'est pas toujours facile de comprendre ce qui se passe dans la tête de ces ados ,qui passent leurs jours entre l'école ,la maison ,les balades au but inconnu... ils racontent des choses, on sait pas trop si c'est vrai ou pas, car comme tous les ados ,eux aussi aiment se vanter,et parfois exagérer leurs récits.
Ce que j'ai retenu surtout ,c'est que malgré leur carapace en apparence dure, ces garçons débordent de sensibilité et ne cherchent qu'a s'exprimer librement et se faire une place dans la société, une place qui n'est pas toujours facile à trouver.
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Je suis très heureuse de pouvoir chroniquer Pour Luky, parce que c'est une nouvelle découverte pour moi. Par là j'entends que j'ai à nouveau cette sensation d'avoir lu quelque chose que je n'avais jamais lu jusqu'à présent ! Il y a deux raisons à cette sensation.

Premièrement, Aurélien Delsaux a une manière d'écrire que je n'ai jamais lue avant. Sur le bandeau du roman, on peut lire ce qui suit : « Delsaux invente une langue qui est comme un couteau papillon, qui se plie et se replie sans cesse, virevolte et blesse pour finir. » -Nicolas Mathieu. D'habitude, je ne fais pas bien attention aux bandeaux, je ne cherche pas vraiment l'approbation d'un autre auteur ou d'un prix quand je craque pour un livre. Mais là, je dois dire que ma curiosité a été piquée. Comment peut-on « inventer une langue » ? Parce que là, on est sur de la littérature contemporaine Française, pas de la fantasy. Mais en fait, c'est vrai que l'auteur utilise son propre langage, en tout cas ce n'est ni classique, ni soutenu. C'est un style qui convient à ses personnages, Luky, Abdoul et Diego, jeunes lycéens paumés dans leur petite ville de campagne. Mais on ne peut pas s'arrêter à ça, ce n'est pas un style de « jeunes » non plus. C'est une écriture mouvante, comme les pensées et les idées. C'est contemplatif, brûlant, énergique, calme. C'est parfois tout à la fois. L'auteur mélange les temps, se répète, enchaîne chapitres courts, phrases courtes, envolées lyriques, monologues insensés (ou le sont-ils ?), dialogues hachés. le lecteur plonge dans la tête des protagonistes par le rythme, la mélodie, les silences. Pas tant par le verbe (même si quand même, aussi).

Deuxièmement, c'est la première fois que je lis un roman dont l'intrigue se déroule chez moi ! Je vois d'ici les Parisiens se moquer gentiment, je sais bien que pour vous c'est la routine, mais quand on habite un coin un peu paumé en Isère, c'est toujours surprenant de voir qu'on est pas seul dedans. En fait, il y a aussi Luky, Abdoul et Diego. Et voir la ville par leurs yeux, voir les lieux par leurs yeux, comme c'est étonnant ! J'ai la vue qui s'élargit ! Je les lis se promener dans le parc, dans la rue, dans la forêt. Je les lis zoner. Je les lis se questionner sur leur avenir, leur présent, le sens de la vie. J'ai l'impression de les connaître un peu…

Mais pour aller au-delà de l'image de la personne qui la première fois qu'elle va sur Google Earth cherche sa maison, j'ai trouvé ce roman excellent. Vibrant. Les personnages sont diablement touchant, leur histoire prenante. Il y a là matière à me faire réfléchir ; le poème de la vie de Luky, l'appel à la culture d'Abdoul, le manque de mots de Diego. L'auteur prend le temps d'insuffler à son roman une bonne dose de questions existentielles et d'émotion. Pour Luky pose vraiment la question des territoires reculés, de la « campagne ». Absence de lignes de bus, de sorties possibles, absence de vie, à part l'été pendant le festival. Je pense forcément un peu à Cécile Coulon qui elle aussi raconte l'éloignement, l'attachement à la terre, mais d'une toute autre façon ; Aurélien Delsaux décrit le vide, le chez soi qui n'existe pas vraiment, l'absence.

En bref, j'ai adoré suivre nos trois personnages dans leur quête de repères durant leur année scolaire. J'ai été dépaysée au possible par l'écriture d'Aurélien Delsaux, malgré le fait que l'histoire se passe dans mon coin de France. Merci de m'avoir mis une autre paire de lunettes sur le nez !
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Pour luky, signé Aurélien Delsaux chez Noir sur Blanc (2020), est une réussite. Incontestablement, l'auteur connait le public des jeunes qu'il met en scène. Luky, Abdoul et Diego, trois adolescents d'une petite ville de province, ne savent pas encore construire leurs avenirs alors que déjà se détricotent les certitudes et les rêves d'une enfance de banlieue qui se meurent, aussi bien l'enfance que la banlieue.

Ce sujet, maintes fois traité dans la littérature, sort du lot par le style inventif de l'auteur qui a su parler et écrire comme ces ados, sans jamais tomber dans la caricature et le dénigrement. A côté de ces jeunes qui se mêlent volontiers les pinceaux dans les règles grammaticales et la concordance des temps, Aurélien Delsaux place sur leur route quelques adultes, enseignants, qui par amour du métier et empathie avec ces jeunes, promesses d'avenir, portent un regard positif sur eux et cherchent à les aider à se sortir de la nasse où ils se sentent pris.
Le lecteur, amoureux du respect de la langue et de ses règles, oubli très vite ces écarts de langage, ces pieds dans le tapis des règles grammaticales ou les outrages à la concordance des temps. Très vite, ce phrasé n'appelle plus en lui la sanction immédiate d'un stylo à bille rouge stigmatisant toutes faiblesses.

Très vite aussi, le lecteur souhaite que ces jeunes s'en sortent, qu'ils quittent enfin leur adolescence d'albatros cloué au sol et qu'ils prennent, enfin, leur envol vers une vraie vie, la leur, celle de demain. Mais un des drames de ce récit est là. Dans notre monde bien-pensant, un jeune doit – vous avez lu DOIT ! – avoir un projet d'avenir ! Et nos conseillers en orientation ne se privent pas, parfois d'exiger ce dû sans même se rendre compte qu'il faut des moyens, un espace, une piste d'envol qui puisse se dessiner pour envisager un envol vers demain. Luky est de ceux qui n'ont pas encore eu accès à la piste, ou ne l'ont pas encore compris. Abdoul est déjà plus loin dans son écolage au décollage. Quant à Diego, il semble perdu et donc il frime davantage que les autres... "Pour Luky" est aussi ce cruel rappel que, même sous un regard bienveillant, il n'est facile pour personne de se construire et du sortir d'un milieu apparemment sans avenir.

Mais ce roman, loin d'être noir, morbide, sinistre est aussi un livre de tendresse. Celle de Luky pour son Pépé mort qu'il n'a pu toucher. Celle pour sa capacité à rêver, à se téléporter dans un monde plus accueillant.
Et puis, il y a cette tendresse, sans mièvrerie, de l'enseignant, M. Lesélieux qui pousse Abdoul à poursuivre des études littéraires. C'est lui qui écrit ce livre. Lui, Abdoul qui a longuement hésité à quitter ses copains pour les Lettres… mais qui sait qu'il doit le dire à ses copains, à Luky, au moins.

Un livre curieux, un livre qui touche. Un livre qui pose de vraies questions et qui expose tous les Luky, Abdoul ou Diego à nos regards qui pourraient être davantage bienveillants. Un livre qui parle beaucoup à l'enseignant que j'ai essayé d'être… Merci aux Editions Noir sur blanc et à Babelio pour la belle découverte de ce titre « Pour luky ».

Lien : https://frconstant.com
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C'est l'histoire de trois amis. Il y a Luky, Abdoul et Diego. Ces trois adolescents, résidant dans une petite ville de province, vont partager avec le lecteur une année scolaire. Au fil des pages, ils vont faire l'apprentissage parfois douloureux de grandir.

Ce roman a été un véritable coup de coeur pour ma part. C'est un vrai bonbon littéraire, sucré mais acidulé par moments. Ces trois jeunes m'ont profondément touchée, et dès les premières pages, l'auteur a su me happer dans le tourbillon de ses mots, qui formeront une histoire émouvante et touchante.

Quel roman magnifique. Pourtant, le postulat de départ est des plus simples. Suivre trois adolescents pendant toute une année scolaire, cela ne révolutionne pas le genre, me direz-vous. Et pourtant, Aurélie Delsaux a su, par la sensibilité de son récit, sortir du lot. Ce texte est lumineux, empli d'amitié, mais il a aussi sa part de noirceur. L'auteur ne va rien nous épargner, jusqu'aux petits détails.

J'ai trouvé le ton de ce roman juste, et cela de la première à la dernière page. Les trois amis sont parfaitement dépeints, avec un caractère qui leur est propre. J'ai été en immersion totale et j'en aurais bien lu beaucoup plus, tant je me suis attachée à Luky, Abdoul et Diego.

La plume de l'auteur est très particulière. J'aime autant vous prévenir, c'est à mon avis un style qui n'accepte pas la demi-mesure. Soit vous réussissez à adhérer dès la première page, soit cette lecture sera synonyme pour vous d'agacement. En effet, l'auteur fait le choix d'un narrateur qui conte toutes les aventures en adoptant le langage propre des adolescents. La concordance des temps n'est pas vraiment toujours respectée, le langage est très familier. Il faut savoir faire cela avec talent, sous peine de lasser le lecteur. Pour ma part, je peux affirmer qu'Aurélien Delsaux a réussi cela avec brio. Je me suis laissée entraîner et les pages ont défilé.

Une histoire d'amitié d'une grande tendresse, vue sous le regard de trois adolescents. Ce roman est un petit bonbon littéraire, sucré et acidulé à la fois. C'est une lecture qui m'a totalement conquise. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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C'est un roman que j'ai reçu, envoyé par les éditions Notabilia par l'intermédiaire de Babelio. Honnêtement, ce n'est pas un livre vers lequel je serais allée spontanément, ne connaissant ni l'auteur, ni cette maison d'édition et n'ayant pas du tout entendu parler de ce roman. A vrai dire, j'ai même commencé à le lire sans grand enthousiasme, peu inspirée par la couverture et la présentation au dos…

Mais, finalement, j'ai découvert un grand et beau roman, j'ai été vraiment surprise et conquise et je l'ai déjà recommandé à plusieurs amis grands lecteurs ! Alors, pourquoi ce revirement ?
Ce n'est pas tellement l'histoire, mais plutôt le style très personnel de l'auteur : je n'avais rien lui de tel !
Aurélien Delsaux écrit dans une langue réinventée, à la syntaxe parfois surprenante, alternant des phrases très littéraires, poétiques et des expressions plus prosaïques, voire argotiques, empruntant des formules au langage de ces jeunes de banlieue qui sont au coeur de son roman. Là aussi, dans sa façon de parler de ces trois ados et de leur vie dans la cité des Renarts, banlieue de Saint-Roch, l'auteur touche juste avec un mélange de tendresse et de réalisme : il ne tombe jamais dans la caricature. On sent une véritable sympathie de la part de l'auteur pour l'adolescence dans ce qu'elle a de fragile et de fondateur. Certes, ces jeunes sont tourmentés, un peu désoeuvrés, ils font parfois des bêtises mais on perçoit surtout leurs doutes, leur sensibilité, leur amitié, leurs valeurs et leur envie de bâtir un avenir meilleur.
Luky, Abdoul et Diego ont 14 ans et sont en troisième dans leur collège. Amis, ils vivent au fil du livre une année scolaire, des derniers jours du mois d'août au début des vacances d'été suivantes : les cours, les profs, les « embrouilles » entre eux ou avec les autres, les questionnements sur l'orientation, les familles, les filles et les premiers émois amoureux.
Le personnage principal Luky, est le plus sensible et le plus « fragile » des trois garçons, plein de doutes. Perturbé par le décès de son grand-père adoré, il dit entendre des voix, ça l'inquiète et souvent on pense qu'il pourrait basculer dans la folie. Il vit seul avec sa mère qu'il appelle Mother, n'a pas de projet d'avenir, ne sait pas quoi répondre à tous ceux qui lui demandent quel est son projet personnel, ce qu'il veut faire « plus tard ». Abdoul, c'est le « penseur », le sage, le raisonnable de la bande, le plus stable, leur voix de la raison ! Diego, c'est un peu le « chien fou » de la bande, un peu provocateur, un peu tête brûlée, avide d'expériences et de sensations.

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